vassilia.net

Bonjour...

Un souvenir que je souhaite partager avec vous, qui sait s'il ne pourra pas permettre des échanges.

J'ai eu une Maîtresse pendant neuf mois, en virtuel, sur la période 2014 2015.
Celle ci me nommait " sous merde", pour l'anecdote, sur cette période, ce nom a été écrit 1464 fois dans nos dialogues.

Mais j'avais un peu de mal à l'assumer, auprès des autres Maîtres ou Maîtresses avec qui j'avais l'occasion de parler. Un jour, sans penser aux conséquences, j'ai dit cela à ma Maîtresse qui m'a répondu immédiatement :

" Tu dois assumer ton nom, sous merde. Tu vas me copier cent fois " je suis fier d'être une sous merde, soumis à ma Maîtresse". Avec pinces aux tétons et au sexe".

J'ai obéi, ce fut difficile et long, puisque j'y ai passé deux heures quinze. Mais quel plaisir de satisfaire sa Maîtresse, comme je l'ai fait quand je lui ai envoyé des photographies pour prouver que j'avais réellement tout écrit.

Je précise enfin que ce nom de sous merde me plaisait beaucoup en soi. Les premiers jours, le lire me suffisait pour prendre mon plaisir, vu que j'ai toujours aimé le pouvoir humiliant des mots.

Et vous, assumez vous facilement votre nom ou votre condition auprès de Maîtres ou Maîtresses ?
Salutations respectueuses.

Assumer ce que l'on est, oui.
encore faut-il ne pas laisser l'autre ne pas respecter l'être humain à qui il s'adresse
et le dévaloriser totalement. Ce sont la des pratiques qui peuvent détruire celui qui subit
ce qu'il croit être un plaisir mais qui risque d'en souffrir quand tout s'arrête ou quand elle
s'aperçoit qu'elle n'a pas été respectée.

La frontière entre ce qui plait et ce qui détruit est infime et il faut rester vigilant.

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".

Je comprends ce que vous exprimez, c'est très utile de le le dire, je pense...Après me concernant, je connaissais cette femme depuis un an. ( je dis femme car elle n'avait pas encore le statut de Maîtresse) ! Elle me connaissait très bien, et sur mes plaisirs et sur mes peurs. Du coup, concernant ce nom de soumis, elle savait tout le bonheur que j'allais y trouver. Ne pas l'assumer auprès d'autres relevait plus d'une peur ponctuelle.
Mais je pense que chaque soumis a ses propres leviers pour être épanoui, et que ce qui me plaisait pourrait ne pas plaire et même blesser d'autres soumis. D'où la notion de dialogue qui me semble essentielle, voire remplir une check list. Non pas pour imposer des choix, mais fixer les limites et obéir par la suite, ce qui n'empêchera pas éventuellement d'aller plus loin par la suite.
Salutations respectueuses.

Avec cette phrase, on peut comprendre que ce qui s'est passé entre ta
maîtresse et toi était dans une entente de ce que tu souhaitais et de ce
qu'elle acceptais. A partir de la, vous étiez sur la même longueur d'ondes.

Ce n'est pas toujours le cas, hélas. D’où mon message précédent.

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".

Bonsoir à vous... En effet, nous étions sur la même longueur d'ondes, ça ne veut pas dire que tout était facile pour moi, mais sincèrement, je n'ai pas à me plaindre de ces neuf mois. Mais du coup, je suis facilement surpris quand sans me connaître, on prend contact avec moi en étant insultant, vulgaire pour me dire que je dois me soumettre. Je comprends le côté faux de tels messages, et étant donné les difficultés dues à ma santé, je ne saurais me soumettre sans un dialogue établi auparavant. Mais je vous rejoins dans le sens où on peut être piégé, et la relation peut faire plus de mal que de bien. Après, pour mon cas personnel, j'affirme que je me suis toujours senti respecté avec cette Maîtresse, et ça m'a permis de me dépasser. j'en tire encore du plaisir trois ans après.
Salutations respectueuses.