vassilia.net

Voila un post que j’ai mis longtemps à faire.
Je voulais prendre le temps de faire un post non bâclé. De plus depuis peu, le mari candauliste est sur le site vous l’avez compris, il s’agit de preteur dont vous avez pu lire quelques posts et qui se régale à nous lire (m’as t il dit). Et de sa belle (son épouse) que vous avez pu admirer lors de quelques posts.
Tout d’abord notre première rencontre racontée dans le post le fist au masculin [note Golum, l'adresse qui était donnée par CS31 a disparu avec le crash] (post du Mar 08 Juil 2008, 22:37) ou bien avec quelques photos sur mon blog : http://cplsm31.canalblog.com/archives/2 ... 36523.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Comme cela est dit : « C'est un couple rencontre sur le site SM sur lequel nous faisons la plupart de nos rencontres, ils se décrivent comme très sexuels (ce qui nous convient bien...) ont un peu peur que cela ne "colle pas" car notre profil laisse penser que nous sommes plus SM (C'est une impression que les gens ont car nous avons certaines pratiques souvent considérées hard). Cependant nous avons, les uns et les autres, été chaudement recommandés les uns aux autres par un couple d'amis communs. » Ce jour là, après le fist de Melissa elle et moi avons fait l’amour devant Cruella et preteur.
Bref très bon contact, promesses de se revoir. Ils sont beaucoup moins SM que nous, mais le courant passe bien.

Cependant, nous sommes deux familles avec des enfants : pas facile de se ménager des moments où nous sommes tous les 4 disponibles ! Cependant le contact est vraiment pris : même si les rencontres sont rares, preteur et moi avons beaucoup de conversations sur msn, nous apprenons à nous connaître à nous faire confiance (grandement aidés en cela par nos amis communs qui, je ne sais pas ce qu’ils disent de nous, mais nous disent tout le bien qu’ils pensent de preteur et Melissa).
Nous arrivons quand même à nous croiser un peu à des soirées (plutôt SM) organisées par d’autres amis communs. Enfin, nous arrivons à organiser une après-midi à 4 basée sur l’échangisme. Preteur a une faiblesse pour Cruella et ses formes et voudrais développer avec elle une réaction. Cependant Cruella malgré tous ses bons cotés n’est pas libertine et n’a pas envie de continuer dans cette voie-là. Depuis, Cruella croise Melissa et preteur dans des soirées SM, mais nous n’avons plus eu de relations ou rdv tous les 4.
Cependant, Cruella n’a aucun problème à ce que je les fréquente. Preteur et moi continuons à développer notre complicité. Entre autres nous rédigeons à deux un document qui formalise (presque dans le style d’un « contrat » BDSM mais pas tout à fait) la relation qui lie preteur et Melissa.
Je ne sais plus comment cela est amené, toujours est-il que un après-midi j’emmène Melissa au sauna sans preteur. Un récit avec quelques photos ici http://cplsm31.canalblog.com/archives/2 ... 62470.html" onclick="window.open(this.href);return false; . Ce qui est à retenir c’est la manière dont cela se passe bien et l’objectif qui était : « Elle n'est pas souvent dans de telles situations sans son mari. Nous sommes tous les 3 d'accord que je dois l'aider à se lâcher, mais en même temps il est très important que je veille sur elle. ». Cela était certainement un déclic. Peu de temps après preteur me demande si je suis prêt à devenir son amant régulier.
Bien sur j’accepte !
Nous commençons une relation d’amant et maîtresse presque classique (je dis presque classique car preteur est bien sur au courant et aime à nous regarder). Tout se passe très bien et je l’illustre par uen phrase écrite sur mon blog : « Et elle regarde preteur avec des yeux pétillants. Quelle belle complicité que ces deux là. Je suis heureux que nous nous voyons et re-voyons régulièrement. »

Bien sur Melissa et preteur connaissent toutes les facettes de ma sexualité et petit à petit notre relation de « amant-maîtresse vanille » évolue en y ajoutant quelques épices :
J’emmène mes gods et les utilise sur Melissa
J’emmène mes gods et Melissa les utilise sur moi
Melissa me fiste
Durant tout ce temps là, preteur regarde et prend beaucoup de plaisir.
Puis petit à petit, il me fait comprendre (et parfois me dit clairement) que « nous regarder c’est bien, mais on pourrait y ajouter de l’humiliation ». Et peu à peu nous glissons vers du cuck-holding. Aux humiliations verbales s’ajoutent (sur preteur) des mises de cage de chasteté, mise de cagoule, de bandeau sur les yeux. Nous l’attachons sur une chaise avec cagoule et poids sur les testicules... Bref nous ouvrons nos horizons !
Dans le même sens de l’évolution, je fais découvrir à Melissa les joies de l’uro (active ou passive), les joies de me fister de plus en plus souvent. Dès fois preteur (qui se lève tôt le matin pour travailler) est au lit tout seul et moi avec Melissa dans le salon puis dans leur lit à coté de lui. On est même arrivé dans nos jeux au point ou, pendant que preteur était au travail j’ai rejoint Melissa sachant qu’il allait arriver et nous « surprendre ». Nous lui avons cependant laissé un petit mot disant en gros « qu’il était cocu mais que pour un petit baiseur cela était normal, et que nous volions que en silence il vienne nous observer mais que si il devait parler, nous serions obligé de le bâillonner, si il bandant, obligés de lui mettre la cage de chasteté, et que ... ». Si certains d’entre vous sont interessés et que preteur le permet, je posterai le texte.
Bien sur un tel texte sorti du contexte parait certainement « inutilement cruel » c’est à voir comme le point ou l’on en est dans la relation, comment la confiance s’est construite comment nous apprenons tous les 3 à accepter les plaisirs des autres. Nous sommes suffisamment confortables les uns avec les autres pour que j’ai fait ce texte sans le prévenir.

Juste avant la conclusion et pour ne pas finir sur une note négative je voudrais dire que la partie la plus difficile (je trouve) est que « nous évoluons et construisons notre confiance à 3, mais il y a 4 parties prenantes dans cette aventure ». Parfois (bien que je lui raconte) Cruella est en décalage (pas en décalage dans le sens ou elle désapprouverait) dans le sens où elle n’a pas la teneur de toutes nos conversations et la complicité. Et, typiquement, pour le passage sans capotes, alors que nous avons fait cela dans les règles (tests, qu’est ce que ca veut dire pour chacun de nous, quelles sont les règles que l’on applique etc etc) Cruella n’avait pas suivi tout cela et a mis son véto. Cela a provoqué une crise majeure dans notre relation à 3 car pour Cruella c’était juste un manque de détails, et Melissa et preteur l’on ressenti comme un manque de confiance. Finalement ca c’est arrangé, je cite ce moment pour ne pas donner une image « tout est rose tout le temps ».

Vous l’avez compris il y a quelques mois après tests et engagements réciproques, nous sommes passés « sans capote ». Cela rends les choses beaucoup plus facile (pour moi rougir) et ouvre de nouveaux horizons (j’ai récemment uriné DANS Melissa).
Enfin j’arrive à la conclusion : je crois que nous vivons tous les 3 une expérience extrêmement riche, faite de complicité de plaisirs partagés. Je vis ma partie « libertine » de manière sereine, sécurisante. Du point de vue de Cruella c’est aussi rassurant (elle les connait). Du point de vue de preteur et de Melissa, je ne vais pas commenter à leur place. La vie (professionnelle, couple famille) fait que les plus gros problèmes que nous rencontrons sont des problèmes liés à la disponibilité des uns et des autres. Mais point de vue plaisirs, exploration de nouveaux plaisirs, ouverture aux plaisirs de l’autre même si ce ne sont pas les vôtres : C’est vraiment fantastique.

Claire et Vincent sont ensemble depuis 17 ans, et depuis sept mois expérimentent le candaulisme : elle fait l’amour à un autre homme devant son mari, dont c’était le fantasme. Ils racontent.

« On n’a pas énormément d’expérience... », me prévient Claire (les prénoms ont été changés). Nous sommes assis dans leur salon, une grande pièce lumineuse et colorée dans une ville du centre de la France. Des jouets multicolores jonchent le parquet, il y a des piles de BD et des photos de leurs quatre enfants.

Claire et Vincent nous ont écrit pour raconter leur vie de « candauliste ». On a dû chercher sur Wikipédia ce que ça voulait dire : ce sont des gens qui prennent du plaisir à voir leur partenaire faire l’amour avec quelqu’un d’autre. Pour ce couple d’une quarantaine d’années, c’est surtout, comme dit Claire, « une question de plaisir partagé. On le partage à deux et on le partage à trois. »

Ça fait déjà 17 ans qu’ils sont ensemble. « Au début je pensais que ça n’allait pas durer longtemps, je ne voulais pas quelqu’un au travail », raconte Claire. « Oui et puis tu voulais un brun sans lunettes... » rigole Vincent. Leur complicité est évidente, et leur expérience du candaulisme avant tout une histoire d’amour. C’est pourquoi cette vie de baise sera à deux voix.
« Rien à voir avec de l’ennui »

D’emblée, ils précisent : « Ça n’avait rien à voir avec un ennui dans notre vie sexuelle. C’était vraiment un fantasme : tu peux avoir la vie sexuelle la plus débridée que tu veux, ton fantasme tu l’auras toujours. »

Claire. On a fait des enfants très vite : on a décidé d’avoir un enfant six mois après s’être connus, et on en a eu trois en cinq ans. Ça m’a toujours un peu peinée : je trouvais qu’on n’a pas eu de vie de couple. Et puis il y a sept ans, on a eu des problèmes de couple : j’ai trompé Vincent, Vincent m’a trompée. On a été voir un psy de couple, on s’est mariés... A ce moment-là, c’était « Soit on se marie, soit on se sépare ». Et on a eu notre dernière fille , on a repris le dessus.

Vincent. Quand Claire m’a trompée, je me suis rendu compte que je n’arrivais pas à être jaloux. Mais je voulais tout savoir. C’est à ce moment-là que l’envie s’est matérialisée.

Ils nous est arrivé de vivre quelque chose de ce type. Ma femme et un partenaire derrière s'amusaient pendant que je conduisais dans les bouchons franciliens du soir. Je n'avais pas grand chose à voir dans la nuit, quelques fois, le regard de ma chérie éclairée pendant qu'elle se faisait lutiner. Notre pauvre complice était mal installé entre les banquettes avant et arrière mais il semblait ne pas vouloir la cher l'abricot juteux proposé.

Thierry Ardisson, sur C8, a abordé cette pratique dans sa nouvelle émission en invitant un couple pour évoquer leur façon de le vivre. C'était en septembre 2016.

https://www.youtube.com/watch?v=5cod0EGZEg4" onclick="window.open(this.href);return false;