Ne trouvant pas de nouveaux sujets et post sur le forum, je suis allé dans un coin ou je ne vais pour ainsi dire jamais et je suis tombé sur celui ci: sexe et alcool.J'ai jeté un oeil sur les différentes contributions et afin de ne pas laisser dire n'importe quoi sur le sujet je vais vous livrer quelques une de mes réflexions:
tout d'abord, j'ai eu un gros problème avec l'alcool du au sexe, je m'explique, tout jeune (ado vers 12 13 ans) afin de me rendre moins timide, je buvais des bières, cela m'aidait à aller vers les jeunes filles...j'ai eu des succès mais jamais à jeun!
Puis, j'ai connu ma femme à 19 ans, dont je suis immédiatement tombé amoureux...et dont je suis toujours (après 34 ans de vie commune) aussi amoureux.
Et, au fil des jours, des mois , des années, des enfants que nous avons eu, désirés, mais bien la et parfois un peu "prenants"...bref, une routine, destructrice du couple et des individus, s'installe...bien entendu, plus ça allait, plus je buvais et du moins plus ça allait moins il m'était facile de ne pas boire...et en même temps, le doute, sur soit même, sur l'autre s'installe...et puis, ça deviens obsessionnel (la boisson, avoir sa dose)...l'on se méprise de ne pas savoir être assez fort pour arrêter... Et puis, pour garder la forme au lit ( ne pas éjaculer au bout de 5 minutes), c'est tellement plus simple de boire deux ou trois bières que d'apprendre a avoir confiance en soi! Et puis, et puis, les reproches (justifiés) de l'autre, l'être tant aimé, et puis les difficultés au travail ou les collègues qui à part te dire " pierrot tu bois trop" ne savent pas comment vous aider réellement et puis l'autre (ma femme) qui, elle ne sait pas non plus comment vous venir en aide et puis, elle aurait pu me quitter, elle ne l'a pas fait et un jour , allez savoir pourquoi, un déclic se fait: je suis pas plus con qu'un autre, ce problème me pourrit la vie, nous pourrit la vie, risque de tout foutre en l'air et bien un jour, un soir que j'avait bu beaucoup plus que de raison, je ne sais toujours pas pourquoi je l'ai fait à ce moment la , j'ai dit que cela me faisait mal, que l'alcool était devenu une vrai souffrance!
Déclic chez ma douce, le lendemain redéclic chez moi, dans ma tête et j'ai pris un rendez vous chez notre médecin, j'ai demandé à ma femme de m'y accompagner, elle l'a fait, et je lui en tiendrait une grande reconnaissance jusqu’à mon dernier souffle!
ensuite la clarté, je n'ai eu qu'un seul petit traitement ambulatoire de 2 mois...après plus de 25 ans de "trop boire" et depuis, pas une goutte, pas une seule envie de reboire de cette "saleté" (je ne juges pas, c'est comme cela que je ressent la chose). depuis, je suis un homme debout, avec ses défauts et ses qualités, ses peurs , ses craintes, ses convictions, ses envies, ses désirs, ses fantasmes, sa sexualité épanouie (je suis même devenu tantrique et multi orgasmique) de plus en plus épanouie et si sereine, bien plus sereine et bonne qu'avec cette daube, cette saloperie qui ne fait, qui n'a fait que de foutre en l'air plus de 20 ans de mon existence.
Alors les jours, ou "un con" me dit, "tu ne bois jamais d'alcool", "t'es malade" ou "tu sais c'est bon un petit verre de vin", ou encore pire "tiens tu ne picoles plus"...à tous, immanquablement je rétorques: non plus d'alcool, plus une goutte mais tu sais, je baise et j'aimes ça!
Bien sur, les choses changent, mais pas assez vite, le regard des autres est encore trop "jugeant" mais il ne faut pas désespérer car heureusement, de plus en plus de personnes ne font pas de commentaires et de plus en plus de gens on même de bons jus de fruits servis dans de vrais verres!
reste que dans nos société il est assez "mal venu" ou du moins totalement incompris que il est possible de faire la fête (y compris avec du sexe) sans avoir soit bu soit pris des substances qui sont non seulement illicites mais rendent accrocs et dépendant!
Et croyez moi, faire l'amour avec plusieurs femmes à se suivre, bander pendant des heures (avec des pauses
) aujourd'hui j'y arrives sans aucune difficultés alors que, à 20 , 30 ans je n'aurais jamais osé m'y aventurer sauf à aller dans des endroits avec des plans "glauques" et risqués.
Voila, pour conclure, malgré une dépendance importante, on peux guérir, il suffit d'avoir le déclic et surtout de ne pas être seul face à l'adversaire!
Pour vraiment en terminer, je ne suis pas abstinent comme il est coutume de le dire mais libéré, libre et fier de l'être!
Pierre 53 ans, debout depuis 12 ans et vert comme jamais je ne l'ai été "avant"!