Citation :
Paris – Toilettes publiques
Elles sont où ?
Sans parler du temps des vespasiennes, le temps n'est pas si lointain où les toilettes publiques étaient un repaire béni pour bitophile averti.
Il y avait deux méthodes
Méthode 1 : (Passive) On pisse dans l'urinoir en se mettant légèrement en retrait de façon à ce que les voisins de gauche et de droite puissent voir la quéquette. Si on a fini de pisser on se branle doucement. Au bout de quelques minutes, soit une main va vous saisir la bite, soi, l'un de vos voisins va aussi se mettre en retrait pour vous montrer la sienne. Je vous laisse imaginer la suite.
Méthode 2 : (Active) On repère un mec qui se branle dans un urinoir, on se met à côté, on sort la sienne (de bite) et on attrape celle du gars.
Tout cela allait assez vite, ça se terminait parfois en trio, certains allait en cabine WC pour se finir dans l'intimité, les fellations n'étaient point rares et j'y même vu un type se faire sodomiser.
Mais ça, c'était le passé, la gare du Nord a confié ses nouvelles toilettes à un sous traitant (c'est 1 euro pour aller pisser) Il parait qu'il s'y passe encore des choses le matin avant 8 heures (mais ce n'est plus mes horaires) Les autres gares, je ne sais pas
Les lavatories de la ville de Paris situés dans le métro ferment les uns après les autres (Ah, le bon temps de Havre-Caumartin)
Que sont devenus ces endroits ? Qu'est ce qui les remplace ?
Et bien nos villes "s'hermétisent" à ce genre de pratiques au profit d'une pseudo hygiène, ou stérilité relative.
Les aires d'autoroute restent à mon humble avis l'endroit de référence de ce mode de "chasse". Le coup d'œil équivoque, la rotation du bassin pour se présenter, un signe de tête, puis soit la cabine derrière, soit les fourrés dehors (merci le sud de la France !). J'y ai passé quelques heures, empruntant beaucoup l'autoroute à un moment; j'y appliquais les deux méthodes décrites, elles offrent l'avantage de savoir à quoi et/ou à qui on a affaire (s), et de choisir directement sur pièce.
On va dans le même sens, on a (presque) tous un horaire à respecter, pas de perte de temps. Tard le soir, voir la nuit, lorsque je tombe sur de beaux mecs bien bâtit, je me laisse alors volontiers glisser sur leur vît, au propre comme au figuré.
Mais pour en revenir au sujet, j'adore ces endroits pour leur efficacité. J'adore ces hommes en costard, bien propres et parfumés, qui débarquent presque en courant de leurs voitures. Ils ne s'approchent jamais trop près des "tasses" pour ne pas se salir, s'exhibent volontiers au passage, et bien souvent déchargent abondamment entre mes lèvres quelques minutes plus tard, et repartent détendus.