Le terme soupeur désigne ainsi tout d'abord des individus qui éprouvent du plaisir à manger de la nourriture imbibée de l'urine d'autrui, notamment du pain abandonné volontairement dans des urinoirs publics (vespasiennes1) puis récupéré pour être consommé (il était parfois attaché par une ficelle). On emploie plus rarement le terme « croûtenard », qui a pourtant l'avantage d'être plus précis2. Cette pratique était notamment répandue à Paris et à Marseille jusque dans les années 1960, et on y trouve plusieurs références dans la littérature populaire de l'époque.
Il existe également une pratique alternative, qui consiste à boucher volontairement un urinoir et d'attendre qu'il se remplisse. L'individu urine ensuite lui-même dedans en submergeant totalement son pénis dans l'urine des précédents usagers, d'où l'expression la plus fréquente, « faire trempette ».
On a également désigné par ce mot des individus fréquentant les maisons de prostitution, et qui prenaient plaisir à consommer généralement à même le sexe féminin la semence abandonnée par les clients précédents (ces individus étaient souvent impuissants). D'autres appellations existent pour qualifier cet acte, comme « faire dînette ».
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