Bondage, Shibari ou Kinbaku?
Voici un texte évoquant les définitions de ces trois pratiques semblables, mais pas tant que cela au final.
Citation :
Pour un néophyte il est difficile de s'y retrouver. Voici donc des petites définitions non exhaustives et un peu d'histoire pour ne pas mourir lié et idiot :-)
Quelle est la différence entre bondage et shibari ?
C'est assez simple, le bondage, dont le mot vient évidement de l'anglais *to bound* / lier, désigne tout simplement l'acte de ligotage d'une personne. Il est inclus dans le mot à présent bien connu BDSM (bondage, domination/soumission, sado-masochisme). En bondage, on lie ou ligote une personne peu importe la manière que l'on utilise et peu importe le matériau utilisé. Il peur s'agir de cordes tout comme de liens en cuir, de foulards etc... Il peut y avoir des figures, tout comme il peut simplement suffire de ligoter pour immobiliser la *victime*. Le bondage est donc un *jeu sexuel* inclus ou non dans la pratique du Bdsm.
Le shibari est donc, pour simplifier, l'art du bondage japonais, terme shibari utilisé par les occidentaux pour désigner le bondage japonais.
Shibari signifiant littéralement *attaché, lié* est le terme général pour dire que l'on attache un sujet. Nawa shibari signifiant :attacher avec une corde, immobiliser. Les japonais parlent de Kinbaku pour désigner l'art de lier. On devrait donc parler de Kinbaku lorsque l'on se spécialise dans des figures de shibari japonaises.
Brièvement, l'origine du kinbaku provient du Hojojutsu, art martial consistant à immobiliser un sujet avec des liens. Il était utilisé pour immobiliser rapidement un prisonnier avant même qu'il puisse se défendre.
À la fin de la période Edo, quelques images érotiques de kinbaku apparaissent.
Ito Seiu, considéré comme le père du kinbaku, est le premier qui dès 1908 l'introduit en tant qu'art au Japon.
Pour des raisons historiques, contrairement au bondage, le kinbaku utilise rarement les nœuds. S'il y en a, ce sont des nœuds coulants ou des nœuds de blocage qui requièrent tous deux des matériaux à haut pouvoir de friction, donc rugueux. D'où l'usage de cordes en chanvres ou en jute quasi exclusivement.
Pour des raisons évidentes de facilité dans les différentes figures du kinbaku, les japonais utilisent des cordes de 7 mètres qui permettent et d'ajouter des cordes aux figures et de défaire celles ci plus facilement. En Europe, vu la taille des occidentaux, on travaille avec des cordes de 8 ou 10 mètres.
L'art du kinbaku est un art à part entière, il est complexe, très varié. Pour comprendre l'esprit du kinbaku il faut beaucoup d'apprentisage, de travail et surtout beaucoup d'humilité. Il cnvient donc de se méfier de tous ceux qui se bombardent maîtres ou sensei en la matière.
Le nawashi veut dire maître en cordes, celui qui a appris et qui continue d'apprendre sans avoir de fonction d'instructeur. Pour obtenir ce niveau, ne vous méprenez pas, il faut déjà beaucoup de travail et l'instruction d'un véritable sensei.
Le sensei ou maître dans l'art est celui qui a dépassé le statut de nawashi en apprenant avec plusieurs sensei et a par là même un statut d'instructeur. C’est au Sensei de décider quand son élève a atteint le statut de Nawashi et c’est par cooptation de ses pairs qu’un Nawashi atteint la dignité de Sensei. (source du texte: le squale)
Repris sur le blog
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Quand elles rendent un si bel effet, je trouve ces pratiques intéressantes. Ce n'est, hélas, pas toujours le cas.
Ici, la femme reste très jolie dans ses liens.