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Timeline de Facebook, Tumblr de bébés twittos… L’archivage de souvenirs sur le net révèle une passion nostalgique qui s’accommode mal du droit à l’oubli.

Les internautes commencent à bien prendre la mesure des risques. Ainsi, dans son rapport d’activité pour 2011, qu’elle a rendu début juillet, la Cnil rapporte qu’entre 2010 et 2011, le nombre de plaintes reçues de particuliers liées au droit à l’oubli sur internet a augmenté de 42%, ce qui représente environ une plainte sur six. Le droit à l’oubli a été débattu à l’Assemblée nationale – en 2009, deux sénateurs avaient déposé un projet de loi proposant “de mieux garantir le droit à la vie privée à l’heure du numérique” et Nathalie Kosciusko-Morizet, alors secrétaire d’Etat à l’Economie numérique, avait lancé une consultation sur le sujet.