Citation :
Je rajouterais, en plus de ce qu'à dit sentry très justement, qu'on va en prison pour une infraction ou un crime. On est à ce titre, privé de liberté, mais en aucun cas ça n'équivaut à une condamnation à être violé ou autre. Assez récemment, un jeune homme s'est suicidé dans sa cellule, et sa mère a évoqué le fait qu'il s'était fait violé en prison, et que personne n'avait bougé. C'est la responsabilité directe de l'administration pénitencière qui est en cause, et par conséquent, le ministère dont elle dépend. Cela fait des années que les prisons françaises sont montrées du doigt dans les rapports d'Amnesty International, et tout le monde s'en fiche...
J'ai ouvert ce sujet parce que je pensais à peu près les mêmes choses que ce que vous dites ici. Je n'avais pas connaissance d'un cas particulier mais de vagues idées sur ce qui se dit parfois et pas seulement dans des romans à propos des prisons.
J'attendais une opinion s'approchant de ceci pour expliquer ma démarche en ouvrant ce sujet, en effet le fait d'avoir commis un délit ou une infraction conduit parfois à la prison et on sait aussi qu'il y a des questions soulevées sur des problèmes de prison prèventive, donc avant qu'un jugement soit prononcé; à moins d'une incompréhension personelle du sujet, il me semble avoir compris que la justice des hommes ne prend de la valeur qu'après prononciation d'un jugement.
Comme vous Isa je dis que quel que soit le crime en cause de l'emprisonnement d'un suspect, sauf "peut être" le crime de pédophilie, ne justifie pas le viol des coupables.
D'autre part dans le hasard qui fait que des citoyens sont nommés jurés, j'ai été désigné il y a environ 25 ans comme juré d'assise dans deux procès, ce qui m'a permis d'approcher de très près le fonctionnement de la justice