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Paris – Toilettes publiques

Elles sont où ?

Sans parler du temps des vespasiennes, le temps n'est pas si lointain où les toilettes publiques étaient un repaire béni pour bitophile averti.

Il y avait deux méthodes

Méthode 1 : (Passive) On pisse dans l'urinoir en se mettant légèrement en retrait de façon à ce que les voisins de gauche et de droite puissent voir la quéquette. Si on a fini de pisser on se branle doucement. Au bout de quelques minutes, soit une main va vous saisir la bite, soi, l'un de vos voisins va aussi se mettre en retrait pour vous montrer la sienne. Je vous laisse imaginer la suite.
Méthode 2 : (Active) On repère un mec qui se branle dans un urinoir, on se met à côté, on sort la sienne (de bite) et on attrape celle du gars.

Tout cela allait assez vite, ça se terminait parfois en trio, certains allait en cabine WC pour se finir dans l'intimité, les fellations n'étaient point rares et j'y même vu un type se faire sodomiser.

Mais ça, c'était le passé, la gare du Nord a confié ses nouvelles toilettes à un sous traitant (c'est 1 euro pour aller pisser) Il parait qu'il s'y passe encore des choses le matin avant 8 heures (mais ce n'est plus mes horaires) Les autres gares, je ne sais pas

Les lavatories de la ville de Paris situés dans le métro ferment les uns après les autres (Ah, le bon temps de Havre-Caumartin)

Que sont devenus ces endroits ? Qu'est ce qui les remplace ?

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Elle était tellement plate que je me suis demandé si elle n'avait pas laissé ses seins au vestiaire...

On les appelait les tasses, c'était la période agréable où les risques n'étaient pas importants.
Il m'arrivait de fréquenter ces lieux non pas pour uriner, mais pour toucher, branler. Je choisissais le wc du milieu et j'attendais que les habitués accèdent à la tasse et là les combinaisons étaient nombreuses.
Je passais des soirées à aller de vespasienne en vespasiennes

Je ne me rappelle pas si on les appelait les tasses, mais c'était le rendez-vous des soupeurs. Je me souviens quand j'avais une douzaine d'année, en allant pisser dans les vespasiennes, je me demandais quels étaient ces dégueulasses qui gâchaient le pain en le jetant dans la rigole par où coulait l'urine. On m'aurait expliqué pourquoi à l'époque, je suis persuadé que je n'y aurais pas cru

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La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln
alors qu'est ce qu'on attend ?

Ha oui! Les soupeurs. Il y a bien longtemps que je n'avais pas entendu ce terme.

J'ai découvert cette pratique il y a un sacré bout de temps déjà, avant même de m'intéresser aux jeux de l'uro. Je crois, si ma mémoire ne me joue pas de tour que c'était dans un "Brigade mondaine". Collection que je lisait beaucoup à l'époque.

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".

et le rapport avec le pain ?

Coucou Dudule

Le rapport est tout simplement que les soupeurs mettaient des morceaux de pain dans les vespasiennes (les "tasses") et les récupéraient ensuite pleins d'urine pour les déguster

J'ai connu il y a quelques années un "soupeur" raffiné qui adorait que je fasse sur des biscuits

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Kenavo

Merci de faire mon éducation, Grand Timonier !

Ah, c'est le privilège de mon grand âge !

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Kenavo

J'ai lu que le grand (par le talent) Toulouse Lautrec, parmi pas mal d'appétits non conformistes avait celui-là;

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La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln
alors qu'est ce qu'on attend ?

Merci pour toutes ces explications

j'avais entendu, pain, pissotières mais je en faisais pas le lien.

Ca fait bien longtemps que je n'avais plus entendu parler des "soupeurs".

Au risque de passer pour un naïf, je me suis toujours demandé si c'était une légende ou une réalité. Ca existe vraiment ?

Je n'ai eu que bien peu d'occasions de jeux uro, et ça peut être très agréable. Mais l'idée du pain qui a trempé toute la journée... glups !

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"Chaque femme mérite un homme qui ruine son rouge à lèvres, mais pas son mascara" Edith Head

Je n'ai jamais assister à une dégustation, mais je me rappelle qu'on trouvait très souvent du pain dans la rigole des vespasiennes et je me demandais à l'époque qui pouvait bien avoir l'idée de gâcher régulièrement du pain de cette manière. Je n'en ai appris le but que bien plus tard

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La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln
alors qu'est ce qu'on attend ?

Le pain, c'est meilleur dans la fondue savoyarde!

Et bien nos villes "s'hermétisent" à ce genre de pratiques au profit d'une pseudo hygiène, ou stérilité relative.
Les aires d'autoroute restent à mon humble avis l'endroit de référence de ce mode de "chasse". Le coup d'œil équivoque, la rotation du bassin pour se présenter, un signe de tête, puis soit la cabine derrière, soit les fourrés dehors (merci le sud de la France !). J'y ai passé quelques heures, empruntant beaucoup l'autoroute à un moment; j'y appliquais les deux méthodes décrites, elles offrent l'avantage de savoir à quoi et/ou à qui on a affaire (s), et de choisir directement sur pièce.
On va dans le même sens, on a (presque) tous un horaire à respecter, pas de perte de temps. Tard le soir, voir la nuit, lorsque je tombe sur de beaux mecs bien bâtit, je me laisse alors volontiers glisser sur leur vît, au propre comme au figuré.
Mais pour en revenir au sujet, j'adore ces endroits pour leur efficacité. J'adore ces hommes en costard, bien propres et parfumés, qui débarquent presque en courant de leurs voitures. Ils ne s'approchent jamais trop près des "tasses" pour ne pas se salir, s'exhibent volontiers au passage, et bien souvent déchargent abondamment entre mes lèvres quelques minutes plus tard, et repartent détendus.

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Und lieben will ich ! Lieben, bis mir das Fleisch von der Seele fällt.
Konstantin Wecker (Lieber Gott)

Remarque sanitaire

Autant l'urine est stérile quand elle est fraîche (sauf en cas d'infection urinaire), autant l'urine vieillie est fermenté et devient un nid de bactéries.
J'avoue ne pas comprendre comment les soupeurs ne finissaient pas par avoir des problèmes de santé.
Si quelqu'un pouvait nous éclairer su ce point...

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L'ordre moral revient, ayons l'air occupé.