vassilia.net

Arrêtez de croire que vous avez tout inventé

DANS LE MONDE

ayant autour de moi 3 personnes qui travaillent à l'INSEE, je sais parfaitement quelles mesures ils prennent pour nous balancer des chiffres qui arrangent ou dérangent suivant la commande du client !

Je ne partage pas ton doute mais il est parfaitement légitime. Tu affirmes que l'insee balance des statistiques bidons. Ok, c'est ton droit. Mais n'en veux pas à ceux qui peuvent légitimement avoir un avis contraire. Ta colère n'a pas lieu d'être.

L’excès de selfies lié à une frustration sexuelle ?


Au réveil, au bureau, dans les transports, en soirée, en groupe, devant son miroir, après le sexe… : tous les lieux et toutes les situations sont prétextes à se prendre en photo et la partager grâce à son Smartphone. De quoi s’interroger sur le sens des selfies. Plus que de l’exhibitionnisme, plus profond que le narcissisme, et si l’excès de selfies était lié à une frustration sexuelle ?

C’est le postulat de la chercheuse hollandaise Christyntje Van Galagher, qui a publié une étude sur la question. Sa recherche porte sur la forte exposition de la vie personnelle sur les réseaux sociaux, en lien avec le degré de la privation sexuelle. Les selfies seraient alors une sorte d’appel au secours de la part de personnes qui ressentent un fort sentiment d’abandon.



Le fait d’être ultra connecté avec ses connaissances, amis, famille et collègues sur les réseaux sociaux engendre un sentiment paradoxal : à la fois d’être (sur)entouré, mais aussi de devoir être actif pour ne pas sombrer dans l’oubli. Il y a le besoin de publier des photos qui nous mettent en valeur, de montrer qu’on s’amuse…, pour cacher sa solitude ?



Cette recherche* interprète les selfies comme étant « une fugue digitale de la réalité concrète, marquée par l’insécurité et la peur de l’abandon ».



Dans le cadre de son doctorat en psychologie, la chercheuse Christyntje Van Galagher établissait sa recherche sur les addicts aux selfies, dont le degré de bien-être serait basé sur le nombre de likes que leurs images génèrent.



L’étude a porté sur 800 personnes adeptes du selfie. 83% d’entre elles n’ont pas une vie sexuelle épanouie. L’écart entre le nombre d’autoportraits publiés et les relations sexuelles qu’elles ont eues constitue la meilleure preuve. Alors qu’en moyenne les interrogés publient 45 selfies par mois, ils n’ont fait l’amour que 2 fois sur la même période.

Autant l’avouer, je suis un des fans cachés (plus maintenant) de Lynroca même si je ne me souviens pas lui avoir déclaré ma flamme sur les stats. Ma passion, comme celle de Churchill, est sans borne : « Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées ».