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MessagePosté : mar. 07 déc. 2010, 21:14 
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Sexe et orientation sexuelle : Hétéro à tendances bi
Localisation : Est
LES RADIS

Chacun sait qu'autrefois les femm's convaincues d'adultère
Se voyaient enfoncer dans un endroit qu'il me faut taire
Par modestie...
Un énorme radis.

Or quand j'étais tout gosse, un jour de foire en mon village,
J'eus la douleur de voir punir d'une épouse volage
La perfidie,
Au moyen du radis.

La malheureuse fut traînée sur la place publique
Par le cruel cornard armé du radis symbolique,
Ah ! sapristi,
Mes aïeux quel radis !

Vers la pauvre martyre on vit courir les bonn's épouses
Qui, soit dit entre nous, de sa débauche étaient jalouses.
Je n'ai pas dit :
Jalouses du radis.

Si j'étais dans les rangs de cette avide et basse troupe,
C'est qu'à cette époqu'-là j' n'avais encor' pas vu de croupe
Ni de radis,
Ça m'était interdit.

Le cornard attendit que le forum fût noir de monde
Pour se mettre en devoir d'accomplir l'empal'ment immonde,
Lors il brandit
Le colossal radis.

La victime acceptait le châtiment avec noblesse,
Mais il faut convenir qu'elle serrait bien fort les fesses
Qui, du radis,
Allaient être nanties.

Le cornard mit l' radis dans cet endroit qu'il me faut taire,
Où les honnêtes gens ne laissent entrer que des clystères.
On applaudit
Les progrès du radis.

La pampe du légume était seule à présent visible,
La plante était allée jusqu'aux limites du possible,
On attendit
Les effets du radis.

Or, à l'étonnement du cornard et des gross's pécores
L'empalée enchantée criait : "Encore, encore, encore,
Hardi hardi,
Pousse le radis, dis !"

Ell' dit à pleine voix : "J' n'aurais pas cru qu'un tel supplice
Pût en si peu de temps me procurer un tel délice !
Mais les radis
Mènent en paradis !"

Ell' n'avait pas fini de chanter le panégyrique
Du légume en question que toutes les pécor's lubriques
Avaient bondi
Vers les champs de radis.

L'œil fou, l'écume aux dents, ces furies se jetèrent en meute
Dans les champs de radis qui devinrent des champs d'émeute.
Y en aura-t-y
Pour toutes, des radis ?

Ell's firent un désastre et laissèrent loin derrière elles
Les ravages causés par les nuées de sauterelles.
Dans le pays,
Plus l'ombre d'un radis.

Beaucoup de maraîchers constatèrent qu'en certain nombre
Il leur manquait aussi des betterav's et des concombres
Raflés pardi
Comme de vils radis.

Tout le temps que dura cette manie contre nature,
Les innocents radis en vir'nt de vert's et de pas mûres,
Pauvres radis,
Héros de tragédie.

Lassés d'être enfoncés dans cet endroit qu'il me faut taire,
Les plus intelligents de ces légumes méditèrent.
Ils se sont dit :
"Cessons d'être radis !"

Alors les maraîchers semant des radis récoltèrent
Des melons, des choux-fleurs, des artichauts, des pomm's de terre
Et des orties,
Mais pas un seul radis.

A partir de ce jour, la bonne plante potagère
Devint dans le village une des denrées les plus chères
Plus de radis
Pour les gagne-petit.

Cettain's pécor's fûtées dir'nt sans façons : "Nous, on s'en fiche
De cette pénurie, on emploie le radis postiche
Qui garantit
Du manque de radis."

La mode du radis réduisant le nombre de mères
Qui donnaient au village une postérité, le maire,
Dans un édit
Prohiba le radis.

Un crieur annonça : "Toute femme prise à se mettre
Dans l'endroit réservé au clystère et au thermomètre
Même posti-
Che un semblant de radis

Sera livrée aux mains d'une maîtresse couturière
Qui, sans aucun délai, lui faufilera le derrière
Pour interdi-
Re l'accès du radis."

Cette loi draconienne eut raison de l'usage louche
D'absorber le radis par d'autres voies que par la bouche,
Et le radis,
Le légume maudit,

Ne fut plus désormais l'instrument de basses manœuvres
Et n'entra plus que dans la composition des hors-d'œuvre
Qui, à midi,
Aiguisent l'appétit.

_________________
Isa
Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne (Chamfort)


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MessagePosté : mar. 07 déc. 2010, 21:35 
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Sexe et orientation sexuelle : Femme plus ou moins hétéro
Localisation : A l'Est
:clap:


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MessagePosté : mar. 07 déc. 2010, 22:57 
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:clap: et merci

Si quelqu'un a un lien sur une version audio...


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MessagePosté : mar. 07 déc. 2010, 23:01 
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Sexe et orientation sexuelle : Homme hétéro côté humain, bitophile pour le reste.
Localisation : dans c' plat pays qu'est l'mien
Houlala, j'avais posté deux de ses chansons dans "chansons paillardes".
http://www.vassilia.net/vassilia/forums ... 77d75#p533

_________________
Kangourophile qui aime les quéquettes pas humaines.
Cupidon vous déteste ? Moi, il se paye ma tête.


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MessagePosté : mar. 07 déc. 2010, 23:03 
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Sexe et orientation sexuelle : Femme plus ou moins hétéro
Localisation : A l'Est
Quoi oulala ? :roll:
Il mérite amplement un sujet bien à lui et pis voilà !


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MessagePosté : jeu. 09 déc. 2010, 15:05 
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Sexe et orientation sexuelle : bi? pas bi? allez savoir...
Localisation : 4 lieues à l'est
Et comment que le grand copain mérite un topic rien qu'à lui. Je vous propose

Mélanie

Les chansons de salle de garde
Ont toujours été de mon goût,
Et je suis bien malheureux, car de
Nos jours on n'en crée plus beaucoup.
Pour ajouter au patrimoine
Folklorique des carabins, {2x}
J'en ai fait une, putain de moine,
Plaise à Dieu qu'elle plaise aux copains. {2x}

Ancienne enfant d'Marie-salope
Mélanie, la bonne au curé,
Dedans ses trompes de Fallope,
S'introduit des cierges sacrés.
Des cierges de cire d'abeille
Plus onéreux, mais bien meilleurs, {2x}
Dame! la qualité se paye
A Saint-Sulpice, comme ailleurs. {2x}

Quand son bon maître lui dit : "Est-ce
Trop vous demander Mélanie,
De n'user, par délicatesse,
Que de cierges non encore bénits ?"
Du tac au tac, elle réplique
Moi, je préfère qu'ils le soient, {2x}
Car je suis bonne catholique
Elle a raison, ça va de soi. {2x}

Elle vous emprunte un cierge à Pâques
Vous le rend à la Trinité.
Non, non, non, ne me dites pas que
C'est normal de tant le garder.
Aux obsèques d'un con célèbre,
Sur la bière, ayant aperçu, {2x}
Un merveilleux cierge funèbre,
Elle partit à cheval dessus. {2x}

Son mari, pris dans la tempête
La Paimpolaise était en train
De vouer, c'était pas si bête,
Un cierge au patron des marins.
Ce pieux flambeau qui vacille
Mélanie se l'est octroyé, {2x}
Alors le saint, cet imbécile,
Laissa le marin se noyer. {2x}

Les bons fidèles qui désirent
Garder pour eux, sur le chemin
Des processions, leur bout de cire
Doiv'nt le tenir à quatre mains,
Car quand elle s'en mêl', sainte vierge,
Elle cause un désastre, un malheur. {2x}
La Saint-Barthélemy des cierges,
C'est le jour de la Chandeleur. {2x}

Souvent quand elle les abandonne,
Les cierges sont périmés;
La saint' famill' nous le pardonne
Plus moyen de les rallumer.
Comme ell' remue, comme elle se cabre,
Comme elle fait des soubresauts, {2x}
En retournant au candélabre,
Ils sont souvent en p'tits morceaux. {2x}

Et comme elle n'est pas de glace,
Parfois quand elle les restitue
Et qu'on veut les remettre en place,
Ils sont complètement fondus.
Et comme en outre elle n'est pas franche,
Il arrive neuf fois sur dix {2x}
Qu'sur un chandelier à sept branches
Elle n'en rapporte que six. {2x}

Mélanie à l'heure dernière
A peu de chances d'être élue;
Aux culs bénits de cett' manière
Aucune espèce de salut.
Aussi, chrétiens, mes très chers frères,
C'est notre devoir, il est temps, {2x}
De nous employer à soustraire
Cette âme aux griffes de Satan. {2x}

Et je propose qu'on achète
Un cierge abondamment béni
Qu'on fera brûler en cachette
En cachette de Mélanie.
En cachette car cette salope
Serait fichue d'se l'enfoncer {2x}
Dedans ses trompes de Fallope,
Et tout s'rait à recommencer. {2x}

_________________
La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln

alors qu'est ce qu'on attend ? :D


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MessagePosté : jeu. 09 déc. 2010, 16:36 
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Sexe et orientation sexuelle : Homme hétéro côté humain, bitophile pour le reste.
Localisation : dans c' plat pays qu'est l'mien
Bon ben puisqu'elles ont plus leur place ici, je vais republier les paroles. :koi:

Le Gorille

C'est à travers de larges grilles,
Que les femelles du canton,
Contemplaient un puissant gorille,
Sans souci du qu'en-dira-t-on.
Avec impudeur, ces commères
Lorgnaient même un endroit précis
Que, rigoureusement ma mère
M'a défendu de nommer ici...
Gare au gorille !...

Tout à coup la prison bien close
Où vivait le bel animal
S'ouvre, on n'sait pourquoi. Je suppose
Qu'on avait du la fermer mal.
Le singe, en sortant de sa cage
Dit "C'est aujourd'hui que j'le perds !"
Il parlait de son pucelage,
Vous aviez deviné, j'espère !
Gare au gorille !...

L'patron de la ménagerie
Criait, éperdu : "Nom de nom !
C'est assommant car le gorille
N'a jamais connu de guenon !"
Dès que la féminine engeance
Sut que le singe était puceau,
Au lieu de profiter de la chance,
Elle fit feu des deux fuseaux !
Gare au gorille !...

Celles là même qui, naguère,
Le couvaient d'un œil décidé,
Fuirent, prouvant qu'elles n'avaient guère
De la suite dans les idées ;
D'autant plus vaine était leur crainte,
Que le gorille est un luron
Supérieur à l'homme dans l'étreinte,
Bien des femmes vous le diront !
Gare au gorille !...

Tout le monde se précipite
Hors d'atteinte du singe en rut,
Sauf une vielle décrépite
Et un jeune juge en bois brut;
Voyant que toutes se dérobent,
Le quadrumane accéléra
Son dandinement vers les robes
De la vieille et du magistrat !
Gare au gorille !...

"Bah ! soupirait la centenaire,
Qu'on puisse encore me désirer,
Ce serait extraordinaire,
Et, pour tout dire, inespéré !" ;
Le juge pensait, impassible,
"Qu'on me prenne pour une guenon,
C'est complètement impossible..."
La suite lui prouva que non !
Gare au gorille !...

Supposez que l'un de vous puisse être,
Comme le singe, obligé de
Violer un juge ou une ancêtre,
Lequel choisirait-il des deux ?
Qu'une alternative pareille,
Un de ces quatres jours, m'échoie,
C'est, j'en suis convaincu, la vieille
Qui sera l'objet de mon choix !
Gare au gorille !...

Mais, par malheur, si le gorille
Aux jeux de l'amour vaut son prix,
On sait qu'en revanche il ne brille
Ni par le goût, ni par l'esprit.
Lors, au lieu d'opter pour la vieille,
Comme l'aurait fait n'importe qui,
Il saisit le juge à l'oreille
Et l'entraîna dans un maquis !
Gare au gorille !...

La suite serait délectable,
Malheureusement, je ne peux
Pas la dire, et c'est regrettable,
Ça nous aurait fait rire un peu ;
Car le juge, au moment suprême,
Criait : "Maman !", pleurait beaucoup,
Comme l'homme auquel, le jour même,
Il avait fait trancher le cou.
Gare au gorille !...


La complainte des filles de joie

Bien que ces vaches de bourgeois {x2}
Les appell'nt des filles de joie {x2}
C'est pas tous les jours qu'ell's rigolent
Parole, parole
C'est pas tous les jours qu'elles rigolent

Car, même avec des pieds de grues {x2}
Fair' les cents pas le long des rues {x2}
C'est fatigant pour les guibolles
Parole, parole
C'est fatigant pour les guibolles

Non seulement ell's ont des cors {x2}
Des œils-de-perdrix, mais encor {x2}
C'est fou ce qu'ell's usent de grolles
Parole, parole
C'est fou ce qu'ell's usent de grolles

Y a des clients, y a des salauds {x2}
Qui se trempent jamais dans l'eau {x2}
Faut pourtant qu'elles les cajolent
Parole, parole
Faut pourtant qu'elles les cajolent

Qu'ell's leur fassent la courte échelle {x2}
Pour monter au septième ciel {x2}
Les sous, croyez pas qu'ell's les volent
Parole, parole
Les sous, croyez pas qu'ell's les volent

Ell's sont méprisées du public {x2}
Ell's sont bousculées par les flics {x2}
Et menacées de la vérole
Parole, parole
Et menacées de la vérole

Bien qu'tout' la vie ell's fass'nt l'amour {x2}
Qu'ell's se marient vingt fois par jour {x2}
La noce est jamais pour leur fiole
Parole, parole
La noce est jamais pour leur fiole

Fils de pécore et de minus {x2}
Ris par de la pauvre Vénus {x2}
La pauvre vieille casserole
Parole, parole
La pauvre vieille casserole

Il s'en fallait de peu, mon cher {x2}
Que cett' putain ne fût ta mère {x2}
Cette putain dont tu rigoles
Parole, parole
Cette putain dont tu rigoles


Nul doute que Brassens se serait plu parmi nous. :D

_________________
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MessagePosté : jeu. 09 déc. 2010, 20:50 
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Une que j'adore !!!!!!!!!!!!

Le Nombril Des Femmes D'agents :


Voir le nombril d'la femm' d'un flic
N'est certain'ment pas un spectacle
Qui, du point d'vue de l'esthétiqu'
Puiss' vous élever au pinacle
Il y eut pourtant, dans l'vieux Paris
Un honnête homme sans malice
Brûlant d'contempler le nombril
D'la femm' d'un agent de police

"Je me fais vieux, gémissait-il
Et, durant le cours de ma vie
J'ai vu bon nombre de nombrils
De toutes les catégories
Nombrils d'femm's de croqu'-morts, nombrils
D'femm's de bougnats, d'femm's de jocrisses
Mais je n'ai jamais vu celui
D'la femm' d'un agent de police"

"Mon père a vu, comm' je vous vois
Des nombrils de femm's de gendarmes
Mon frère a goûté plus d'une fois
D'ceux des femm's d'inspecteurs les charmes
Mon fils vit le nombril d'la souris
D'un ministre de la Justice
Et moi, j'n'ai même pas vu l'nombril
D'la femm' d'un agent de police"

Ainsi gémissait en public
Cet honnête homme vénérable
Quand la légitime d'un flic
Tendant son nombril secourable
Lui dit: "Je m'en vais mettre fin
A votre pénible supplice
Vous fair' voir le nombril enfin
D'la femm' d'un agent de police"


"Alleluia ! fit le bon vieux
De mes tourments voici la trêve !
Grâces soient rendues au Bon Dieu
Je vais réaliser mon rêve !"
Il s'engagea, tout attendri
Sous les jupons d'sa bienfaitrice
Braquer ses yeux sur le nombril
D'la femm' d'un agent de police

Mais, hélas ! il était rompu
Par les effets de sa hantise
Et comme il atteignait le but
De cinquante ans de convoitise
La mort, la mort, la mort le prit
Sur l'abdomen de sa complice
Il n'a jamais vu le nombril
D'la femm' d'un agent de police

Et un lien audio http://www.youtube.com/watch?v=vW_9An7q ... re=related" onclick="window.open(this.href);return false;


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MessagePosté : mar. 14 déc. 2010, 08:28 
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Sexe et orientation sexuelle : Hétéro à tendances bi
Localisation : Est
Quatre-vingt-quinze fois sur cent

La femme qui possède tout en elle
Pour donner le goût des fêtes charnelles
La femme qui suscite en nous tant de passion brutale
La femme est avant tout sentimentale
Mais dans la main les longues promenades
Les fleurs, les billets doux, les sérénades
Les crimes, les folies que pour ses beaux yeux l'on commet
La transporte, mais...

{Refrain:}
Quatre-vingt-quinze fois sur cent
La femme s'emmerde en baisant
Qu'elle le taise ou qu'elle le confesse
C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses
Les pauvres bougres convaincus
Du contraire sont des cocus
A l'heure de l'œuvre de chair
Elle est souvent triste, peu chère
S'il n'entend le cœur qui bat
Le corps non plus ne bronche pas

Sauf quand elle aime un homme avec tendresse
Toujours sensible alors à ses caresses
Toujours bien disposée, toujours encline à s'émouvoir
Ell' s'emmerd' sans s'en apercevoir
Ou quand elle a des besoins tyranniques
Qu'elle souffre de nymphomanie chronique
C'est ell' qui fait alors passer à ses adorateurs
De fichus quarts d'heure

{au Refrain}

Les "encore", les "c'est bon", les "continue"
Qu'ell' crie pour simuler qu'ell' monte aux nues
C'est pure charité, les soupirs des anges ne sont
En général que de pieux menson(ges)
C'est à seule fin que son partenaire
Se croie un amant extraordinaire
Que le coq imbécile et prétentieux perché dessus
Ne soit pas déçu

{au Refrain}

J'entends aller de bon train les commentaires
De ceux qui font des châteaux à Cythère
"C'est parce que tu n'es qu'un malhabile, un maladroit
Qu'elle conserve toujours son sang-froid"
Peut-être, mais les assauts vous pèsent
De ces petits m'as-tu-vu-quand-je-baise
Mesdam's, en vous laissant manger le plaisir sur le dos
Chantez in petto...

{au Refrain}

_________________
Isa
Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne (Chamfort)


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MessagePosté : mer. 15 déc. 2010, 10:38 
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Localisation : Alsace
Brassens a aussi chanté le sexe, l'une de ses chansons du genre parmi les plus connues.

Georges Brassens

Quand je pense à Fernande je bande,

Une manie de vieux garçon
Moi j'ai pris l'habitude
D'agrémenter ma sollitude
Aux accents de cette chanson

{Refrain:}
Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand j' pense à Felicie
Je bande aussi
quand j' pense à Léonor
Mon dieu je bande encore
Mais quand j' pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça n' se commande pas.

C'est cette mâle ritournelle
Cette antienne virile
Qui retentit dans la guérite
De la vaillante sentinelle.

Afin de tromper son cafard
De voir la vie moins terne
Tout en veillant sur sa lanterne
Chante ainsi le gardien de phare

Après la prière du soir
Comme il est un peu triste
Chante ainsi le séminariste
A genoux sur son reposoire.

A l'Etoile où j'était venu
Pour ranimer la flamme
J'entendis émus jusqu'au larmes
La voix du soldat inconnu.

Et je vais mettre un point final
A ce chant salutaire
En suggérant au solitaire
D'en faire un hymme national

_________________
Les gens qui ont peu d'affaires sont de très grands parleurs : moins on pense, plus on parle. Montesquieu


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MessagePosté : mer. 15 déc. 2010, 12:20 
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Messages : 790
Sexe et orientation sexuelle : Homme hétéro côté humain, bitophile pour le reste.
Localisation : dans c' plat pays qu'est l'mien
Le pornographe

Autrefois, quand j'étais marmot
J'avais la phobie des gros mots
Et si j'pensais " merde " tout bas
Je ne le disais pas
Mais
Aujourd'hui que mon gagne-pain
C'est d'parler comme un turlupin
Je n'pense plus " merde ", pardi
Mais je le dis

R:
J'suis l'pornographe
Du phonographe
Le polisson
De la chanson


Afin d'amuser la gal'rie
Je crache des gauloiseries
Des pleines bouches de mots crus
Tout à fait incongrus
Mais
En m'retrouvant seul sous mon toit
Dans ma psyché j'me montre au doigt
Et m'crie: " Va t'faire, homme incorrec'
Voir par les Grecs "

+R:

Tous les sam'dis j'vais à confess'
M'accuser d'avoir parlé d'fess's
Et j'promets ferme au marabout
De les mettre tabou
Mais
Craignant, si je n'en parle plus
D'finir à l'Armée du Salut
Je r'mets bientôt sur le tapis
Les fesses impies

+R:

Ma femme est, soit dit en passant
D'un naturel concupiscent
Qui l'incite à se coucher nue
Sous le premier venu
Mais
M'est-il permis, soyons sincèr's
D'en parler au café-concert
Sans dire qu'elle a, suraigu
Le feu au cul ?

+R:

J'aurais sans doute du bonheur
Et peut-être la Croix d'Honneur
A chanter avec décorum
L'amour qui mène à Rom'
Mais
Mon ang' m'a dit : " Turlututu
Chanter l'amour t'est défendu
S'il n'éclôt pas sur le destin
D'une putain "

+R:

Et quand j'entonne, guilleret
A un patron de cabaret
Une adorable bucolique
Il est mélancolique
Et
Me dit, la voix noyée de pleurs
" S'il vous plaît de chanter les fleurs
Qu'ell's poussent au moins rue Blondel
Dans un bordel "

+R:

Chaque soir avant le dîner
A mon balcon mettant le nez
Je contemple les bonnes gens
Dans le soleil couchant
Mais
N'me d'mandez pas d'chanter ça, si
Vous redoutez d'entendre ici
Que j'aime à voir, de mon balcon
Passer les cons

+R:

Les bonnes âmes d'ici bas
Comptent ferme qu'à mon trépas
Satan va venir embrocher
Ce mort mal embouché
Mais
Mais veuille le grand manitou
Pour qui le mot n'est rien du tout
Admettre en sa Jérusalem
A l'heure blême

Le pornographe
Du phonographe
Le polisson
De la chanson

_________________
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Cupidon vous déteste ? Moi, il se paye ma tête.


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MessagePosté : dim. 08 mai 2011, 13:38 
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Messages : 3728
Sexe et orientation sexuelle : Femme hétéro
Localisation : Jamais très loin
Sur ce site consacré aux chansons de Brassens, possibilité de retrouver une chanson par titre, album ou mot-clé.
Par exemple, le mot "con" est cité dans 149 chansons.
De plus, chaque chanson est entièrement analysée.

Belle ressource pour de futures pendouilles ;)


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MessagePosté : ven. 04 nov. 2011, 14:43 
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Sexe et orientation sexuelle : Hétéro
Localisation : Les Yvelines
En regardant la dernière émission consacrée à Georges Brasses, sur France 3, une chanson a été évoqué par l'un de ses amis interrogé (est-ce Marcel Amont ou Maxime Leforestier???). Il s'agit de "S'faire enculer".
Georges Brassens l'aurait écrite mais sans vouloir l'enregistrer. Je l'ai trouvé sur le Net et je vous la poste ici.

La lune s'attristait. On comprend sa tristesse
On tapait plus dedans. Elle se demandait quand est-ce
Qu'on va se rappeler de m'enculer.

Dans mon affreux jargon, carence inexplicable,
Brillait par son absence un des pires vocables
C'est: "enculé". Lacune comblée.

Lâcher ce terme bas, Dieu sait ce qu'il m'en coûte,
La chose ne me gêne pas mais le mot me dégoûte,
Je suis désolé de dire enculé.

Oui mais depuis qu'Adam se fit charmer par Eve
L'éternel féminin nous emmerde et je rêve
Parfois d'aller me faire enculer.

Sous les coups de boutoir des ligues féministes
La moitié des messieurs brûle d'être onaniste,
L'autre d'aller se faire enculer.

A force d'être en butte au tir des suffragettes
En son for intérieur chacun de nous projette
D'hélas aller se faire enculer.

Quand on veut les trousser, on est un phallocrate,
Quand on ne le veut point, un émule de Socrate,
Reste d'aller se faire enculer.

Qu'espèrent en coassant des légions de grenouilles?
Que le royaume de France enfin tombe en quenouille,
Qu'on coure aller se faire enculer?

Y a beaux jours que c'est fait devant ces tyrannettes,
On danse comme des pantins, comme des marionnettes
Au lieu d'aller se faire enculer.

Pompadour, Montespan, La Vallière et j'en passe
Talonnèrent le roi qui marchait tête basse
Souhaitant aller se faire enculer.

A de rares exceptions, nom d'un chien, ce sont elles
Qui toujours mine de rien déclenchent la bagatelle;
Il faut aller se faire enculer.

Oui la plupart du temps sans aucune équivoque
En tortillant du cul dames nous provoquent,
Mieux vaut aller se faire enculer.

Fatigué de souffrir leur long réquisitoire
Ayant en vain cherché d'autres échappatoires,
Je vais aller me faire enculer.

D'à partir de ce soir cessant de croquer la pomme
J'embarque pour Cythère en passant par Sodome,
Afin d'aller me faire enculer.

Afin qu'aucune de vous mesdames n'imagine
Que j'ai du parti pris, que je suis misogyne,
Avant d'aller me faire enculer

J'avoue publiquement que vous êtes nos égales,
Qu'il faut valider ça dans une formule légale,
Je suis enculé mais régulier.

En vertu de quel pouvoire, injustes que nous sommes,
Vous refuse-t-on les droits que l'on accorde aux hommes,
Comme d'aller se faire enculer.

_________________
"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".


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MessagePosté : sam. 05 nov. 2011, 11:01 
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Sexe et orientation sexuelle : bi? pas bi? allez savoir...
Localisation : 4 lieues à l'est
Celle-là, elle me troue le cul :choc: :mdr2:
le phrasé est bon, mais il est plutôt rare de le voir répéter la même phrase tous les 3 vers, elle aurait eu du mal à passer chez Drucker le dimanche après midi :)

_________________
La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln

alors qu'est ce qu'on attend ? :D


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MessagePosté : sam. 05 nov. 2011, 15:45 
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Enregistré le : dim. 05 déc. 2010, 21:08
Messages : 1271
Sexe et orientation sexuelle : Hétéro à tendances bi
Localisation : Est
Citation :
En regardant la dernière émission consacrée à Georges Brasses, sur France 3, une chanson a été évoqué par l'un de ses amis interrogé (est-ce Marcel Amont ou Maxime Leforestier???). Il s'agit de "S'faire enculer".
Il s'agissait de Maxime Leforestier, et il a bien insisté sur le fait que si Brassens avait écrit cela, il ne comptait pas le sortir. Or, la chanson a été enregistrée après sa mort, ce qu'il n'aurait peut-être pas approuvé.

Ceci dit, j'ai regardé cette émission avec un grand plaisir, en compagnie de mon fils, qui a découvert pour le coup, un Brassens inconnu tant au travers de quelques évocations savoureuses comme "Mélanie" ou même "Le gorille" (qu'il n'avait jamais pris la peine d'écouter).

Intéressante aussi l'histoire de "La Jeanne" qui fut racontée. En fait, Brassens jeune chanteur, vivait en banlieue parisienne chez une femme qui, d'après ce qui en a été dit, était beaucoup plus âgée que lui et mariée. Et durant quelques années, ils firent ménage à trois...

J'avais 16 ans à la mort de Georges, et je ne connaissais de lui que ce que l'on entendait en radio, soit un peu toujours la même chose (et somme toute, du très très correct). Du coup, je n'appréciais pas du tout, peut-être aussi en réaction à ce qu'aimaient mes parents. J'ai découvert l'oeuvre et l'homme plus tard, et là, je me suis régalée...

A propos du libertaire Brassens, j'aimerais rajouter quelque chose que j'aurais aimé voir évoqué dans l'émission. On y a parlé de sa répulsion pour les institutions et le mariage, et de sa vie avec sa compagne "Püppchen". Le prix de cette liberté, elle l'a payé très très cher après la mort de Brassens, car elle n'eut droit à rien, ses neveux étant seuls héritiers. Elle est morte dans une misère noire, hébergée par des amis généreux. Le moins que Georges aurait pu faire, avant que la camarde ne l'emporte, c'aurait été de la protéger quelque peu. Cela n'aurait en aucun cas ruiné sa réputation de libertaire.

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Isa
Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne (Chamfort)


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