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 Sujet du message : L'orgasme féminin
MessagePosté : lun. 28 févr. 2011, 17:32 
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Article de Psychologies Magazine, qui me parle... notamment ce qui concerne la hiérarchisation des jouissances.
Citation :
Une femme à la conquête de l’orgasme raconte tout. Elle se mouille, pourrait-on dire si le mot ne prêtait à équivoque. Pourtant il s’agit bien de cela : du corps qui tremble, s’émeut, exsude, cherche l’acmé d’un plaisir tant décrit, tant fantasmé, tant convoité. Cette femme, Isabelle Yhuel, est journaliste et a l’habitude de recueillir le témoignage de ses contemporaines. Dans Les Femmes et leur plaisir (JC Lattès), elle se met en scène pour décrire au plus juste, au plus cru, son itinéraire de femme vers la jouissance. « J’ai voulu raconter les pulsions, les émois, les états de faits et d’émotions avec lesquels cette femme que je fus s’est débattue. » Les confidences qu’elle recueille chez d’autres femmes lui confirment que son histoire est exemplaire : « Celles dont l’itinéraire commence par une sexualité en berne, les “pas douées”, celles qui se croient des ratées du sexe, celles qui ignorent que l’anorgasmie, comme on dit aujourd’hui, est un point de départ pas plus bancal qu’un autre pour s’embarquer dans l’existence. »

Et puis un jour l’orgasme est au rendez-vous et la rassure : elle n’est pas frigide. Elle découvre la question essentielle : et si l’enjeu de la jouissance était ailleurs ? Notre dossier démarre par le récit d’un parcours initiatique d’une femme d’aujourd’hui. Extraits.

Le corps anesthésié : “Il jouit, je m’absente”

« La belle endormie, la pâle Ophélie qui chaque soir se noie de sommeil dans un coin du grand lit, c’est moi. J’ai 20 ans, des nuits profondes et longues prises dans la vase d’une lourde torpeur. Auprès de celui que j’aime, je n’ai à déposer que mes fatigues d’enfant épuisé sans raison, repos innocent d’une qui ne se sait pas femme et qui, inatteignable, flotte près du corps de l’homme. Pourtant, jour après jour, celui-ci répète les gestes d’un jeune amant ; pudique et maladroit, il caresse, curieux, s’arrête, surpris de ce que finalement un corps de femme, ce soit ça, intrigué, apeuré un peu ; et je ne peux le rassurer, j’ignore, autant que lui, ce qu’est un corps de femme. Alors, toute virilité en avant, il se lance, pénètre avec égard mais fermement, se crispe, creuse son avantage, souffle, s’essouffle, crie, éjacule. Repu, il dépose sa légitime fatigue auprès de celle qu’il vient, croit-il, d’aimer. » […]

« J’ai 20 ans, je suis libre, un homme m’aime et je l’aime, alors pourquoi n’ai-je à lui offrir qu’un corps indolore[…] ? Pourtant je me serre dans les bras de Fatou. […] Je touche ses cuisses, je l’embrasse de toute ma bouche, je m’enroule à son torse comme une naufragée dans la tempête, je me jette à sa tête, je l’aime, je l’aime… à corps perdu, hélas, car aucune étincelle ne jaillit de nos corps mêlés l’un à l’autre. » […]

« A 20 ans, certaines[…], grandies un peu bancales, humiliées, désavouées, trop souvent obligées de mimer ce que les autres attendent d’elles plutôt que d’être, trouvent leur première liberté dans un refus obstiné, celui de se donner, par peur, une fois encore, de se perdre. Etre froide, c’est se mettre en attente, se tenir hors champ, camper sur ses positions d’observatrice. C’est s’offrir une chance de trouver sa propre parole de corps à soi.
La frigidité ? Une forme de rébellion. » […]

La découverte : “Mon désir me conduis là où je ne voulais pas aller”


« Soudain, je ne suis pas sûre, est-ce un pli du drap qui ainsi caresse ma nuque, ou bien Marthe s’applique-t-elle à lisser le col de ma veste de pyjama ? Est-ce une main de femme qui touche cette peau, me ramenant au bébé que je fus […] ? Je n’aime pas les corps de femmes : je peux les trouver beaux mais jamais désirables. Toujours m’a paru incompréhensible le désir des hommes qui naît de ça, d’un corps de femme. […] Toujours j’ai été convaincue, sans l’avoir jamais vérifié, qu’une main de femme ne saurait que me laisser de marbre, ou pire me faire virer au dégoût. Marthe a relevé mes cheveux et s’est glissée dessous, elle souffle, légère, sur mon cou, dégage mes omoplates de la veste de soie pour souffler un peu plus bas. Je ne sais pas ce que cela me fait, je sais juste ce que cela ne me fait pas ; je ne suis ni anesthésiée ni écœurée, je ne bouge pas, je respire à peine, je veux qu’aucun signe ne m’échappe, rien qui puisse être interprété comme un encouragement ou, au contraire, comme une exhortation à arrêter. J’attends. Puisque je ne sais pas ce que je veux, j’attends. » […]

« Incroyable, ça vit, là, à l’intérieur, ondes involontaires et délicieuses, […] celles qui ne répondaient à aucune injonction et qu’aujourd’hui je sens. Pourquoi aujourd’hui ? Délicate amplitude, je voudrais que ça dure, dure, dure, je serre mes cuisses autour de ces doigts de Dieu qui m’agitent, […] ça y est ils fourmillent, cadence, rythme, oh là là, doigts de femme qui me révèlent le vagin, pas trou du tout mais creux, caverne, grotte habitée, peuplée, vide plein de replis de chair rugueux, intérieur aussi vivant que l’extérieur, aussi épais, dense, mouvant, feu qui prend aux parois, s’étend, gagne peu à peu chacune de mes cellules, vagin, lèvres, sexe, cuisses, ventre, seins, bras, jambes, cheveux, plus de morceaux, tout le puzzle enfin uni, plus de fractures entre les parties, corps reconstitué, fluide, un, seul, et qui crie. » […]

«Voilà, je me doutais que, laissé libre, mon désir n’en ferait qu’à sa tête, qu’il me conduirait n’importe où et surtout là où je ne voulais pas aller. Ce n’est pas ça que je voulais, pas comme ça, surtout pas comme ça. Je voulais aimer tranquillement un homme tranquille qui me procurerait une douce jouissance pas dérangeante. Je marche, raclant, hargneuse, les pavés de Saint-Amand qui m’a donnée, à mon corps défendant, une amante. » […]

La délivrance : “Tout m’échappe et je ris”

« Il a jonché le lit de corolles de fleurs sans tige et me demande de poser mon sexe sur ce tapis de sexes humides. Trois jours que nous sommes dans cette petite maison d’une île d’Italie […]. Champagne, miel, melons, pêches, abricots, gingembre confit, fenouil et sarriette, et piment rouge aussi, romarin, et poissons grillés, et des bouteilles qui sommeillaient à la cave que nous avons réveillées, et des gâteaux à la rose de chez Ladurée […], la durée, tout ce que je désire depuis toujours, du temps, du temps, le temps de se frôler, de se serrer, de rire, de converser, de jeter des regards, d’en ramasser, de rêver, de se saisir, de jouer le jeu […], de danser enlacés nus sur un slow non identifié. Et là des fleurs comme des nénuphars couvrent le lit pour une Ophélie vivante qui dériverait au long de la rivière sans s’y noyer. Au contraire, la chaleur monte, il lape le champagne qu’il a versé frais dans mon nombril, plus tard je m’allonge de tout mon corps sur lui, chaque millimètre de ma peau au contact de la sienne, adhérer totalement l’un à l’autre, brasier commun, monter au bord, tout au bord du cratère, se retenir, ne pas glisser dans la fournaise, pas encore. Il boit, je fume, je pose ma tête sur sa cuisse, haut, à l’endroit du pli de l’aine, comme une petite île de peau tendre préservée de l’enfance, une île dans l’île qu’est ce grand corps échoué sur cette île d’Italie. » […]

« Du bout des mots, du bout du corps, il me laisse faire, attentif, c’est si bon pour moi, il le sent, il le veut, alors il ne brusque rien, surtout pas d’empalement mais un long glissé-coulé, le rythme exactement, la brise en mon sexe que j’enserre, plus rien à retenir, ça va, vient, vit tout seul. Et une pensée alors surgit comme pour autoriser la délivrance : “Rien ne m’oblige à le raconter à ma mère.” Alors tout m’échappe et je ris, chaotique, comme je crie. » […]

La jouissance : “Que la vie soit un amant”

« J’ai émergé de cette jouissance comme nettoyée, lavée de toute histoire personnelle. Les liens se sont tranchés : plus d’entraves. Une femme qui naît parce qu’enfin son corps peut oublier celui de la mère, la peau de la mère, les os de la mère, pour “s’abaisser” à s’abandonner à un inconnu. Et ce fut Jean-Honoré.[…] De quoi s’agit-il donc dans la jouissance ? D’accepter que l’autre soit autre, étranger, à distance, le contraire du frère, ce qui vous contraint, dans un même élan, à laisser surgir de vous l’étrangère qui habite ce point reculé de vous-même où vous ne vous connaissez plus. » […]

« Elle est là l’erreur, tout ramener à une petite idée de bonheur sexuel, d’orgasme vaginal, avec pour prix le fait de ne pas voir toutes les autres jouissances possibles, dont la pensée, dont l’écriture, dont la nourriture, le lien à la nature, aux livres, à la musique, à certaines odeurs, au crissement des pas sur les feuilles or et feu du Luxembourg, au simple fait d’être assise là et d’écouter le silence, tant d’autres choses, énumération sans fin. Question : pourquoi la société a-t-elle besoin de créer une hiérarchie des jouissances, et dans celle-ci de placer au plus haut la sexualité […] ? Et si cet orgasme autorisé n’était là, étalé en pleine lumière, que pour mieux dissimuler le reste, c’est-à-dire que ce serait à chacun, pour soi-même, de trouver là où il jouit, là où il jubile avant la mort inéluctable ? […] Dès Fatou j’ai connu des tendresses, des rires, des sueurs échangées, du bonheur en somme, mais je ne pouvais pas le voir, rivée que j’étais à cette étoile du berger, à cette Vénus inatteignable : la jouissance physique. Quand j’aurais pu éterniser chaque instant de mon être, jouir du matin frais et de la lourde nuit parfumée si adorablement enlacée à Fatou, des talons solitaires qui résonnent dans les ruelles vides, […] d’un lit de coutil frais dans la brûlure de l’été, d’une phrase : “Des étoiles dans les yeux, des voiles sur ses cheveux, des cyclamens et des violettes sauvages…”, oui, se laisser couler dans le mouvement, le rythme, la cadence de Virginia Woolf pour laquelle la vie, en ses actes les plus simples, en ses myriades de facettes, était un amant. C’est ça, que la vie soit un amant. » […]

Orgasme : Une invention récente

A en croire “Le Petit Robert”, l’orgasme n’a pas toujours été une partie de plaisir. Jusqu’au XVIIe siècle, ce mot (du grec orgân, « bouillonner d’ardeur ») désigne un accès de colère. Ainsi, nos ancêtres pouvaient-ils prétendre avoir eu un orgasme à la moindre crise de rage. Un siècle plus tard, il est classé dans les pathologies. En effet, dans l’“Encyclopédie” de Diderot et d’Alembert, on apprend que certaines personnes, très nerveuses, sont sujettes à des « attaques d’orgasme », à savoir des manifestations hystériques violentes. Ce n’est qu’aux alentours de 1830 qu’il devient synonyme de satisfaction sexuelle. D’éjaculation plus exactement car, puritanisme oblige, l’orgasme est l’affaire des hommes. Les femmes n’y auront droit qu’au
XXe siècle ! Dès lors, elles se trouveront dotées de deux types d’orgasme : le clitoridien – peu valorisé, car mentalement associé à la masturbation, prétendument preuve d’immaturité – et le vaginal – supposé plus noble, car fruit du coït, donc généreusement octroyé par le mâle.

Enquête : Au cœur de l’intime

Quand une femme connaît l’amour avant le plaisir, elle s’interroge. Isabelle Yhuel est journaliste. Elle a enquêté sur elle-même. Dans “Les Femmes et leur plaisir” (paru chez JC Lattès), elle explore son corps, ses émois et ses doutes.
Cette filature guère policée n’est pourtant pas impudique. Pour mieux se comprendre, Isabelle interroge George Sand et son impatience à trouver l’orgasme, tout autant que Madame de Sévigné, frigide mais jouisseuse de vie. Elle revisite Freud et son entêtement à valoriser le plaisir vaginal et donne la parole aux expériences d’autres femmes. Chacune pourra y retrouver une part de son vécu intime.


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 Sujet du message : Re: L'orgasme féminin
MessagePosté : lun. 28 févr. 2011, 21:10 
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Difficile de parler de sa propre jouissance, après de telles descriptions... mais mes orgasmes me comblent, c'est difficile à expliquer, j'en ai parfois les larmes aux yeux d'intensité et d'autres fois j'en ris de surprise :love:


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 Sujet du message : Re: L'orgasme féminin
MessagePosté : lun. 28 févr. 2011, 22:22 
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Merci Dudule de nous faire partager cet article :slt:


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 Sujet du message : Re: L'orgasme féminin
MessagePosté : mer. 02 mars 2011, 09:17 
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Le plaisir sexuel féminin n'a pas toujours été mal considéré, puisqu'au Moyen-Age, on estimait que pour qu'il y ait grossesse, il fallait que la semence masculine se mélange à la semence féminine. L'orgasme (ou tout autre nom que l'on pouvait donner à cela à l'époque) féminin était donc considéré comme vital ;) Comme quoi il y a des fois où les croyances étranges peuvent être sympas non ?

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 Sujet du message : Re: L'orgasme féminin
MessagePosté : sam. 05 mars 2011, 00:33 
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Citation :
Ce n’est qu’aux alentours de 1830 qu’il devient synonyme de satisfaction sexuelle. D’éjaculation plus exactement car, puritanisme oblige, l’orgasme est l’affaire des hommes. Les femmes n’y auront droit qu’au XXe siècle ! Dès lors, elles se trouveront dotées de deux types d’orgasme : le clitoridien – peu valorisé, car mentalement associé à la masturbation, prétendument preuve d’immaturité – et le vaginal – supposé plus noble, car fruit du coït, donc généreusement octroyé par le mâle.
L'article ne dit pas exactement ça ou plutôt ça n'est pas le même angle d'approche.

Il m'a fallu quand même fallu attendre jusqu'à il y a une dizaine d'années une émission d'Arte sur l'orgasme féminin pour que je puisse "officiellement" conclure, soulagée que non, je n'étais pas anormale, qu'il n'existait pas un mais plusieurs types d'orgasmes, de multiples façons d'y parvenir et qu'aucun/e n'était plus "valable" qu'un/e autre.


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 Sujet du message : Re: L'orgasme féminin
MessagePosté : sam. 05 mars 2011, 20:15 
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Très intéressant, vraiment, merci !
Je vous raconterai mon expérience de garçon avec le plaisir féminin, ce que je crois en avoir perçu, compris.


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 Sujet du message : Re: L'orgasme féminin
MessagePosté : sam. 05 mars 2011, 23:26 
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J'attends... :wait: ;)


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 Sujet du message : Re: L'orgasme féminin
MessagePosté : dim. 06 mars 2011, 11:00 
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La classification "orgasme clitoridien" "orgasme vaginal" ainsi que ce qu'en disait certains thérapeute (Freud particulièrement, qui jugeait que seul l'orgasme vaginal était représentatif d'une sexualité "adulte") ne veut pas dire grand chose, puisque l'on sait aujourd'hui que le clitoris d'une femme est beaucoup plus important que ce que l'on en voit, et que sa partie interne entoure une très large partie du vagin, comme le montre le schéma ci-dessous (le clitoris au complet est représenté en rose)

Image

Enfin surtout, le premier organe du plaisir féminin, c'est le cerveau...

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 Sujet du message : Re: L'orgasme féminin
MessagePosté : dim. 06 mars 2011, 12:18 
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Et après, vous vous moquer des hommes qui leur bite à la place de leur cerveau.
:lol: :lol: :lol: ;)

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 Sujet du message : Re: L'orgasme féminin
MessagePosté : dim. 06 mars 2011, 13:56 
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Ménan, sur vassilia vous êtes bien plus évolués :biz: :biz:


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 Sujet du message : Re: L'orgasme féminin
MessagePosté : lun. 09 janv. 2012, 20:53 
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Je me permets de relance ce sujet ...

Voici un article parru dans le quotidien Libération du vendredi 6 janvier 2012
Citation :
Plus femme vieillit, plus femme jouit

Septième ciel . Une étude menée pendant quarante ans montre que le plaisir sexuel féminin augmente avec l’âge. Mais pas le désir.

Par FRÉDÉRIQUE ROUSSEL

Il faut bien quelques compensations à la vieillesse… Tout s’émousse, dit-on, le sexe comme le reste. La promesse d’atteindre davantage le septième ciel pourrait paraître incongrue. Détrompez-vous. C’est l’incroyable révélation d’un article publié dans The American Journal of Medicine (1).

Point noir. Selon cette étude réalisée sur un groupe de 806 femmes de 67 ans d’âge moyen, dont 63% sont ménopausées, la satisfaction sexuelle croît avec l’âge. Et globalement, 61% d’entre elles sont satisfaites de leur vie sexuelle. Ce n’est pas Jane Fonda -qui, à 74 ans, clame à la une du dernier numéro de Paris Match
Voici le lien vers l'article original

Cet article fait référence à une étude américaine ... mais chères Vassiliènes peut-on transposer ce qui est écrit dans cet article aux femme Européennes ?


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 Sujet du message : Re: L'orgasme féminin
MessagePosté : mer. 11 janv. 2012, 13:19 
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Je ne suis pas assez avancée en âge pour me prononcer, mais une chose est sûre, plus je vieillis, et plus mon plaisir monte en intensité et en maîtrise... Alors je me dis qu'il y a peut-être du vrai dans cette étude.

Sans doute est-ce dû au fait que plus on avance en âge, mieux au connaît son corps... Enfin, je suppose !

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 Sujet du message : Re: L'orgasme féminin
MessagePosté : sam. 14 janv. 2012, 13:57 
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J'ai une question qui peut sembler idiote :oops: mais voilà: je jouis à chaque fois que le sperme de mon homme entre en moi, ça n'a rien à voir avec ses mouvements ni même que je le sens couler ni du nombre de fois où j'ai déjà jouit. Je suis la seule à ressentir cet effet? C'est le seul qui me fasse cet effet là :oops:


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 Sujet du message : Re: L'orgasme féminin
MessagePosté : dim. 15 janv. 2012, 22:59 
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Ma femme peut jouir aussi au moment ou je jouit. Est-ce vraiment le ressenti de mon sperme ou plus vraisemblablement, les spasmes de ma queue en elle? A moins que ce ne soit le plaisir de me donner du plaisir?

Dans tous les cas, si c'est le seul, c'est que tes sentiments doivent être assez forts envers lui. Peut-être plus que tu ne le crois. ;)

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 Sujet du message : Re: L'orgasme féminin
MessagePosté : lun. 23 janv. 2012, 20:45 
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Enregistré le : jeu. 02 juin 2011, 11:09
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Sexe et orientation sexuelle : Femme bi
Citation :
Dans tous les cas, si c'est le seul, c'est que tes sentiments doivent être assez forts envers lui. Peut-être plus que tu ne le crois. ;)
Plus que ce que j'ai pu ressentir pour un autre :oops:

J'ai une autre question. Hier soir il nous est arrivé un truc un peu... étrange :oops: Lorsque l'on a fait l'amour j'ai eut orgasme sur orgasme avec quasiment aucune pose au bout de 25-30 min on a dut arrêter alors que lui n'avait pas jouit une seule fois parce que je pleurais et que je n'en pouvais plus. Est-ce que ça vous est déjà arrivé ou je suis vraiment anormale? :oops:


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