vassilia.net

Je me demandais comment les auteurs en sont venus à écrire des récits érotiques?
Et est ce que vous n'écrivez que ça?
Et comment en êtes vous venus à les publier sur Vassilia?

C'est quelque chose que j'aimerai faire mais que pour l'instant je n'ose pas

Dans mon cas, c'est à la suite d'un topic dans lequel chacun ajoutait un épisode de son choix, je me suis pris au jeu, et à la fin j'étais le seul à écrire sur ce topic et mes petits camarades me demandaient la suite. Du coup j'ai rajouté un peu de cohérence dans l'ensemble, puis Eddy a accepté de le publier.
La principale difficulté que j'aie rencontrée, a été de transcrire clairement la scène ou les sentiments que je voulais décrire, et je me suis rendu compte qu'il fallait laisser plusieurs jours entre 2 relecture pour pouvoir se corriger.

Sinon, question "littérature" effectivement je n'ai écrit que ça.

Ce n'était que difficilement envisageable pour moi, mais j'aurais aimé que quelqu'un me relise et fasse des commentaires avant de publier. Mlle, lance toi, si tu n'essaies pas tu ne pourras jamais savoir. Un exemple Bibi avait commencé à mettre dans la rubrique récits de Vassilia quelques textes, il a été poussé par des commentaires élogieux à poursuivre dans cette voie, et maintenant les récits qu'il nous livre sont d'une qualité bandissime et même si on n'a pas les mêmes fantasmes que lui, impossible de ne pas être excité comme une puce après un de ses textes

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La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln
alors qu'est ce qu'on attend ?

Ben, j’aime bien écrire, j’aime bien « l’érotisme », donc… Mais c’est vrai que c’est la découverte de sites de publication en ligne qui m’a donné le coup de pouce nécessaire (je ne me vois pas écrire pour moi tout seul ).

Je n’écris pas forcément que « ça », mais beaucoup quand même , vu que j’aime beaucoup « ça » !

Et je publie sur vassilia des textes (enfin, un pour l’instant) vassiliens, tout simplement…

Quand tu dis que c’est quelque chose que tu voudrais bien faire, tu veux dire, écrire, ou publier ?

Si c’est écrire, il faut un peu forcer sa pudeur, au tout départ, il y a comme une première forme de matérialisation de ses fantasmes à les coucher ainsi sur le papier (ou l’écran)… En tout cas, c’est ce que j’ai ressenti ! Après, ce n’est qu’une question de temps – et l’écriture en est très gourmande, hélas !

Si c’est publier, ben vas-y, lance-toi ! Allez, hop ! Au pire du pire, tu risques l’indifférence et/ou un assassina critique… Rien de bien grave !

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« La liberté signifie la responsabilité. C’est pourquoi la plupart des hommes la craignent. »
George Bernard Shaw
« des hommes » au sens « êtres humains », hein (sacrée langue française ) !

Mon premier texte date de mes 15-16 ans Il n'est pas publiable sur Vassilia car il ne respecte pas la charte de publication. Je me suis arrêté jusqu'à il y a un peu moins d'un an où j'en ai écris un ou deux
Il y a pour moi une grande différence entre écrire pour soit ses fantasmes, rêves et/ou expériences et les écrire pour que d'autres puisse les lire.

Il n’est peut-être pas publiable sur le site principal … mais sur le forum … je ne pense pas que cela pose un problème.
Dans les sujets sur les croustilleries, les fantasmes, il y a plein de fois où c’est pas très « sexualité alternative » sans que cela ne gène qui que ce soit.
Lance toi, tu vas faire plein d’heureux … à commencer par toi

Il n'est pas publiable car c'est le récit d'une relation entre un homme de 40 ans et une jeune femme de 15 ans :clin:

Je me rappelle avoir tenté le coup avec un texte complètement délirant. J'avais une trique d'enfer en l'écrivant, mais comme je m'y attendais, les autres n'étaient pas du même avis que moi. J'aimerais bien refaire un essai, mais à chaque fois, c'est l'angoisse de la page blanche.

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Kangourophile qui aime les quéquettes pas humaines.
Cupidon vous déteste ? Moi, il se paye ma tête.

Je vais essayer de retravailler l'un de mes textes ce soir. Ce sera la première fois que je laisse quelqu'un le lire

Tu n'est pas obligé de dire que la fille à 15 ans, reste dans le flou. Si tu as des indications qui situe l'age, le collège par exemple, tu peux toujours tourner le collège en centre d'apprentissage ou autre. Evite donc toute allusion directe à l'age.
Je l'ai déjà fait, personne n'est dupe mais personne ne peux prouver.

Ps: par contre il y a des circonstances que l'on ne peux pas contourner, par exemple, les premières masturbations chez un garçon, j'ai un essai impubliable sur ce sujet.

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Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur.

Galileo est-il possible que tu m'envoies ce fameux texte stp? C'est un domaine que je ne connais pas du tout.

Et non je ne changerai pas car justement c'est ça qui m'excitait à l'époque. Pour l'instant ça reste dans mon tiroir :clin:

J'ai écris un petit texte ce soir (3 pages quand même ). J'attends avis, remarques et relecture de la part de mon homme et si j'ai son aval je le posterai

J'ai commencé d'écrire de l'érotique il y a 6 ou 7 ans. A l'époque, je fréquentais un forum sexe sur lequel sévissaient de très belles plumes, et je me suis dis "J'aimerais un jour écrire aussi bien !". A mes débuts, celles-ci m'ont dit trouver mes écrits pas mal du tout, ce qui m'a encouragée à continuer...

Ensuite, j'ai publié quelques textes sur Revebebe avant d'en claquer la porte pour cause de dézingage de textes gratuit de la part de certains critiques -pas lecteurs hein, mais critiques du site- (j'ai souvenir d'un "2" attribué à un texte, avec comme unique justification qu'il était jusque là trop bien noté...), et j'ai atterri ici.

Mais la véritable liberté, je l'ai trouvée grâce aux blogs... Avoir un espace à soi, où l'on peut écrire tout ce que l'on veut sans avoir à affronter la censure, c'est le top ! Et pour info, non je n'écris pas que de l'érotique, même si cette catégorie représente la grosse part.

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Isa
Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne (Chamfort)

Oui et non... Si l'auteur ne se fait pas plaisir en écrivant, cela s'en ressent et il manque alors une émotion au texte (comme un plat sans épices). Je n'ai jamais su écrire ce qui ferait plaisir aux lecteurs, c'est comme cela. Et franchement, c'est tant mieux...



En ce qui concerne l'âge des personnage, ne pas modifier peut parfois se justifier, s'il y a un cadre historique particulier... Une fille qui se mariait avant 15 ans (voire bien avant), au 18 ou 19ème siècle, c'était quasiment normal... La notion de "majorité sexuelle" ne date en France que de 1832 et était alors fixée à 11 ans ! Donc ça me fait doucement rigoler lorsque l'on exige que dans un texte à contexte historique, un personnage ait 18 pour ne pas choquer (d'autant qu'à la même époque, la majorité était à 21 ans voire 25 sous l'Ancien Régime...)

Faire attention oui, pour tout ce qui est contexte contemporain, c'est évident. Mais dès lors que l'on en sort, il faut privilégier la logique, la crédibilité de l'ensemble, et ne pas tomber dans les travers idiots.

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Isa
Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne (Chamfort)

Merci Isa

Ça m'a pris un jour de 1999. J'étais à l'époque critique sur le site de Revebebe et je me farcissais un nombre considérable de nouvelles érotiques, des chouettes, des marantes, des excitantes, des nulles, des prétentieuses. Bref, il y avait certains de mes fantasmes que je ne retrouvais pas, ou plutôt que je ne retrouvais pas de la façon dont j'aurais voulu les retrouver.

Alors je me suis dit : je vais essayer, je m'en souviens, c'était un dimanche matin, j'ai commencé à écrire un truc (que je n'ai pas conservé) le fait de retrouver mes propres fantasmes mis en mots m'a provoqué une érection extraordinaire. J'ai dû m'interrompre pour aller acheter du pain, dans la rue je m'écrivais la suite dans ma tête et l'érection était toujours là.

J'ai ensuite écrit une suite, c'était moins bien (c'est souvent une constante chez les auteurs, ils veulent mettre tellement d'eux même dans leur premier récit que le deuxième fait figure de parent pauvre.)

Car le vrai départ c'est le 3ème récit. C'est une seconde phase, autrement plus intéressante, car au lieu alors de réécrire les mêmes galipettes, on donne de la vie, du caractère, des sentiments aux personnages. On les différencie, on les confronte. Ce ne sont plus des bites ou des chattes ambulantes, mais des êtres humains. C'est dans ces conditions-là qu'après avoir écrit "le bar à travelos", succès inattendu pour lequel je continue à recevoir des mails (on me demande même l'adresse), j'ai écrit ma première nouvelle avec des vrais personnages "Déroutante Rachel".

Depuis j'ai, je l'espère essayé de faire mieux. Mais l'aventure de l'écriture est une drogue, une drogue apaisante, on s'endort avec, on se réveille avec plein d'idées nouvelles.

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L'ordre moral revient, ayons l'air occupé.