Voila une suite à mon histoire qui intéresse, semble t-il Mlle, et peut être quelques autres.
La revanche petit roman. Premier chapitre:bavardages autour d’un repas impromptu
Nous voila donc installés pour manger.
Maria a sorti des hors d’œuvre et de la charcuterie du réfrigérateur, un poulet froid rôti, de la mayonnaise et des fromages, ainsi que deux bouteilles de vin de bordeaux.
« - Vous m’étonnez tous les deux dit-elle.
Toi Sylvianne, pour avoir repêché le poisson, ça mijote quelque chose ; et toi au fait quel est ton prénom, tu n’est plus le poisson maintenant ?
- C’est Marc mon prénom ; je comprends ta surprise j’arrive comme un cheveu sur la soupe, alors que je m’étais promis de ne plus remettre les pieds ici.
Mais le temps a passé, je ne compte pas m’incruster ; c’est juste pour dire bonjour, remuer des souvenirs, dire mes impressions ou mes rancunes, cela sur l’insistance de Sylvianne. »
Un moment de silence s’installe nous commençons à manger, pour rompre ce début de gêne , je reprends la parole.
«- Bon, pour parler franchement, je vous ai à l’époque, en pensée bien souvent traitées, de salopes, jolies mais salopes quoi !
- Ah tu vois dit Maria, comme il parle, nous sommes des salopes le mot est méchant heureusement qu’il a ajouté jolies pour tempérer son propos.
- Oui Maria, mais veux tu satisfaire une curiosité d’homme stupide.
As tu eu du plaisir en mangeant le bandit que tu avais rapetissé ? »
En cet instant Sylvianne s’exclame !
« - C’est quoi ça, tu ne m’avais pas dit que tu avais mangé un petit mec.
- Oui en effet j’ai mangé un petit homme, et pour te répondre Marc ce n’est pas en l’avalant que j’ai eu du plaisir, c’était juste marrant de le sentir glisser dans mon œsophage, alors qu’il remuait encore un peu.
- Non, c’est le lendemain quand j’ai chié que psychiquement j’ai été très troublée en pensant à ses petits os qui probablement étaient enrobés de mes excréments. »
Sylvianne, alors se prends à mugir de rire, en postillonnant autour de son assiette des miettes du pâté dont elle avait la bouche pleine.
« - Ho Sylvianne s’il te plait tiens toi bien, dit Maria, tu mange comme une cochonne.
- Oui c’est en chiant le petit homme, que j’ai eu du plaisir, c’est d’ailleurs pourquoi, Marc je t’avais apporté mon excrément sur un plateau, pour en plaisantant te demander de faire une recherche de son squelette. »
« - Ah d’accord je dis, il me semble d’ailleurs que vous êtes toutes deux, les filles, assez adeptes du plaisirs annal, est ce que cela fait vraiment partie de vos jeux amoureux ? »
« -Sylvianne reprends la parole, elle a fini d’avaler son pâté.
- Mais il veut tout savoir le vilain, tu est bien curieux Marc.
- Oh tu sais, je me moque bien du contenu de vos jeux amoureux, quand je ne suis pas concerné vous pouvez faire tout ce que voulez.
- ce que je viens de dire est une constatation, au souvenir des jeux que vous avez toutes deux pratiqué en abusant de ma petitesse, mais je ne veux pas discuter de ce sujet, mes questions ne sont que simple curiosité.
- j’ai cru comprendre, que les divers comportements de maltraitance envers moi, étaient tous prétexte d’une recherche de plaisirs érotiques inédits, ce n’est plus le moment d’en faire le reproche. »
« - Oui de la curiosité dit Maria, mais je me demande si cette curiosité n’est pas un peu autre chose, Marc je reste toujours un peu surprise que tu aie accompagné Sylvianne ici.
- Depuis ton aventure, appelons les choses ainsi ; tu as repris les dimensions d’un homme ordinaire, tu ne pense tout de même pas partager avec l’une de nous, ou nous deux ensemble des ébats amoureux que je sache ?
- Non Maria je ne pense pas à ce genre d’ébats, je t’ai dit je suis passé pour un bonjour en amitié et un peu pour faire la paix avec toi, avec vous deux.
- Il est vrai que vous êtes des jolies salopes, mais de là à en faire un plan cul, voila cela te va ?»
Moi ça ne me déplait pas d’être appelée salope, dit Sylvianne avec un grand rire, je réponds et pourtant tu est bien la plus grosse, toc !
Tout en bavardant ainsi, les hors d’oeuvres sont mangés, et nous faisons un bon accueil au vin de Bordeaux, une des deux bouteilles est déjà vide.
L’appellation jolies salopes, avait créé un léger froid sur cette sympathique réunion, je m’empresse donc de mettre un souffle plus libertaire sur les principes concernant ma vision des choses du sexe.
« - Oh vous savez les filles, je suis pour la liberté des meurs, et je n’ai pas d’arguments rétrogrades, ni de tabous, que chacun, ou chacune, fasse ce qui lui semble bon, à condition de respecter la liberté des autres.
- Oui je sais dit Maria, et nous n’avons pas, respecté ta liberté.
- C’est du passé Maria oublions je n’en fait plus grief, et peut être bien que j’aurais pris du plaisir à vos jeux si j’avais été votre égal et sous condition de ma dimension d’homme normal. »
« -Mais ce ne serait pas la même chose, dit Maria en riant car dans une dimension d’homme normal Marc, tu ne pourrais pas entrer dans ma chatte ou dans mon cul, et pas plus dans Sylvianne.
- Non c’est vrai, je réponds sur le ton de la plaisanterie, dans la normalité je partagerais vos ébats d’une manière plus extérieure.
- Ah tiens donc moi qui croyais te faire subir des supplices je te donnais donc du plaisir !
- Non dans cet état diminué, je n’avais pas de plaisir. »
Nouvelle période de silence; moment de gêne et de questionnements, je garde mon nez dans l’assiette, nous mangeons, nous buvons, chaque regard croisé est bizarre. Après un temps je dis.
« - Je suis bien content de vous avoir revues toutes les deux, et pour ce sympathique repas, qui marque la relation que nous avons eue tous les trois d’un aboutissement bien charmant, je vais donc rentrer chez moi le cœur plus léger, et qui sait, laisser l’avenir au destin. »
Je prends congé, en embrassant les deux femmes sur les joues, le baiser de Judas, je glisse un regard rapide à Sylvianne car je pense qu’elle m’enverra d’autres mails si elle persiste dans ses projets.
A suivre
_________________ Les gens qui ont peu d'affaires sont de très grands parleurs : moins on pense, plus on parle. Montesquieu
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