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Toutes les femmes ne sont pas égales devant l'arrivée de la ménopause. Certaines le vivent bien, sans troubles particuliers, pour d'autres (dont je fais partie) par contre, c'est le début d'une vraie galère : bouffées de chaleur (à en tremper les vêtements et les draps), irritabilité, dépression, peau sèche et surtout... sécheresse vaginale et libido à - 50.

Il faut savoir qu'il n'y a pas de fatalité, et que, selon votre âge (si ça arrive tôt, ça vaut le coup) et vos antécédents médicaux, il y a des solutions avec les traitements hormonaux substitutifs.

J'ai vécu l'an dernier un véritable enfer, 7 mois sous anti-dépresseurs entre autre, avant d'aller enfin consulter un gynéco. N'ayant pas d'antécédents de cancer du sein dans ma famille et après contrôle mammographique, il m'a prescrit un traitement par oestrogel (la progestérone étant toujours délivrée par mon stérilet en fin de vie). C'était en octobre. Les premiers jours furent difficiles, j'étais assaillie par des migraines épouvantables. J'ai adapté la dose journalière de gel (un quart de règlette) et depuis... JE REVIS ! !

Le moral va beaucoup mieux, ma peau a retrouvé sa souplesse, et au niveau sexuel, plus de sécheresse et de nouveau une libido au beau fixe... Le pied quoi ! De plus, cela prévient les dégâts liés à l'ostéoporose. Ces traitements sont contestés depuis quelques temps, car ils augmenteraient les risques cardio-vasculaires et de cancers du sein, mais je crois que c'est à chaque femme de peser le pour et le contre en toute connaissance de cause. Si l'on est bien surveillée (une mammographie par an obligatoire) ça peut bien se passer.

Mon toubib m'a prévenue, au moins problème, on arrête tout.

Donc les filles, quand ça vous arrivera, pas de panique. Parlez-en à votre médecin afin de trouver une solution adaptée !

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Isa
Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne (Chamfort)

Ma femme a utilisé un THS (traitement hormonal de substitution) pendant au moins 15 ans à sa grande satisfaction. D'après ce que j'ai compris la mauvaise réputation de ce traitement vient des USA, mais là bas ils utiliseraient des doses hormonales beaucoup plus importantes.

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La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln
alors qu'est ce qu'on attend ?

Cela fait environ 10 ans que j'avale tous les soirs le comprimé rose qui est mon THS : que du bonheur ! Lorsque la ménopause a pointé son nez, je ne savais pas que c'était elle car en raison d'une intervention chirurgicale (ablation de l'utérus) cela faisait 10 ans que je n'avais plus de règles : après avoir passé un été à transpirer, à avoir de la fièvre pratiquement tous les jours, un moral en chute libre et le vagin aussi désseché que le Désert de Gobi, à l'automne j'ai accepté ce fameux THS proposé par mon généraliste, en me disant "je verrai bien pour les effets secondaires".

Les effets secondaires chez moi il n'y en n'a pas eu ; pour faire plaisir à la Sécu, je me fais esquicher les seins une fois par an pour la mammo (comme je n'ai pas grand chose, c'est assez douloureux ), tout va bien - donc vive le THS.

J'ai pris la pilule pendant 23 ans sans effets secondaires, je peux bien avaler le THS pendant encore quelques années, non ? Mon moral avec les effets positifs de ce traitement est plus important que la dose journalière de produits chimiques que je fais ingurgiter à mon organisme.

Si je n'avais rien pris, là oui, j'aurais eu la cohorte des effets négatifs de la ménopause.

Bon, d'accord, j'ai grossi mais qui me dit que je n'aurais pas grossi sans THS ?

J'ai vécu une douzaine d'années à Marseille, voila un terme savoureux qui met dans l'ambiance!

Peut être un bénéfice collatéral de mon masochisme, mais j'ai eu deux mammographies en un an, suite à un abcès, et les deux fois, j'ai eu les félicitations de la manipulatrice en radiologie Au serrage, quand elle me demandait si ça allait, je répondais "Pas de souci, vous pouvez y aller !" "Ahh si tout le monde pouvait être comme vous" m'avait-elle alors répondu... Si elle avait su M'enfin, cette fois je suis tranquille jusqu'en décembre 2011, faudrait quand même pas croire que je coure après ce genre d'examen tout de même hein.

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Isa
Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne (Chamfort)

Ben oui quoi... j'y suis née à Marseille, et j'y ai vécu 23 ans

Il y a eu quelques cancers du sein dans mon entourage familial maternel, dont une cousine qui avait à l'époque 35 ans, donc loin d'être ménopausée.

A propos de ménopause, je n'ai pas voulu revivre ce que j'avais vu adolescente, justement dans cet entourage familial : ma mère et mes tantes sans THS qui ruisselaient et s'éventaient en se plaignant.

Intéressant à lire !... Je ne suis pas encore dans ce cas, mais les prémices se font sentir. Alors je suis avide de tout conseil.

Quant à "se faire esquicher les nénés", j'y ai eu droit aussi (avec 2 ans de retard) et n'ayant pas grand chose moi non plus, quelle corvée douloureuse !!! On en ressort avec les seins au carré ! Franchement désagréable, mais c'est pour la bonne cause, alors...

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La richesse de la rose, c'est sa fragilité

Un petit point sur ce sujet. Mon gynéco m'a retiré mon stérilet périmé début février, et m'a dit de suspendre mon traitement par oestrogène jusqu'à la prochaine visite, c'est à dire au mois de mai. Le but était de voir si mes règles allaient revenir, et surtout, si les désagréments antérieurs allaient réapparaître. Enfin, on ne délivre pas d'oestrogènes sans y associer de progestérone, ce qui n'était plus le cas avec le retrait du stérilet.

A ce jour, je n'ai toujours pas eu de règles (je pense donc que la ménopause est bien là), et les désagréments reviennent chaque jour un peu plus... Si je n'en suis pas encore au point de septembre dernier au niveau des bouffées de chaleur, ça croît régulièrement, et... pfffffff que c'est chiant ! Le bon point, c'est qu'au niveau sexuel, pour l'instant tout va bien. C'est en fait ce qui me faisait le plus peur, que la sécheresse vaginale se réinstalle... Là, même si c'est pas au top tous les jours, je ne me plains pas.

En tout cas vivement le mois de mai, que l'on remette en place un vrai traitement associé, car c'est quand même très chiant ces bouffées... La suite au prochain épisode

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Isa
Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne (Chamfort)

Pffff ça promet... pourvu que ça vienne le plus tard possible !!! :clin:

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La richesse de la rose, c'est sa fragilité

Et voilà, j'avais raison de ne pas me réjouir trop vite ! Non seulement les bouffées de chaleur reviennent pires que jamais, mais ma libido fout le camp chaque jour un peu plus... La sécheresse refait son apparition, et avec elle une peine de plus en plus grande à atteindre le nirvana. A rajouter à tout cela un état de fatigue permanent, c'est pas le top du tout. Plus qu'une quinzaine à tenir, il me tarde !

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Isa
Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne (Chamfort)

Eh ben c'est à mon tour de plonger dans ces désagréments... quelle chienlit !!!
J'ai choisi moi aussi de prendre les substituts d'oestrogène et de progestérone, mais... rien n'y fait ! Même en prenant les doses maximales. Du coup je suis très très dépourvue... il n'y a plus que la patience... pas drôle

(en en plus des désagréments, il y a le changement de l'apparence du corps, il faut redoubler d'efforts pour ne pas se transformer en mémère, vraiment pas cool cette période)

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La richesse de la rose, c'est sa fragilité

Tu ferais une bien jolie "mèmère".

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".

Shamat est dans un cas particulier : elle a dû subir une hystérectomie, il y a quelques années, ce qui n'a pas été une mince affaire !
Elle avait bcp de crainte pour la suite de sa vie de femme, et aussi de ses activités sous la couette...
Résultat final : elle est ménopausée sans l'être...
D'où plus de règles, mais des bouffées de chaleur. Par contre, aucune sécheresse vaginale.
Actuellement, les bouffées reviennent en force, c'est à prime vue par cycles.
D'après les médecins, ma femme ne vivra pas vraiment de ménopause, car elle en a déjà les divers symptômes. Elle devrait s'en apercevoir (moi aussi) par justement une sécheresse vaginale qui devrait survenir alors.

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Maître à mes heures

Quelle forme de traitement as-tu ? Patch, gel ? J'ai démarré avec un quart de réglette de gel le soir, qui m'apportait un confort réel, et deux ans après, je suis à quasiment deux réglettes par jour avec quelques bouffées de chaleur récalcitrantes. Peut-être que la formule que tu as ne te convient pas et qu'il faudrait en trouver une autre plus modulable. N'hésites pas à en parler à ton médecin.

Autre chose dont je n'avais pas parlé et qui pourtant m'a invalidée énormément durant ma période sans THS : les douleurs articulaires. J'en étais pourrie, à un point qu'aucunes articulations de mon corps ne me faisaient pas souffrir. Ayant eu une grand-mère polyarthritique, mon médecin m'a fait faire un dépistage qui s'est révélé négatif. J'ai donc cherché sur le net s'il pouvait y avoir un rapport entre la ménopause et ces douleurs insoutenables. Et j'ai trouvé cela Le rapport y apparaît comme évident, et cela m'a été confirmé dès ma reprise du traitement puisque depuis, je ne ressens plus aucune douleur (sauf en période de pluie et dans des zones limitées -dos, épaules-). Si mon généraliste n'a pas été convaincu par les explications que je lui ai données, mon gynéco n'a pas du tout contesté que la THS avait des actions au niveau de ces douleurs.

Idem pour la prise de poids. Lors de mon arrêt de traitement, plus moyen de perdre le plus petit kilo malgré le fait que je faisais attention à ce que je mangeais. A la reprise et sans faire plus attention, j'ai reperdu 5 kilos.

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Isa
Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne (Chamfort)

Pour Isa : Gel, 2 pressions par jour. Pour ma part, aucune douleur articulaire, heureusement (ou c'est peut-être pour ça) car je fais beaucoup de sport (je prépare en ce moment le Paris - Versailles en course à pied).

Pour la prise de poids, ben... c'est comme les bouffées de chaleur, traitement ou pas, aucune différence. En revanche aussi bien les diététiciennes que les médecins sont d'accord pour dire qu'une fois la ménopause bien installée, on peut facilement reperdre quelques kilos (mais pas récupérer notre ligne de jeune fille quand même hein !). Mais pendant la période intermédiaire, impossible de maîtriser quoi que ce soit, il faut juste être vigilante pour limiter les dégâts...

Pour Enkidu : j'ai une amie qui a subi exactement la même intervention. En fait, comme les femmes dans ce cas ont conservé leurs ovaires, elles subissent exactement les mêmes symptômes que les autres... C'est juste que c'est plus difficile pour elles de savoir si elles sont ménopausées à cause de l'absence de règles. Effectivement, la sècheresse vaginale doit être le signe révélateur car c'est ce qui apparaît en dernier dans le cycle de la ménopause.

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La richesse de la rose, c'est sa fragilité