vassilia.net

sauf que pour nous ça sent un peu les croquettes

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La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln
alors qu'est ce qu'on attend ?

Les autres clips de la série sont marrants aussi mais c'était le seul en rapport avec le Q

Je n'avais pas vu ce fil, aussi je réagis un peu tard.

Ma fille est une jeune personne handicapée mentale, déficiente intellectuelle, pas de naissance, mais après un accident de baby-trotte à l'âge de 9 mois. Son handicap, on ne l'a vu qu'à son entrée en maternelle, et je suis bien placée pour savoir ce que pensent les institutions françaises sur la sexualité : c'est un sujet tabou, on n'en parle pas, et même quand le sujet est abordé, on propose/impose presque la stérilisation et ce dès l'âge de 9/10 ans ! mais pas officiellement hein, bien sur, vu que la loi interdit les mutilations ! et vous savez combien de parents totalement démunis devant le handicap (déni, démission ou autre) acceptent ça ? beaucoup trop !

Moi j'ai rué dans les brancards (comme d'hab hein, je suis pas une bourrique pour rien) et j'ai refusé ce truc immonde. Nous avons éduqué ma fille (en suisse hein, pas en France) à la sexualité, le respect de soi et de l'autre, la contraception etc, aujourd'hui elle a 18 ans, un petit copain et elle sait que si elle n'a pas envie, elle dit non et elle sait que son ami respectera son non, et son copain n'est pas une personne handicapée mais connait la situation. C'est long, c'est vrai, de lui apprendre tout ça mais... je me suis dit : de quel droit je vais interdire à mon enfant d'avoir une vie pleine et entière ? qui suis je pour lui retirer le droit d'être un jour une maman ? qui sont les bien-pensants pour leur interdire ça ? croyez-vous qu'une personne handicapée n'a aucun raisonnement, aucune intelligence ? qu'elle ne ressent rien du tout ? ben vous vous trompez !

Interdisons nous aux aveugles, aux sourd/muets d'enfanter ? non ! et pourquoi pas hein ? Après tout, cela relève du même mécanisme de pensée !

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Shilane

Waow Shilane !
Sacré combat, quelle épreuve.

Bien sûr que non !

Je viens de regarder, dans "Le magazine de la santé" du jour sur France 5, un sujet (petit) sur le handicap mental et la sexualité.

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".

Je tombe aussi, sur le tard, sur ce sujet. Point positif d’une fréquentation pas toujours assidue : on peut trouver des nouvelles pépites sur le site.

Sur l’eugénisme, j’y suis opposé, sous toutes ses formes, même pour des raisons de protection des enfants à naitre. Il n’est même pas question de considération sur le degré de certitude de la transmission. Au delà des transmissions génétiques, il y a une problématique analogue avec le SIDA, une femme séropositive peut transmettre le virus au bébé, même si le risque est moins grand aujourd’hui.

Cette opposition n’est pas seulement morale, ce qui suffirait, mais aussi parce que c’est grâce à la diversifié (pas toujours heureuse à court terme) induite par la reproduction sexuée qu’il y a les formes les plus complexes et évoluées de la vie telle que nous la connaissons (accessoirement NOUS, même si certains pensent que c’est un accident regrettable de l’évolution de la vie sur terre ). C’est un peu comme la cuisine : souvent un plat raté est … raté, parfois non et surtout le raté d’aujourd’hui et d’ici ne l’est pas forcement demain ou ailleurs.

Il reste que nous dans notre espèce nous devons « élever » nos enfants longtemps et de manière attentive. Quid de la capacité, pas seulement financière, à assumer cette éducation ? Il ne s’agit pas de décider de qui a le droit ou non d’avoir des enfants mais c’est assimilable au fait qu’on évite que des enfants de 13 ans aient des enfants eux-mêmes.

Donc oui je suis très favorable à une contraception d’office, pas uniquement féminine d’ailleurs, si on pense (qui est le « on » peut, à juste titre, faire l’objet d’un débat) que le discernement est gravement altéré. Ensuite le choix de la méthode doit résulter de considérations médicales, ce qui ne préjuge pas de qui fait ce choix (équipes médicales, famille, …) et reposer sur des critères classiques : bénéfices/risques, altérations définitives ou non,... Aucune solution ne peut être écarter par principe.

Enfin pour ce qui est de la liberté des pratiques, elle doit être totale (entre malades ou avec des aides externes) ET elle doit protéger les faibles des agressions, celles-ci probablement renforcées par la privation et la promiscuité. C’est sans compter que l’activité réduite de ceux qui sont hospitalisés doit probablement exacerber les envies.

L’idée qui consiste à priver d’amour et/ou de sexe des êtres humains est odieuse.

A la relecture, je m’aperçois que plein de points demandent vraiment des explications, des éclaircissements, des précisions …. A vos claviers pour que nous en débattions. :clin:

Bonjour a tous, nouveau sur ce forum, au moins un qui ose parler de la sexualité des personnes handicapées,car pas évident pour ces personnes d'avoir une sexualité accomplie, étant moi même avec une femme en fauteuil, avant qu'elle s'y trouve on était libertins, et a aujourd'hui on ne trouve personne pour épanouir notre sexualité...Pensant que les personnes libertines avait l'esprit ouvert on s'aperçoit que cela es faux, faire connaissance n'est pas difficile mais des qu'on annonce que madame et en fauteuil plus personne, et pourtant cela n’empêche en rien pour prendre ou donner du plaisir, ceci n'est pourtant qu'un handicape physique alors imaginer les personnes avec un handicap mental, je trouve cela lamentable que la société nous ait rendue aussi sélectif et égoïste; pensant qu'a la plastique de l'autre...
Ceci est p

Bonjour et bienvenue, kaval.

Tu as raison. Notre société est hypocrite sur certains sujets dont celui-ci. Après, le malaise de certains (es) à coucher avec un (e) partenaire handicapé peut se comprendre. Surtout si ces personnes n'en connaissent pas dans leur entourage.
Ce même malaise peut exister aussi pour de grands malades.
Serions-nous tous très à l'aise avec une femme ayant subi une mastectomie? Pas sur.
Moi, certainement pas. Cela n'aurait rien à voir avec ce que serais ma partenaire. Et pourtant....
Mais une connaissance de cette femme pourrait changer mon point de vue et faire disparaitre mon malaise.

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".

Le malaise existe déjà bien assez entre "valides". Les handicaps s'appellent encore et toujours la méconnaissance de soi et la peur de l'autre.
En cumulant les plaisirs charnels avec ceux de l’esprit, du cœur et de l’intelligence, alors ça irait tout seul...

Oui c’est bien le principal problème, accepter ce qui est différent … pas de soi, sinon l’homosexualité ne poserait pas de problème … mais de ce qui est censé être la norme.
Ensuite, au delà des peurs, pas forcement malsaines mais pas non plus rationnelles, il peut également y avoir une attention particulière et pas dénuée de noblesse (mais pas nécessairement justifiée) à ne pas vouloir prendre le risque de faire mal à un autre déjà souvent fragile.
Idem, quand quelqu’un que vous aimez est proche de la mort mais aussi affaibli, que tout fait souffrir, que la plus grande chose que vous souhaitez est de le serrer dans vos bras parce que vous sentez qu’il en a besoin (et vous aussi) mais que ca va lui faire mal car le moindre geste est une torture....
Tu as bien raison, en parlant à des cœurs et des cerveaux les choses sont plus "simples".

Tiens, alors ça veut dire que vous m'aimerez encore quand je serai en fauteuil ?

Sans être hypocrite ou manquer d'intelligence, je parlerais plutôt de gêne.
Et quand on est gêné, en général, on se détourne...

Kaval, pourquoi l'annoncer ? Est ce que l'autre t'annonce d'avance qu'il est complètement myope, qu'il bégaye, qu'il a 10 kg de plus que sur la photo qu'il publie, qu'il pue ou qu'il est con comme ses pieds ?
C'est comme sur un CV, si tu notes en clair que tu as 2 jeunes enfants et pas de véhicule, ça supprimes quasi toutes tes chances.

Ta femme a certainement d'autres atouts pour séduire et faire oublier son handicap.
Évidemment, les clubs ne sont sans doute pas au top question accessibilité... mais vous pourriez coquiner plutôt chez vous ou en petit comité, non ?

J'ai été voir, hier soir, "Les intouchables". Et la sexualité de Philippe, tetraplegique, est abordée. Snas patos.
Un film à voir, vraiment.

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".

si je l'annonce c'est qu'au moment de la rencontre le fait est la, et comme je suis de nature sincere et franche, ne voulant en aucun perdre mon temps ou celui des autre, il vaux mieux annoncer la couleur toute suite...Et j'imagine le mal a l'aise de l'autre couple sur le fait accomplis..Car quoi qu'il en soit c'est comprehensible

Je ne pense pas que Dudule ait proposé que tu passe sous silence le handicap, car effectivement devant le fait accompli l'autre couple va sûrement coincer. Mais il y a une manière de présenter les choses, genre "ma femme ne peut plus marcher suite à... mais depuis c'est devenu une vraie tigresse au lit" même si j'ignore si les tigresses sont particulièrement passionnées enfin tu vois le genre, tu annonce la couleur sans insister sur le handicap, genre "c'est la vie" et tu mets en avant l'audace de vos coquineries.
Qu'en penses-tu?

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La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln
alors qu'est ce qu'on attend ?