Je tombe aussi, sur le tard, sur ce sujet. Point positif d’une fréquentation pas toujours assidue : on peut trouver des nouvelles pépites sur le site.
Sur l’eugénisme, j’y suis opposé, sous toutes ses formes, même pour des raisons de protection des enfants à naitre. Il n’est même pas question de considération sur le degré de certitude de la transmission. Au delà des transmissions génétiques, il y a une problématique analogue avec le SIDA, une femme séropositive peut transmettre le virus au bébé, même si le risque est moins grand aujourd’hui.
Cette opposition n’est pas seulement morale, ce qui suffirait, mais aussi parce que c’est grâce à la diversifié (pas toujours heureuse à court terme) induite par la reproduction sexuée qu’il y a les formes les plus complexes et évoluées de la vie telle que nous la connaissons (accessoirement NOUS, même si certains pensent que c’est un accident regrettable de l’évolution de la vie sur terre
). C’est un peu comme la cuisine : souvent un plat raté est … raté, parfois non et surtout le raté d’aujourd’hui et d’ici ne l’est pas forcement demain ou ailleurs.
Il reste que nous dans notre espèce nous devons « élever » nos enfants longtemps et de manière attentive. Quid de la capacité, pas seulement financière, à assumer cette éducation ? Il ne s’agit pas de décider de qui a le droit ou non d’avoir des enfants mais c’est assimilable au fait qu’on évite que des enfants de 13 ans aient des enfants eux-mêmes.
Donc oui je suis très favorable à une contraception d’office, pas uniquement féminine d’ailleurs, si on pense (qui est le « on » peut, à juste titre, faire l’objet d’un débat) que le discernement est gravement altéré. Ensuite le choix de la méthode doit résulter de considérations médicales, ce qui ne préjuge pas de qui fait ce choix (équipes médicales, famille, …) et reposer sur des critères classiques : bénéfices/risques, altérations définitives ou non,... Aucune solution ne peut être écarter par principe.
Enfin pour ce qui est de la liberté des pratiques, elle doit être totale (entre malades ou avec des aides externes) ET elle doit protéger les faibles des agressions, celles-ci probablement renforcées par la privation et la promiscuité. C’est sans compter que l’activité réduite de ceux qui sont hospitalisés doit probablement exacerber les envies.
L’idée qui consiste à priver d’amour et/ou de sexe des êtres humains est odieuse.
A la relecture, je m’aperçois que plein de points demandent vraiment des explications, des éclaircissements, des précisions …. A vos claviers pour que nous en débattions. :clin: