Citation :
La presse féminine n'a pas vocation d'être scientifique (dixit l'article), elle doit divertir, soit.
Un petit extrait des "10 façons de manipuler le peuple" par Noam Chomsky, les points 5-6-7-8-9 :
5 - S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
6 – Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements.
7 – Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
8 – Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte.
9 – Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !
Maintenant, comme vous êtes doté (je suppose) d'un cerveau (vous savez le machin situé entre les 2 oreilles et sous les cheveux et qui donne des migraines), faites le parallèle avec certains journaux féminins... (et pas que féminins d'ailleurs)
A la rigueur, les seuls pas comme ça, c'est ceux traitant des maths ou autres :/
Un soucis, c'est que pour lutter ( ou du moins, faire croire que le mag lutte) contre "ça", bah on remplace la culpabilisation personnelle par celle des autres, vilains qui vous rabaissent et font que vous êtes sans amis/moche/sans argent/sans temps libre/obligé de passer votre vie dans un éternel combat..