Citation :
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... et il vient de se fendre d’un nouveau post très intéressant sur le sujet.
http://www.maitre-eolas.fr/post/2011/01 ... rt-d-etape" onclick="window.open(this.href);return false;
Les commentaires du billet ne sont pas inintéressants non plus et c'est un sujet récurentde son blog
Très saine lecture ichi4mu
Comme lu un peu plus haut, je revendique de faire partie de la "MINORITE de chieurs".
Concernant la garde à vue, si la loi était si bien faite et si bien appliquée, pourquoi alors le Conseil Constitutionnel l'a déclarée inconstitutionnelle et a donnée mission au Parlement de la revoir avant le 1er juillet 2011 ?
Cette révision est en cours avec toutes les manipulations parfaitement décrites sur le site de Maître EOLAS.
Comment aussi expliquer que le nombre de gardes à vue soit passé de 300.000 en 2001 à 800.000 en 2009, voire même 900.000 selon le
Figaro (et si le Figaro le dit, on peut le croire
) ?
Comment ?
1°) Par la politique du chiffre initiée par Sarkozy lors de son passage au Ministère de l'Intérieur en 2002 : en clair, un "gardé à vue" pour crime de sang ou un "gardé à vue" pour une incivilité, c'est du pareil au même... + 1 au compteur.
2°) Par l'augmentation considérable du nombre d'OPJ (Officier de Police Judiciaire) qui est passé de 25.000 en 1993 à 53.000 en 2009.
Et comment ce nombre a augmenté si considérablement ?
Par des modifications des lois qui "ont conduit à
une réduction des exigences conditionnant l'attribution de la qualité d'officier de police judiciaire aux fonctionnaires de la police nationale et aux militaires de la gendarmerie nationale"...Là, je cite le
Conseil Constitutionnel, dans sa considération n° 17 de sa déclaration d'inconstitutionnalité.
une réduction des exigences conditionnant l'attribution de la qualité d'officier de police judiciaire : cela se passe de commentaires... Pour faire du chiffre, pas besoin d'être compétent ; il suffit d'appliquer les ordres.
Alors, dire que passer de 800.000 à 700.000 gardes à vue en 2010 est un "progrès"... Certes, c'est moins ; mais, un, c'est le Ministère de l'Intérieur qui donne les chiffres et deux, l'aberration était montée à un tel niveau que cette "baisse" n'a rien de glorieuse...
Affaire à suivre...