J'ai traité précédemment du subspace, mais il est un état assez similaire et au combien plus redoutable :
LE DOMSPACE.
Dominer quelqu'un est quelque chose qui procure des sensations exceptionnelles et grisantes. Le hic, c'est que contrairement aux personnes soumises qui peuvent lâcher prise sans conséquence fâcheuse, la personne dominante elle
doit garder en toutes circonstances son contrôle total. En effet, elle est seule garante de l'intégrité physique et psychique de son/sa soumis(e).
C'est cela (en plus du côté physique des sévices infligés) qui est épuisant dans la domination, mais au combien valorisant.
Pour illustrer le domspace, on va imaginer un scénario. Un couple en pleine séance, le/la soumis(e) entravé(e), le/la dominant(e) entrain de lui infliger de douces tortures. Gagné par le plaisir du moment, le/la dom baisse son niveau de vigilance pour apprécier ce qu'il/elle ressent. En très peu de temps, il/elle peut se retrouver totalement déconnecté de la personne soumise, isolé(e) dans sa bulle de plaisir... Et alors, plus rien n'arrive à l'atteindre, pas plus des protestations que la prononciation d'un safeword.
Vous imaginez alors les risques encourus ! Si la personne soumise n'arrive pas à mettre un terme elle-même à ce qui se passe (en se libérant ou en arrivant à atteindre physiquement son/sa partenaire), c'est la catastrophe assurée.
On peut trouver sur le net des articles qui disent que le domspace est l'orgasme du dominant. Bien heureusement, ce dernier arrive bien avant cet état de conscience modifiée. Le plaisir de la domination est fort et cérébral certes, mais reste totalement conscient. Il y a danger à banaliser le domspace, ou à le présenter comme quelque chose de normal.
Vous pouvez lire des témoignages de personnes ayant vécu cet état
ICI