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 Sujet du message : La prostitution dans les livres
MessagePosté : sam. 18 déc. 2010, 18:34 
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Localisation : A l'Est
Citation :
Maisons closes parisiennes. Architectures immorales des années 1930
Certains rapports de police souffrent parfois d'imprécisions. Tel celui-ci décrivant le spectacle donné à Paris au 4, cité Pigalle, sur l'instruction, souligne l'auteur, des clients eux-mêmes. "C'est ainsi qu'un monsieur âgé d'environ 50 ans assiste presque hebdomadairement à l'exhibition de deux ou quatre jeunes filles nues, âgées de 14 à 16 ans, qui se livrent entre elles au gamahuchage le plus compliqué..." Livré par Paul Teyssier, le jeune architecte qui, sous le velours de la couverture de l'ouvrage, restitue les plans, les reliefs, la distribution, les décors, les corps et les soupirs des lieux polissons au temps de Henry Miller, le propos rappelle que la figure du spectateur interactif est antérieure aux audaces d'Ariane Mnouchkine. Le bobinard parisien a sa localisation (rive droite, essentiellement), sa gamme (entre la douillette maison de rendez-vous et la glauque maison d'abattage en passant par la maison à spectacle, aux sketchs pompiers), ses prestations, ses usages, ses clientèles (la plus inattendue : les ecclésiastiques reçus 15, rue Saint-Sulpice) et ses aménagements : Art déco, rue Blondel ; astucieux, boulevard Edgar Quinet, les clients sortant détumescents du Sphinx n'ont pas à croiser les entrants raidissant.
192p., 29€


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 Sujet du message : Re: Dans les livres
MessagePosté : dim. 19 déc. 2010, 18:52 
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C'est un ouvrage d'une richesse incroyable. C'est extrêmement documenté, pas moraliste pour deux ronds, la présentation est classieuse, l'iconographie superbe et souvent inédite. Bref un ouvrage de référence et une bonne idée de cadeau :)

Seule réticence, le prix (autour de 55 roros) :devil:

_________________
Elle était tellement plate que je me suis demandé si elle n'avait pas laissé ses seins au vestiaire...


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MessagePosté : ven. 15 avr. 2011, 15:48 
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Sexe et orientation sexuelle : bi? pas bi? allez savoir...
Localisation : 4 lieues à l'est
C'est pas vraiment un ebook, mais je ne savais pas où la mettre cette adresse, alors...
mais si les modos pensent que c'est mieux ailleurs, grand bien leur fasse :clin:


Voici la minute croustillante :
à ce lien : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... .r=.langFR" onclick="window.open(this.href);return false;
vous trouverez "La liste de tous les prêtres trouvés en flagrant délit chez les filles publiques de Paris sous l'ancien régime, avec le nom et la demeure des femmes chez lesquelles il ont été trouvés, et le détail des différents amusements qu'ils ont pris avec elles. Tirée des papiers trouvés à la Bastille."

_________________
La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln

alors qu'est ce qu'on attend ? :D


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 Sujet du message : Re: Dans les livres
MessagePosté : sam. 16 avr. 2011, 01:02 
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Sexe et orientation sexuelle : homo golumophilus
Localisation : dans vos cauchemars
Voilà c'est fait, dans les Belles de Jour il est pile poil là où il faut :clin:
Dis donc je sais pas si c'est toujours pareil, mais les curés de dans le temps y connaissaient le péché de chair :lol:

_________________
L'homme est-il bon ? Je réponds oui sans hésitation !
Dans le cochon tout est bon


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 Sujet du message : Re: Dans les livres
MessagePosté : lun. 26 sept. 2011, 23:37 
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Citation :
il y a 300 pages bouleversantes, bouffonnes, extraordinaires, qui, une fois que vous les aurez tournées, s'inscriront pour toujours dans votre mémoire à quelque génération que vous apparteniez. Avec ce grand album -grand dans tous les sens du terme -, Patrick Buisson nous livre magistralement de ces années troubles une tout autre histoire que celle dont on préfère se souvenir. L'histoire par l'image (et quelles formidables images, la plupart inédites !) de la face cachée de l'Occupation et d'une France qui se venge de sa défaite par une sexualité débridée.

Image

Cette France-là, impudique, veule mais aussi parfois touchante, ne représente bien sûr pas toute la France. L'auteur prend soin de cadrer son brûlant sujet, dans le hors-champ de la France de l'héroïsme, des privations, des rafles, des pelotons d'exécution et des déportations. Mais en plongeant le fer dans la plaie et en nous rappelant que, tandis que l'on se bat dans les maquis, Paris lève la jambe, se goberge dans les luxueuses cantines du marché noir et, pour la première fois dans son histoire, légalise les bordels, Patrick Buisson déshabille l'Histoire de ses clichés et de ses déguisements. En même temps que certains torturent avenue Foch, d'autres font la fête chez Maxim's, sablent le champagne en bonne compagnie « vert-de-gris » au Bœuf sur le Toit ou au Moulin Rouge, se régalent du bœuf à la ficelle du One Two Two avant d'aller prendre le « dessert » dans les étages ou arborent de vertigineux chapeaux sur les champs de courses. Sans parler de ces femmes pressées d'en finir avec le destin lugubre du « petit peuple », qui prennent la pose pour la photo-souvenir, au bras d'un feldwebel, partagent la table bien garnie des vainqueurs, leur ouvrent leurs draps et, parfois, tombent amoureuses pour de vrai, laissant aux 7 000 clandestines parisiennes le dur labeur du trottoir.
1940-1945 : Années érotiques Vichy ou les infortunes de la vertu - Tome 1 de Patrick Buisson

Pas une nouveauté mais un article dans le Figaro d'aujourd'hui
http://www.lefigaro.fr/culture/2011/09/ ... ration.php" onclick="window.open(this.href);return false;


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 Sujet du message : Re: Dans les livres
MessagePosté : jeu. 24 mai 2012, 17:36 
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Citation :
Prostitution : la patronne de bordel Madame Lisa livre ses secrets sur les maisons closes 24/05/2012

Dans Portes ouvertes sur maisons closes, paru le 23 mai chez Grasset, la patronne de bordel suisse, Madame Lisa, raconte son expérience du milieu la prostitution.
Fichier(s) joint(s) :
maisonclose.gif
maisonclose.gif [ 37.81 Kio | Vu 6897 fois ]
Madame Lisa est la patronne du Venusia, le plus grand salon érotique de Genève où la prostitution et le proxénétisme ne sont pas prohibés. Dans son livre paru le 23 mai chez Grasset elle raconte comment elle a réussi à concilier sa carrière dans le sexe et la prostitution tout en étant mariée et mère de famille.

Avant de se consacrer à son palace du sexe, "l’œuvre de sa vie", Isabelle, alias Lisa Venusia, menait la vie de madame tout le monde, jusqu’au jour où, lasse des dettes accumulées par son mari, elle se lance dans un business pas comme les autres : le commerce du sexe. Hôtesse d’accueil dans un club échangiste, modèle pour des photos de charme et actrice dans des films porno, Isabelle n’hésite pas à tout essayer.

L’un de ses clients deviendra le deuxième amour de sa vie et le père de son troisième enfant. Après quelques déboires juridiques et financiers, elle parvient enfin à ouvrir le plus grand salon érotique de Genève, place du Cirque. Si elle est longtemps restée en mauvais terme avec ses parents, ses enfants sont au courant de ses activités et ne semblent pas perturbés pour autant.

Mais la vie de maman et de putain peut avoir des inconvénients : "Je ne vais plus aux réunions de parents d’élèves depuis que j’y ai croisé un client", s’est-elle notamment confié au journal helvète L’Hebdo.

On ne peut pas tout avoir, n’est-ce pas ?
http://www.myboox.fr/actualite/prostitu ... -closes-ac" onclick="window.open(this.href);return false;


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MessagePosté : mer. 29 août 2012, 21:57 
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Citation :
Que faisaient à Paris les militaires quand ils revenaient du front ? Certains rejoignaient leur famille, d’autres allaient voir des prostitué(e)s, d’autres, encore, se prostituaient.
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« Hôtels garnis : garçons de joie », fruit d’une patiente recherche iconographique et historique, nous plonge dans les entrailles du Paris des amours entre hommes. Il y avait mille entrées pour vous donner envie de lire cet ouvrage magnifique. Nous avons opté pour les prostitués militaires.Nicole Canet est allée fouiner dans les archives de la préfecture de police de Paris pour restituer l’histoire des prostitués masculins de la capitale, de 1860 à 1960.
Fichier(s) joint(s) :
prostitues-militaires4.jpg
prostitues-militaires4.jpg [ 109.78 Kio | Vu 6914 fois ]
Les militaires, ces garçons de joie prisés à Paris il y a un siècle, l'article complet sur rue89


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MessagePosté : jeu. 06 sept. 2012, 23:46 
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4 septembre 2012 Le féminisme «prosexe, proporno, proputes» de Morgane Merteuil Par QUENTIN GIRARD

Escort girl et porte-voix du Syndicat du travail sexuel, elle dénonce dans un pamphlet les associations féministes anti-prostitution.

Fichier(s) joint(s) :
libérez.png
libérez.png [ 62.56 Kio | Vu 6898 fois ]

«Dans mon job d’hôtesse de bar américain, j’ai très vite réalisé que si je voulais gagner plus de 20 euros par soirée, il fallait que je me mette à tailler des pipes. A la réflexion, je n’y ai vu aucun inconvénient, préférant cela pour payer mes études à plein d’autres boulots minables.» Ainsi débute Morgane Merteuil, dans son ouvrage Libérez le féminisme !, qui sort cette semaine aux éditions l’Editeur.

En décembre, nous avions rencontré cette jeune femme de 25 ans, qui a mis ses études entre parenthèses. Désormais militante et escort girl à domicile, elle est devenue en 2011 la secrétaire générale du Strass, le Syndicat du travail sexuel. Le jour même de la publication de son portrait dans Libération, un éditeur la contactait. Le résultat, neuf mois plus tard, est un pamphlet contre des associations féministes abolitionnistes comme Ni Putes Ni Soumises ou Osez le féminisme. Elle les accuse d’imposer une image de la femme «mainstream» et «bourgeoise». Pour elle, «leur propagande essentiellement construite autour du principe de dignité de la femme érige en idéal un seul et même modèle d’émancipation vers lequel nous sommes toutes censées être irrésistiblement attirées». Ces associations seraient ainsi responsables depuis une quinzaine d’années d'une dégradation supposée de la réputation des féministes et ne sont ni «émancipatrices» ni «créatrices de nouveaux possibles, sauf pour celles qui, comme Fadela Amara et Caroline de Haas (1), ont su utiliser leur association comme tremplin vers une place bien chaude au gouvernement».

Parfois convaincante, parfois un peu confuse dans son argumentaire, Morgane Merteuil défend au contraire l’idée d’un féminisme pluriel qui considère que toutes les femmes n’aspirent pas forcément aux mêmes choses. Considérant que «les féministes, elles, ne se sont jamais gênées pour disséquer la prostitution, pourquoi une pute ne pourrait-elle pas parler des féministes ?», se demande-t-elle, faussement ingénue. Car l’objet principal de son courroux contre ces associations - qui n’en demandaient sans doute pas tant - est qu’elles soient abolitionnistes, pour une interdiction totale de la prostitution, une mesure défendue par Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes.
Refus d'une société binaire

Si elle passe rapidement sur les Chiennes de Garde, sa première vraie cible est Ni putes ni soumises. Elle leur reproche «d’avoir plus que contribué à la stigmatisation des femmes portant le voile, en les opposant à celles mettant des jupes». «Supposé être le symbole ultime de la soumission des femmes musulmanes, il est pourtant considéré par certaines comme un signe d’affirmation», veut-elle relativiser. Selon elle, une femme qui ne ressemble pas au «modèle émancipé de nos sociétés occidentales» n’est pas forcément une victime de la domination des hommes. Fadela Amara, à vouloir trop plaire à l’Etat français, défendrait une «pensée postcoloniale, revenant à considérer que ce qui est différent est juste "en retard" dans son processus de civilisation et ne demanderait en réalité qu’à être éduqué».

Chez Osez le féminisme aussi, du bulletin d’adhésion à la demande de retrait du mot «Mademoiselle» dans les formulaires administratifs, rien ne va au goût de Morgane Merteuil. Elle s’en prend particulièrement à l'appel Osez le clito !, datant de juin 2011. Qualifiée aussi d’Osez la démago par la journaliste et auteur Gaelle-Marie Zimmermann, «cette campagne restera probablement dans les annales des campagnes les plus énervantes de l’histoire du féminisme français», se moque la secrétaire générale du Strass. «Ces "cours de plaisir" ne sont ni plus ni moins qu’une injonction à normaliser sa sexualité qu’un encouragement à la pratique d’un certain sexe (et quid des femmes non intéressées par le sexe, qui vont d’autant plus se sentir anormales avec cette campagne? )». «Promouvoir les bienfaits du clitoris, d’accord, mais ordonner aux gens de s’y intéresser, non ! Et réduire le plaisir féminin au clitoris, encore moins !», ajoute-t-elle.
«Oui, les femmes peuvent aimer le cul»

Convoquant les écrits de Virginie Despentes ou de l’auteure suisse Grisélidis Réal, Morgane Merteuil réfute l’idée «d’une société binaire, opposants hommes et femmes» et si elle estime que nous vivons effectivement dans une société patriarcale qu'il faut combattre, «les rapports de domination sont bien plus complexes que ça, car plusieurs oppressions se superposent». Elle défend dans la deuxième moitié de son essai le choix libre de la prostitution, les «putes» et les clients : «Oui, les hommes peuvent être tendres et prévenants. Oui, les femmes peuvent aimer le cul. Et oui, se prostituer peut être une manière de se réapproprier son corps et sa sexualité.»

Dans un paragraphe en forme de manifeste, elle déclare ainsi : «Nous sommes prosexe, proporno, proputes, et pour la liberté de porter le voile, ou du moins pour une prise de conscience qu’il n’existe pas une mais des prostitutions, qu’il n’existe pas un mais des voiles (...). C’est seulement alors qu’on pourra qualifier le féminisme de lutte pour la dignité des femmes, entendue comme lutte pour que chaque femme puisse être considérée comme digne quels que soient ses choix.»

Morgane Merteuil, toute à ses attaques et à ses défenses dans ce texte de combat, occulte ou traite rapidement les aspects négatifs de la prostitution ou du voile. Pourtant, comme elle l’écrit elle-même en fin d‘ouvrage, l’objectif du Strass est de se battre contre «l’opprobre morale» mais aussi de lutter contre «le proxénétisme, l’esclavage, le trafic d’être humains et l’exploitation sexuelle des enfants, en étant un lieu de réflexion et s’élaboration d’un travail du sexe autogéré et choisi». Dommage qu’elle ne développe pas un peu ces sujets-là – elle avait de la place pourtant. Elle reproche aux associations féministes de perdre du temps sur des combats inutiles – comme retirer «mademoiselle» des formulaires administratifs – mais peut-être risque-t-elle d’en faire autant si elle s’enferme dans la seule dénonciation de ses têtes de turc.

(1) Fadela Amara a été présidente de l'Association Ni putes ni soumises secrétaire d'État chargée de la Politique de la Ville de 2007 à 2010 et Caroline de Haas a été porte-parole d'Osez le féminisme, collaboratrice de Benoit Hamon et est actuellement conseillère en charge des relations avec les associations et de la lutte contre les violences faites aux femmes auprès de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes.
http://next.liberation.fr/sexe/2012/09/ ... uil_843615" onclick="window.open(this.href);return false;


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MessagePosté : ven. 07 déc. 2012, 15:14 
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Le magnifique livre Brassaï, le flâneur nocturne, avec les très belles photos issues des pérégrinations du photographe dans le Paris des années 30. Avec des voyous, des danseuses dénudées, des prostituées... mais aussi un bal d'invertis et quelques photos des garçonnes du Monocle, le fameux club lesbien parisien (65€, Gallimard)
Citation :
«C'est pour saisir la nuit de Paris que je suis devenu photographe.» L'œuvre de Brassaï trouve sa source dans le Paris nocturne des années trente. C'est au contact de la réalité de la rue et des lieux de plaisir, lors de ses marches en compagnie d'écrivains et amis, Henry Miller ou Léon-Paul Fargue, comme lui amoureux de Paris, que Brassaï apprend à voir et à photographier la ville.
À ce Paris nocturne, qu'il fut le premier à photographier de manière aussi assidue, Brassaï consacra trois ouvrages, d'approche très différente : Paris de Nuit (1932), où éclatent la beauté muette des lieux et l'inquiétante étrangeté de la vision nocturne, Voluptés de Paris (1935), publication un peu leste, réalisée malgré lui, et qu'il n'a jamais revendiquée, et Le Paris secret des années 30 (1976), au contenu social plus marqué, où le photographe se fait aussi conteur.
Reprenant l'essentiel des images publiées dans ces ouvrages et en en proposant d'autres, pour certaines inédites, cette publication est la première à analyser, en la replaçant dans le contexte de l'époque, la singularité de cette vision de Brassaï : entre reportage, documentaire social et recherche poétique, c'est bien son Paris nocturne des années de l'entre-deux-guerres qui lui assure une place majeure dans l'histoire de la photographie du XXe siècle.

Image

Sylvie Aubenas, Quentin Bajac Brassaï. Le flâneur nocturne
Livres d'Art, Gallimard Parution : 16-11-2012 312 pages, 298 ill., sous couverture illustrée, 240 x 290 mm, cartonné Achevé d'imprimer : 01-10-2012
Genre : Livres d'art Catégorie > Sous-catégorie : Beaux livres > Photographie
ISBN : 9782070121014 - Gencode : 9782070121014 - Code distributeur : A12101
Prix 65,00 €
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLI ... rt/Brassai" onclick="window.open(this.href);return false;


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MessagePosté : ven. 12 avr. 2013, 20:40 
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Sexe et orientation sexuelle : Femme hétéro
Localisation : Jamais très loin
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« Les Nuits mélangées » est un premier roman qui va traîner dans des endroits où la littérature trouve rarement une voix juste. Léa Lescure, collaboratrice régulière de Rue89, connaît bien ces univers : boîtes de strip-tease, prostituées de métier ou d’occasion, toxicos, univers de la rue...
La narratrice est une étudiante de bonne famille (Manon) qui va tester, puis plonger dans les relations sexuelles tarifées, sous le nom d’Irina. La mise en abîme de cette jeune femme échappe aux clichés victimaires, au procès des clients ou au romantisme. Elle trouve du plaisir parfois dans ce monde glauque. De l’amour. C’est cru, dérangeant, nouveau.
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MessagePosté : sam. 26 juil. 2014, 15:11 
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Jumelles et prostituées, les demoiselles d'Amsterdam, par Louise et Martine Fokkens : A 70 ans, si Louise a désormais raccroché bas et cuissardes, sa soeur Martine, elle, continue d'officier. Véritables icônes du Quartier Rouge d'Amsterdam, les deux prostituées détonnent au milieu des jeunes femmes venues des quatre coins du globe. Dans ce récit, ces deux tempéraments, débordants de vie et d'humour, racontent leur histoire. Louise et Martine nous livrent leurs interrogations sur leur parcours familial et témoignent de l'évolution de leurs conditions de travail depuis le début des années 1960. Elles réussissent ainsi l'impossible : parler de prostitution, sans détour et toujours avec légèreté.

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MessagePosté : sam. 11 juin 2022, 14:54 
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Sexe et orientation sexuelle : pervers polymorphe
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Bleu sang par Viviane Moore
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Bleu_Sang.jpg [ 28.33 Kio | Vu 6795 fois ]
Une mention spéciale pour ce roman (écrit en 1997) de Viviane Moore (née en 1960) se déroulant au moyen âge, faisant parie de la saga de Galéran de Lesneven et dont le cadre est la ville de Chartres au moment de la construction de la cathédrale. L'un des personnages (Mahaut) est une prostituée et l'auteur la dépeint avec une jubilation et une humanité qui surprend agréablement. Citons le dernier paragraphe : "Le bien se révèle souvent dans des endroits les plus inattendus, chevalier... Et comme notre Seigneur l'a dit, cette gentille catin et toutes ses sœurs entreront avant nous dans le royaume des cieux !"

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MessagePosté : lun. 13 juin 2022, 21:19 
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Oui.. Enfin, c'est assez habituel de la part des hommes de "réhabiliter" les putains,


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MessagePosté : lun. 13 juin 2022, 21:26 
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Sexe et orientation sexuelle : pervers polymorphe
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Citation :
Oui.. Enfin, c'est assez habituel de la part des hommes de "réhabiliter" les putains,
Viviane Moore est une femme :chin:

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MessagePosté : ven. 01 sept. 2023, 08:09 
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Sexe et orientation sexuelle : pervers polymorphe
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Klou.jpg [ 72.18 Kio | Vu 6768 fois ]
Bagarre érotique
Récits d'une travailleuse du sexe
par KLOU
Je suis une travailleuse du sexe de vingt-quatre ans – une pute, quoi. Vendre une prestation sexuelle n’est pour moi ni dégradant ni traumatisant. Être pute, moi, ça me plaît, et ce qui me choque, c’est que ça choque. Ce qui est insupportable en revanche, c’est d’exercer ce métier au sein d’un système qui ne veut pas de moi. Qui n’admet pas que nous existions, nous, les putes libres et épanouies. Qui ne veut nous donner aucun droit, aucun statut. Qui ne veut pas nous entendre, nous et nos revendications. Sauf qu’un cri de révolte, ça ne s’étouffe pas. Ce livre en est la preuve.

Coup de cœur pour ce roman graphique, certes toute cela peut paraître un peu fouillis, mais c'est parfaitement volontaire. Ce roman est un cri, un cri du cœur et ce qu'elle nous dit est juste et fort. Le maître mot est le consentement, à partir du moment ou il existe tout est possible, la prostitution n'est jamais qu'un échange de service : sexe contre argent. Et si certaines filles sont forcés à le faire, de même que des gosses sont forcés de travailler dans des ateliers de godasses de sport, eh bien il ne faut pas tout confondre, l'esclavage et le forçage doivent être condamnés, mais ce qui se fait de façon consentie ne regarde que ceux qui le font. Certaines vérités sont aussi énoncés, sur les clients qui sont loin d'être tous des "vilains machistes", sur le rôle social de la prostituions, un métier comme un autre avec ses plaisirs et ses moment chiants (comme les autres métiers quoi…) Merci Klou pour ce cri du cœur !

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