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Ce récit vaut surtout par son style, très personnel, très cinématographique, on regrettera les digressions de toutes ordres (politiques, familiales et que sais-je encore qui en parasitent l'érotisme)
Encouragement ! Néanmoins.

La cabine d'essayage: 1 - Thank You Mister OBAMA par Pateric

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Elle était tellement plate que je me suis demandé si elle n'avait pas laissé ses seins au vestiaire...

Très très agréable séance d'essayage de jean's dans une boutique
Une des meilleures scène Bi que j'aie lue, écrit en bon français, quasi cinématographique comme le dit Valentin mais bon sang que c'est long à venir, la moitié du récit de ballade en vélo dans un Paris bloqué manque singulièrement d'intérêt, ou plutôt est affaibli par des digressions sans grand intérêt pour le lecteur. Encore une fois je rejoins Valentin, j'ai voté "un très bon récit" mais il manquait peu de choses pour que la note ne fut meilleure.

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La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln
alors qu'est ce qu'on attend ?

Cabine d'essayage - chapitre 2
Je n'ai rien contre les digressions, encore faut-il que ça intéresse le lecteur, et là vraiment… (mais je ne voudrais pas non plus être méchant). Vous allez me dire c'est bien écrit, c'est déjà ça… même pas, maitrise la langue ne suffit pas, encore faut-il savoir raconter ce qu'on a envie de raconter et à ce moment-là on ne s'embarque pas dans des dialogues dont je vous présente un court extrait :
- J'adore tes yeux lorsque ces paillettes d'or viennent à les incendier. - Me dit-il doucement :
- Elles, elles ne mentent jamais. Et leur nombre me dévoile toujours la force de tes désirs. -
Vous en connaissez, vous des citoyens qui parlent ainsi ?
Quant à l'érectomètre, il est resté plat.

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Elle était tellement plate que je me suis demandé si elle n'avait pas laissé ses seins au vestiaire...

La cabine d'essayage, chapitre 3
Je ne suis pas arrivé à m'intéresser à ce chapitre.
Je l'ai déjà écrit mais j'aime à le répéter : savoir manier correctement la langue ne suffit pas pour bien raconter une histoire (quelle soit érotique ou pas, d'ailleurs)

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Elle était tellement plate que je me suis demandé si elle n'avait pas laissé ses seins au vestiaire...

Je sais, c'est tellement facile de critiquer, comme on dit "la critique est facile…), mais bon, là j'ai eu envie de réagir :

Ce texte est ambitieux, et cela ne peut être un reproche. Il est sain que ce site propose des textes "différents" de par leur style ou leur construction.
Cependant la recherche de la qualité (j'allais dire de l'effet) littéraire ne doit pas avoir pour effet d'opacifier la narration.
Quand je lis Françoise Rey, Pierre Louÿs, Emmanuelle Arsan, Régine Desforges et plein d'autres, non seulement j'apprécie la qualité littéraire, mais je suis l'histoire et accessoirement je bande (parce que c'est aussi fait pour ça)
Je ne suis pas là pour démolir un auteur, mais pour dire ce que je pense d'un texte.
Alors, cette cabine d'essayage, je la trouve mal écrite, (les phrases sont trop longues, les apartés inopportuns (pour ne pas dire inintéressants), les dialogues mal construits (parfois on ne sait plus qui dit quoi). Quant à l'érotisme il est tellement dilué qu'il devient totalement inefficace. En résumé ce texre me parait totalement indigeste
Si je peux me permettre de donner un conseil à l'auteur (si toutefois il passe par ici) c'est de lire ceci :
Petits conseils pour réussir une histoire érotique par Niko

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Quand on est jeune, c'est pour la vie ! (Georges Clemenceau)

La cabine d'essayage, chapitre IV

Exemple de phrase :
"Nous en étions arrivés à ce que, allongée, les épaules en équilibre au bord d'un coussin du canapé, après que j'eusse forcé mon amant à se redresser sur ma bite, que je le burinasse de mes déhanchements sans autre prévenance que d'atteindre l'instant où il grogna en gesticulant comme un possédé du démon s'agite, et que dans ma main caressant doucement sa bite à demi flasque se répandît le jus fluide de son orgasme prostatique, je jouisse à mon tour, non pas de mon orgasme clitoridien, mais du plaisir à l'avoir vu, lui, jouir aussi fort, aussi librement, aussi intensément..."

Sinon on a droit à un très long paragraphe sur les préférence de l'auteur en matière de blues. Inintéressant et soporifique

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Elle était tellement plate que je me suis demandé si elle n'avait pas laissé ses seins au vestiaire...

j'ai dis plus haut que j'avais bien aimé l'épisode n° 1, c'est vrai, mais les chapitres 2 et 3 sont long, verbeux et digressifs, l'auteur s'est fait plaisir, mais il aurait fallu que ça reste un plaisir solitaire.

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La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln
alors qu'est ce qu'on attend ?