Une petite croustillerie, cela fait bien longtemps que je n'en ai pas raconté, de plus celle là, elle est intéressante en tant que croustillerie, mais aussi, je veux partager un sourire qui l'a accompagnée.
Préliminaires (pour les non anglicistes) : Motherfucker en anglais est une insulte courante qui signifie "connard". Cependant, littéralement ce mot signifie "Baiseur de mère"...
Pour replacer un peu le contexte, lorsque j'ai rencontré Cruella ma femme, elle m'a présenté à un couple d'amis dont les enfants de Cruella et les enfants de ce couple sont du même age et étaient (et sont toujours) très proches. Très vite avec M (la femme du couple), nous nous sommes découverts une attirance physique évidente. Ce n’était pas un couple échangiste, mais nos soirées étaient "décontractées", incluant danses sensuelles et pelotage. Cruella et M avaient des moments sexuels (de temps à autres), mais pas devant les hommes. Pas que nous ne voulions pas, mais autant M était prête à ce que je sois présent, Cruella n'avait aucune envie que le mari soit là et m'avait très vite demandé de ne pas demander a être présent... Depuis, ce couple a divorcé, Cruella est très proche de M, mais depuis 7 ans elles n'ont pas eu l'occasion d'avoir des moments sexuels. Les enfants se fréquentent toujours lors de nos visites et nous sommes en bons termes avec le mari.
Pour les vacances de noël nous étions de retour. M est célibataire en ce moment, sortant de plusieurs histoires avec des mecs, sans grande satisfaction sexuelle (selon elle). Lors d'un après-midi shopping entre filles, Cruella lui as dit directement : "Je crois qu'une bonne baise te ferai du bien. Je vais te prêter mon mari pour une soirée. En plus depuis le temps que vous avez envie l'un de l'autre, c'est l'occasion".
M lui dit "avec plaisir, mais c'est une situation un peu curieuse". Et Cruella lui as dit "CS saura te mettre à l'aise" et je vous laisserai un moment tous seuls, j'irai voir une autre copine.
Voila le soir du rdv qui arrive, les enfants ont décidé de passer la soirée ensemble, chez l'ex mari. Nous les déposons et buvons un coup avec l'ex mari. A ce moment là de voir les 4 enfants ensemble, je me suis pris à penser : "Ce soir si tout ce passe comme prévu, je vais baiser vos mères, je suis vraiment un motherfucker". Voila, mon clin d'oeuil pré croustilleries
Je glisse cela a Cruella puis me dit "Essaye d'enlever ton sourire satisfait de ton visage, ça va paraitre louche..."
Cruella me dépose chez M, nous confirme qu'elle nous laisse au moins 3h et qu'elle nous appellera en route pour ne pas nous "surprendre".
Petit aparté, je savais par Cruella que M pouvait être fontaine. (C'est arrivé une fois avec Cruella, pendant une séance de "fessées sur le minou").
L'ambiance est un peu curieuse au début, M me sert un verre de vin et se jette à l'eau, elle me dis " Cruella m'as dit qu'elle me prêtais son mari, mais je ne sais pas précisément ce que ça veut dire, je n'ai pas l'habitude de ce genre de choses, et je suis très nerveuse" Sur quoi j'ai répondu (et même a posteriori, je suis très content de ma réponse
) "Ça veut dire que j'ai une super femme, que tu as une super copine, qu'elle sait que nous avons envie l'un de l'autre. Ça veut surtout dire que nous allons nous décontracter, passer un bon moment en partageant du plaisir. Gardes seulement ça en tête nous sommes la ce soir pour partager du plaisir, pas question de quoi que ce soit qui ne soit pas du plaisir". Elle me fait part de ses craintes sachant "tout ce que j'aime qu'elle ne pourra me donner" (elle fait référence à nos pratiques SM, et à mes pratiques anales). Je lui re confirme mon intention d'avoir une soirée de plaisirs partagés en lui disant même "J’espère bien sur partager du plaisir d'autres manières, mais si ce soir tout ce qui te ferais plaisir c'est de rester habillée de s'embrasser et de se caliner, alors c'est tout ce que nous ferions"
Elle éclate de rire, l'ambiance se détend, nous nous embrassons et nous nous chauffons très tendrement.
On passe au lit, au bout d'un moment, je lui fais un cunnilingus. Elle y réagis très bien, je continue, mets du cœur à l'ouvrage... Jusqu'au moment ou elle me dis "Attention, je vais... Je suis..." dans le feu de l'action pas facile sans s'interrompre de lui faire comprendre qu'il n'y a aucun problème. Mais je suis récompense très vite par un orgasme avec une éjaculation féminine...
Elle a besoin de reprendre ses esprits, nous repassons au salon. Verre de vin, embrassades, caresses... Et d'un coup le téléphone sonne, Cruella arrive dans 1/4 d'heure. Elle pense un moment à aller vite faire l'amour, mais je préfère attendre Cruella et que nous ayons notre temps pour faire l'amour.
Plus tard, nous passons tous les 3 au lit, je fais l'amour à M qui re éjacule (seulement dans la position ou elle me chevauche), je fais l'amour a Cruella. Au moment de dormir, elle demande : "Qu'est ce que je fais si j'ai encore envie de faire l'amour ?" Je lu dit qu'il suffit de me reveiller ce qu'elle fait un peu plus tard dans la nuit, au réveil, nous remettons le couvert.
Très très agréable croustillerie !
J'ai déjà été long, mais j'ai encore trois anecdotes à vous conter au sujet de cette soirée :
- Cruella se moque gentiment de mon nez (il n'est pas petit) qu'elle appelle "le nez français fait comme ça pour pouvoir sentir le vin". Et bien sur, lors du cunnilingus, j'ai (comme je fait toujours) utilisé mon nez pour taquiner le clitoris pendant que ma langue s'affaire plus bas. M a ensuite dit a Cruella que c’était la première fois qu'un homme utilisait son nez sur son clitoris... Je vous laisse imaginer les blagues sur le nez francais, fait pour le vin et pour ces dames etc etc
- Je parle et comprends anglais plutôt bien, mais en termes de compréhension difficile les moments intimes intenses sont parfois un challenge... A un moment, de manière saccadée entre 2 soupirs M m'as dit "don't... ... ... ... stop" ce qui veut dire (au complet) " Ne t’arrêtes pas" mais qui décomposé donnerai "Ne fais pas... ... ... stop". J'ai eu un moment de doute, et dans le doute je m'abstiens toujours, du coup j'ai stoppé net toute action au moment ou elle me disait de ne pas m’arrêter