Hier, mardi 10 avril, 22h4...
Je monte me coucher, après une journée harassante.
Ma compagne et soumise (occasionnelle) est déjà endormie, paisible et silencieuse, à moitié cachée sous la couette duveteuse qui dissimule nos étreintes à la lumière de l'astre lunaire.
Je regrette de la voir assoupie, j'aurais aimé qu'elle satisfasse une envie aussi subite que violente que la vue de sa poitrine sortant de son décolleté offre à mes yeux picotant de fatigue.
Je décide malgré sa non présence consciente, que je ne puis rester ainsi, le chibre à l'air, tendu fièrement, patient, mais pas trop.
Je me mets à genoux, sur le côté gauche de ma dulcinée.
Elle, étendue, endormie, un sein dehors, l'autre presque, a les jambes légèrement écartées.
Elle a les bras le long du corps.
De ma main gauche, je pars à la rencontre du mamelon découvert, espérant y voir rapidement une tension palpable, un téton désireux.
Je malaxe le sein, profite de la douceur de cette peau flasque et si sensuelle.
Je bande, et ma main droite me prend en main, s'attarde quelques secondes sur les bourses, puis se saisit de mon sexe.
Je commence à me branler, doucement, en silence, tout en palpant le sein, dont je sens durcir peu à peu la protubérance tant désirée.
Puis je dirige mon gland vers cette tension, venant le caresser, l'y presser.
Ma main gauche, quant à elle, ne reste pas inactive. En effet, après être venue s'humidifier prestement sue ma langue, elle prend subrepticement la direction du voile protecteur formé par la culotte légèrement transparente de la femme de vie.
Négligeant ce frêle rempart, elle se glisse entre le tissu et la peau du bas de ventre, pour venir saluer la toison peu fournie du royaume des promesses.
Là, elle se tend, et vient se poser sur la fente en sommeil de ma belle endormie.
Pendant ce temps, je me branle, un peu plus nerveusement qu'à peine quelques secondes auparavant.
Ma main gauche devient téméraire.
Elle vient presser son majeur sur la fente, la faisant profiter de l'humidité récupérée quelques instants auparavant sur ma langue.
Puis le doigt rentre. Il s'insinue, redécouvre l'endroit, s'y promène, y tourne, contemple, inspecte ...
Ma main droite s'active de plus en plus fébrilement sur ma bite tendue, envieuse de se délester de sa semence pesante et encombrante.
Mon index gauche a rejoint le majeur, trouvant le temps long de ne point le voir revenir. Le majeur décide de lui faire faire le tour du propriétaire.
Ma chérie, toujours endormie, me semble t'il, pousse quelques légers soupirs d'aise. J'espère que mes gesticulations viennent peupler ses rêves de légèretés érotiques. J'espère aussi faire partie de ses légèretés ...
Je sens le plaisir monter, dans mon membre tendu, et ma masturbation commence à devenir nerveuse.
Je retire ma main gauche de la chatte de mon amour, et l'amène à bouche. Je me délecte de son parfum enivrant, sensuel, sexuel.
Et là, sans prévenir, alors que je me rêve, prenant sans préambule ma compagne par le cul, que la jouissance se fait mienne.
Mon corps se tend, et avant que j'aie pu faire ou dire quoi que ce fût, je jouis à longs jets le plaisir de mon désir.
Je suis pris entre le plaisir de la jouissance, et la quasi honte de voir mon sperme se répande en jets onctueux sur le sein découvert et le visage de ma tendre aimée, qui, pour le coup, ouvre un œil épargné par ma prolifique éjaculation, pour assister, incrédule, à la fin de mon orgasme.
Je suis interdit, interdit, et confus.
Elle perçoit mon désarroi, et plutôt que de sauter sur l'occasion pour partir en engueulade, elle se redresse, me regarde, ne dit mot, et me prend en bouche, pour me nettoyer.
Je n'aurai de meilleur tenue, pour respecter les codes de la bienséance dont je suis coutumier, que de lui faire la même chose, et lécherai son corps, là ou je l'ai souillée.
La suite est une bien autre histoire ...
_________________ "Un plaisir partagé est un plaisir réussi."
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