Il doit s'y passer plein de choses: on parle de capitale européenne du libertinage
Y'avait même une émission de Mermet sur ce thème, si je me souviens bien.
Citation :
Entre Rhône et Saône, le secret reste la clef et c’est à l’abri des regards indiscrets que se jouent les plus friponnes des transactions amoureuses. Et si les Lyonnais ne possèdent pas la réputation d’être très chaleureux, la ville s’est pourtant imposée comme l’une des capitales européennes du libertinage.
Mieux connue pour sa gastronomie et son club de foot, en une dizaine d’années, la capitale des Gaules a su se hisser en tête des villes qui, au prorata, connaît le plus grand nombre de lieux échangistes par habitant du territoire. Quand la sexualité prend le pas sur la quenelle, avec une vingtaine de lieux répartis un peu partout dans le Grand Lyon, la ville a su tirer son épingle du jeu et devenir attractive pour tous les libertins de la région Rhône-Alpes. Point fort sur lequel la mairie communique étrangement assez peu… Hammams, saunas, boîtes de nuit, l’offre est abondante. Et c’est un peu comme partout, il y en a pour tous les goûts : du cinquantenaire guindé au jeune loup BCBG en passant par le partouzeur en chaussettes.
“À Lyon, il règne une ambiance particulière, souffle Lisa Cole comme un regret. Peut-être parce que les hommes seuls sont autorisés à entrer. On a l’impression que beaucoup viennent pour regarder, pour se rincer l’œil. La drague semble moins courtoise, comme dans une boîte classique. Du coup, ça se lâche moins sur le dancefloor, il y a moins d’exhibitionnisme. Toutes les choses un peu coquines, l’échangisme véritablement, se passent dans les coins câlins (des zones à thème souvent plus discrètes en périphérie de la piste de danse)”.
Le Why Not, discothèque située dans le 7e arrondissement, à quelques pas d’une synagogue, fort de ses 10 ans d’expérience, jouit d’une très bonne réputation dans le milieu libertin lyonnais. Pourtant, seul le samedi soir est exclusivement réservé aux couples. Une tolérance aux hommes seuls qui s’explique par une forte concurrence entre les clubs qui incite les lieux à s’intéresser à ce public.
Mais avec une offre aussi abondante, la population libertine a beau se diversifier, elle a également tendance à se diluer. Rares sont les clubs à faire le plein chaque week-end. Parallèlement à ce phénomène, beaucoup de puristes préfèrent quitter ses lieux pour se tourner vers l’échangisme à domicile.
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