Le jeune artiste japonais a réalisé plus d'une cinquantaine de photographies «emballées». Toujours avec des duos.
Série «Flesh Love» - Photographer Hal
Fichier(s) joint(s) :
hal1.jpeg [ 30.27 Kio | Vu 1157 fois ]
Un homme chauve embrasse les cuisses d'une jeune femme. Ils sont serrés l'un contre l'autre. Ils ferment les yeux. Deux autres s'enlacent tendrement. Un troisième couple, gothique, se tient bien sérieusement, mais tête-bêche. Tous sont entravés. Par quoi? Du célophane, du film étirable, une bâche transparente? «Ce sont des emballages sous vide, utilisés pour stocker les housses de futons», explique, à Next, Photographer Hal, jeune artiste tokyoïte, qui expose actuellement à Seattle.
Fichier(s) joint(s) :
hal2.jpeg [ 58.01 Kio | Vu 1157 fois ]
Ce Japonais a déjà réalisé plus d'une cinquantaine de photographies «emballées» pour ce travail en cours. Toujours des duos. Parfois nus, parfois habillés. «Un jour, j'ai trouvé l'endroit idéal où l'amour pouvait atteindre son apogée, explique-t-il. Dans de l'emballage sous vide.»
Fichier(s) joint(s) :
hal3.jpeg [ 30.18 Kio | Vu 1157 fois ]
Ses modèles, il les séduit dans les bars underground du quartier chaud Kabukicho, de Tokyo. Ce sont des musiciens, des danseurs, des ouvriers, des hommes d'affaires, des femmes au foyer, des chômeurs...
Le couple est fixé à jamais, mais «il garde toujours une impression de fraîcheur». La série, baptisée «Flesh Love», «l'amour chair», joue sur les codes du bondage, avec ce mélange d'enfermement, de sexe, mais aussi d'inquiétude.
«Quand vous embrassez quelqu'un, parfois vous voulez vous fondre en lui, juge Photographer Hal. C'est ce que je voulais montrer en commençant ce travail.» Les deux amants sont alors si proches qu'ils ne deviennent plus qu'un