vassilia.net

http://www.huffingtonpost.fr/2013/05/15 ... 62631.html" onclick="window.open(this.href);return false;

En espérant que ce soit meilleur que son dernier film "Potiche" mauvais comme ce ne devrait pas être permis.

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L'ordre moral revient, ayons l'air occupé.

Et bien j'ai été le voir en fin de matinée. Et je suis sur le cul ! C'est un chef d'oeuvre !
Quel film ! 47 ans après Buñuel, un cinéaste ose enfin aborder de nouveau le thème de la prostitution volontaire traité comme fantasme féminin. (ben oui, ça existe !) Le film est réalisé avec tact, intelligence, décontraction et humour (et aussi avec une bonne dose d'érotisme) Marine Vacth y est sublime. Si les cris d'orfraie des culs bénis er des féministes autoproclamés n'ont aucune importance, il n'en reste pas moins que certains s'offusquent que le film s'abstient de porter un jugement sur son sujet ! Mais justement, quel jugement, il n'y a rien à juger ! Chacun est libre faire ce qu'il veut de son propre corps (y compris à 17 ans) et cela ne regarde personne d'autres. Le film n'a pas d'autres propos que d'affirmer haut et fort ce principe essentiel. L'autre thème porte sur l'importance que l'on doit accorder à l'acte sexuel. Longtemps diabolisé, on a aujourd'hui tendance à le sacraliser et à en glorifier son aspect intime. Loin de ses positions extrêmes, Ozon banalise le sexe, c'est un acte comme les autres, comme le boire, le manger... Le film se garde aussi de tout angélisme, les dangers de la prostitution y sont évoqués, mais le film se préserve bien, et c'est ce qui fait sa force, de ne nous délivrer une quelconque morale. Chef d'œuvre.

PS : Il y a une scène absolument fabuleuse et terriblement forte : A un moment Marine Vacth chevauche l'un de ses camarades de l'université. Le mec n'y arrive pas. On voit alors la fille sucer ses doigts (le reste n'est pas visible à l'écran) mais on comprend parfaitement qu'elle les lui a introduit dans le cul ! Du coup le mec rebande et jouit !

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L'ordre moral revient, ayons l'air occupé.

Voila une critique qui donne envie d'aller voir ce film.

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".