Sergio, je crains que si sa femme ne supporte déjà pas de faire l'amour la lumière allumée, cela va être compliqué pour envisager des pratiques plus "exotiques".
Pour des tas de femmes, simplement caresser l'anus de leur partenaire équivaut déjà à les soupçonner (oh le vilain crime !!!) d'homosexualité. Autant dire que le Diable vient d'entrer dans le sacro-saint lit conjugal.
Pour en revenir à l'interrogation de vakamoy, je crois qu'effectivement les saunas gay sont un lieu propice à la découverte de ses limites sur le sujet.
Pourquoi envisager tout de suite une fellation à quelqu'un d'autre ou bien directement une sodomie ?
Il se trouvera sans aucun doute un ou des partenaires avec qui il pourra échanger en toute simplicité, dire qu'il s'agit d'une première fois ou d'une découverte et qui accepteront de se montrer attentionnés et prudent dans les actes.
Les saunas ne sont pas systématiquement (même si cela existe, c'est évident) plein de satyre qui se promènent la b....e à la main en essayant à toute force de la caser dans un orifice disponible.
Des caresses manuelles, des intromissions prudentes de doigts ou de petits gods, brefs des subtituts qui permettront de s'habituer et à l'idée et à l'introduction d'un corps étranger et qui permettront aussi de prendre confiance en soi avant le grand saut : une relation sexuelle complète avec un autre homme, connu c'est mieux si on veut passer par l'étape fellation, ou inconnu mais alors ultra safe.
De la même manière qu'une sexualité hétéro ne se construit pas et ne se vit pas en un jour à partir du moment où l'on démarre sa vie sexuelle, une sexualité alternative demande du temps pour être apprivoisée, comprise, appréciée.
Revenir chez soi avec des douleurs, des saignements et/ou des doutes sur une éventuelle maladie du partenaire ne me parait pas la meilleure façon de vivre pleinement quelque chose qui est déjà difficile à gérer pour soi même.
So keep cool and be careful