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Fin juin, nous sortons d’un petit restaurant de la place Maubert. Notre dîner fut animé par une conversation sur les échanges énergétiques entre les êtres humains, des communications qui échappent parfois plus ou moins à notre univers rationnel. Nous, moi-même et mon meilleur ami ; alors je lui propose d’aller prendre un verre dans un pub de Saint Germain où des groupes de jazz se produisent.
Nous remontons le boulevard lentement. Arrivés rue du Sabot nous descendons deux marches pour pénétrer dans le bar. La lumière réfléchie sur le velours rouge, le comptoir en acajou, créent une atmosphère où les visages donnent l’impression d’être bronzés.
Peu de monde à cette heure tardive, pas d’orchestre, seul un pianiste joue un air de Stan Getz. Nous nous asseyons sur les hauts tabourets, et poursuivons notre dialogue qui a évolué sur la peinture, l’art de traduire la lumière.
A l’extrême gauche un couple semble regarder s’écouler le temps. Peu à peu je me sens observé, je cherche l’origine de cette sensation. Pas de doute, la femme du couple nous regarde, je perds un peu le fil de notre conversation, j’en fais part à mon compagnon, mes yeux se dirigent vers cette personne. Elle vient de changer de position comme pour mieux nous voir, je distingue qu’elle tire un bref instant sur sa jupe pour la faire descendre un peu, elle est bien courte en effet. Nos regards se croisent, un sourire s’esquisse.
J’éprouve le besoin de bouger, une certaine façon d’oublier que dans cette situation mon désir habituel d’agir est impossible à assouvir. Je me lève et me dirige vers les sanitaires situés au deuxième étage. Une fois encore mes yeux croisent ceux de cette belle inconnue, ils sont verts et son sourire cette fois est franc.
Alors que j’arrive au premier totalement vide à cette heure, je l’aperçois derrière moi, avant d’entamer la montée au second je lui fais remarquer un peu à la cantonade qu’ici ça se mérite.
Un petit oui, timide, filtre entre ses lèvres.
Enfin arrivé je pousse la porte marquée Gentlemen, J’entends une fraction de seconde pus tard la porte voisine pivoter sur ses gonds. Un petit moment passe, je sors, l’alcool peut être, me permet de m’enhardir, je ne peux pas partir ainsi. J’ouvre à mon tour la porte Ladys, on tire la chute, la porte des toilettes s’ouvre.
La femme sort, une fraction de seconde elle semble surprise, aussitôt je lui souris une fois encore.
Je me dirige vers elle bras ouverts, elle s’y love. Je passe ma main dans ses cheveux blonds courts, redescends sur sa poitrine, à travers son chemisier blanc l’extrémité de ses seins pointe, je les caresse, ils sont fermes et libres dessous. Ma main descend sur son ventre, la sienne sur mon pantalon. Ma main glisse sur sa cuisse, sa jupe est courte, très, ma main entre en contact avec sa peau, remonte vers son sexe je le découvre glabre et nu. Elle a déboutonné mon jeans et sorti mon membre. Je sens ses lèvres intimes généreuses et humides.
- Ah vous aussi, jeune homme, sans culotte !
Sa main se referme sur mon vit au gland maintenant turgescent. Elle le serre, touche mes bourses fermes gorgées de foutre.
Mes doigts apprécient la dureté soyeuse de son petit bouton.
- Et oui, Mademoiselle ! Nous ne pouvons pas rester ici, voulez vous venir prendre une coupe chez moi avec votre …mari ?
- Bien volontiers.
Nous redescendons et exposons à nos compagnons respectifs notre proposition. Alors nous dirigeons vers mon appartement voisin.
Lorsque nous nous quittons tous les quatre, ivres d’une jouissance des sens, le soleil est levé depuis plusieurs heures.