vassilia.net

Pour illustrer...

Voila une jolie image très drôle en tout cas. Bravo il fallait la trouver celle-là

_________________
Les gens qui ont peu d'affaires sont de très grands parleurs : moins on pense, plus on parle. Montesquieu

treizième chapitre

Mon évasion

Je m’éveille, ah tiens, j’ai probablement dormi toute une nuit il fait jour c’est donc le matin, et c’est Maria la sorcière qui me réveille en me secouant, elles m’ont toutes deux tellement épuisé par leurs caprices que je m’endort maintenant très facilement.

Elle m’apporte pour déjeuner un dés à coudre de café, un morceau de croissant et une petite barquette de confiture comme on en trouve dans les bars pour les petits déj. Et elle me parle.

« Secoue toi petit homme il n’est plus l’heure de dormir, je dois partir travailler, je vais te laisser seul ici car tu me gênerais, même caché entre mes cuisses ; et je ne pourrais pas travailler tranquillement. »

Bof, si elle savait comme je m’en moque qu’elle me laisse seul, j’apprécierai un peu de tranquillité enfin je suppose que l’autre, la copine est probablement repartie, bon débarras.
Je vais pouvoir réfléchir enfin, et penser à moi à ce que je vais devenir maintenant que ma nature en réduction m’exposera à toute sortes de dangers et puis il faudrait d’abord que je m’évade.

M’évader et comment le faire puis ce sera sans doute une forme de suicide mon bocal est une prison dont je ne peux pas sortir comment faire ? Ayant fini de manger, et ma tortionnaire étant partie j’observe autour de moi, c’est difficile de sortir de ce bocal, voyons il est posé sur une étagère et moi dedans je ne peux pas escalader ses parois lisses, mais il est en verre si je pouvais le faire tomber !
Je réfléchis, si je remuais beaucoup à l’intérieur peut être que je pourrais le faire glisser ou basculer, alors j’appuie mon dos à la paroi et de toutes mes forces je me jette contre l’autre bord. Wow il a bougé je vais peut être le renverser mais voyons ce qui est en dessous, il y a la baignoire la douche au coin de la pièce et un panier à linge. La chute à venir me semble impressionnante je risque de me tuer mais après tout quelle importance dans la situation où je me trouve.

Je recommence ma gymnastique appuis sur la paroi élancement, puis de nouveau plusieurs fois, le bocal bouge glisse, et se rapproche du bord de l’étagère, ah ça y est il bascule, je part dans un plongeon, tandis que le bocal heurte en tombant le bord de la baignoire et dans un bruit effroyable à mes petites oreilles il explose en mille morceaux.
Et moi suis-je mort ? Non la chance est avec moi je n’ai pas été atteint pas l’un des morceaux de verre, et mieux encore j’ai atterri dans le panier à linge.
Plouf c’est doux et moelleux, comme quoi il faut parfois risquer, les décisions paraissant trop risquées ne le sont pas toujours me voila sauf et presque libre mais pour faire quoi ?

D’abord me calmer, car mon petit cœur fait d’horribles bonds dans ma poitrine, voyons ce panier de linge sale n’est pas trop agréable mais au moins il me sauve la vie, mais les odeurs qui s’en échappent heurtent mes fragiles narines, je ne conseille à personne de plonger le nez dans le linge sale des femmes celui où je me suis tombé ne sent pas bon, petites culottes ou chemises souillées, nuisettes attendant la lessive même les soutiens gorges ne sont pas frais.
Les relents de parfums dont elle s’imprègne que cela soit dans un but de d’agrément ou pas, sont trop puissants, pour ma nature fragile et ils sont mêlés à ses odeurs corporelles dont j’ai eu mon compte, puis tout cela a suri et c’est une odeur d’ammoniac qui domine.

Il faut que je sorte de là, le panier est en osier et les mailles me permettent d’y trouver des prises pour les mains et les pieds j’escalade la paroi intérieure puis extérieure ensuite, et je me retrouve au sol enfin ! ouf un peu de repos après tous ces efforts, oh une araignée allons je ne vais pas avoir peur bien qu’elle soit très grosse à ma minuscule dimension. Elle s’est arrêtée à quelques cm de ma petite personne, elle m’observe, ses gros yeux me fixent, je n’ose bouger, va-t-elle me prendre pour une mouche ou un gros insecte, non elle fini par se désintéresser de moi, elle repart à ses affaires dans sa toile.
Mais tout ceci m’a pris du temps, la réflexion d’abord et l’action ensuite, j’entends du bruit, c’est déjà, le retour de la sorcière, oh il faut que je me cache, vite, ce placard entrouvert à peu de distance j’y court, dedans il y des chaussures, des bottes une botte est renversée j’ai juste le temps de me glisser au fond, là aussi les odeurs sont fortes mais plus agréables que dans le panier à linge, un parfum de cuir d’abord celui du matériau dont est faite la botte, une odeur de pieds aussi mais plus subtil que le parfum d’ammoniac du panier à linge. Me voila caché invisible pour l’instant que va-t-elle faire ?

Elle arrive et voyant les dégâts ces débris de verre partout et pas moi elle s’étonne.
« Mais où est tu petit garnement, tu as cassé mon aquarium tu ne t’es donc pas tué tu devrais être mort là sur le carrelage ! »

Sympa qu’elle est la nana même pas l’esprit d’apitoiement, non elle veut me trouver me reprendre c’est tout.
Elle me cherche dans toutes les pièces de la maison puis elle reviens ici et, qu’espérais-je donc, bien sûr elle me trouve au fond de sa botte que d’ailleurs elle a secoué sans précaution me faisant chuter au sol.
« - Vilain petit monstre, elle me dit, je t’ai retrouvé, comment pouvais tu espérer t’échapper!
-Non je n’espérais pas vraiment m’échapper mais peut être me tuer, je veux mourir, comment puis-je continuer à vivre dans l’état d’homme miniature où vous m’avez condamné!
-Tu as raison tu ne peux pas vivre ainsi miniaturisé mais toi je n’ai pas voulu te tuer puisque tu n’est pas un grand criminel, j’ai seulement voulu te donner une petite leçon d’humilité, et m’amuser un peu. Alors voila je te propose une vraie sauvegarde le sortilège que je t’ai infligé est réversible si tu ne dénonce pas à la police je te rendrai ta forme originale et ta liberté, mais à une dernière condition.
-Oui laquelle s’il vous plait ?
-Un petit plaisir que je peux encore m’offrir, il m’est possible de te faire reprendre ta taille d’homme ordinaire en petites progressions par l’usage intermittent de ma bague magique ; et je désire pour cela t’introduire dans mon vagin auparavant et te faire grossir par petites touches ainsi tu me dilateras, je contrôlerai, en même temps mon plaisir. Voila c’est à prendre ou à laisser ou tu refuse et tu reste minuscule toute ta vie ou tu accepte, mais as-tu le choix tu sais bien que j’ai tous les pouvoirs. »

Et voila ce que j’étais obligé d’accepter, refuser son nouveau caprice c’était me condamner à une triste vie.

A suivre pour l’épilogue prochain.

_________________
Les gens qui ont peu d'affaires sont de très grands parleurs : moins on pense, plus on parle. Montesquieu

Paul, à quand la suite de ton récit? Parce que là c'est frustrant que ça s'arrête ainsi

Merci de me rappeler à mon ouvrage, chere Mlle. j'ai bien l'intention de terminer cette histoire qui d'ailleurs avait trouvé sa conclusion dans l'ancien forum, malheureusement piraté; et même j'y avais ajouté un bonus intitulé la vengeance, ceci sera fait il suffit pour cela que je retrouve la motivation qui m'a manqué dans cette nouvelle mouture parce que contrairement à la première écriture je n'ai pas obtenu dans ce nouveau chantier la moindre appreciation sur ce que j'ecrivais.
Mais ton appel me fait plaisir et je vais y remedier dans les jours prochains.

_________________
Les gens qui ont peu d'affaires sont de très grands parleurs : moins on pense, plus on parle. Montesquieu

Merci Paul, c'est vrai qu'un merci ouun commentaire etait merité.
Donc merci

J'ai découvert ce texte car je cherchais justement un récit pour me faire une douceur mais l'absence du dernier chapitre est très frustrante car je m'imagine différentes fins.

Et bien chère Mlle ce n'est peut être pas une si grande frustration que de pouvoir imaginer quelques interessantes variantes pour agrémenter cette douceur; avant de connaître ma version qui ne sera peut être pas aussi bonne qu'esperée.
Donc pas de souci je vais tenir mes promesses, en attendant je suppose que ton imagination sera assez prolifique pour te procurer du plaisir.
Merci à toi aussi Ichimu, j'aime savoir que je n'ai pas écrit dans le desert.

_________________
Les gens qui ont peu d'affaires sont de très grands parleurs : moins on pense, plus on parle. Montesquieu

Enfin le voila l'épilogue que vous attendiez, et je vous écrirai peut être prochainement le bonus "ma vengeance" que j'avais donné dans l'ancien forum piraté.

épilogue:

Me voila donc obligé d’accepter ce dernier caprice de Maria, pour retrouver ma taille normale en espérant que ce sera bien le dernier mais je n’ai évidemment pas d’autre choix.

Elle me pose sur le bord de sa psyché pendant qu’elle se déshabille, puis me prenant par la taille dans sa main, je suis toujours nu cela depuis l’instant où elle m’avait miniaturisé et arraché mes habits ; ce lui est donc facile de m’utiliser comme un de ses godemichés qu’elle a d’ailleurs délaissés depuis que je suis, pour ses jeux devenu disponible.

Alors allongée sur le dos jambes écartées et repliées, elle me couche à plat ventre entre les lèvres de sa chatte déjà humides et bien écartées.
Me tenant fermement dans ses doigts elle me frotte tout le corps et la tête dans les plis chauds et visqueux de son sexe en insistant sur son clitoris qui durci et gonflé plus gros que mon nez heurte mon front et mes yeux, me blesse.

Ha si je pouvais mordre dedans afin de la calmer mais ma bouche n’est même pas assez large pour cela. Rapidement des flots de cyprine ruissellent sur mon corps, elle m’introduit alors par les pieds dans son sexe et me pousse jusqu'à ne plus laisser que ma tête dépasser.
Elle marque une pause dans son exaltation et approche sa bague maléfique de. mon crâne, je ressent la même chaleur et mes muscles et mes os qui me font mal, que lorsqu’elle m’avait rapetissé, mais cette fois ma taille s’allonge depuis mes pieds et le long de ma colonne vertébrale.

La salope je l’entends gémir, garce si tu te fait éclater la panse, déchirer les membranes tu l’auras bien cherché, mais je ne dois pas souhaiter pareille chose, crainte quelle perde par ses folles entreprises, ses facultés vitales. Je serais bien mal avancé partiellement normalisé si je devais me trouver dans l’état d’un monstre de cirque nain ridicule, demi homme.
Mais la garce est maligne elle arrête provisoirement le processus, et reprends ses ébats, ma taille augmentée fait que mes pieds pressent fortement son utérus, et ma tête grossie a rejailli à l’extérieur de sa vulve.

« - Ouf dit-elle que c’est bon, je suis très dilatée ; c’est mieux qu’un accouchement tu sais bonhomme, car tu n’écarte que les chairs de ma chatte, tu est un peu trop long plie tes jambes fait la grenouille, que tes genoux et tes pieds exercent la pression dans l’espace de mon point G ; ah je sent que tu vas bien me faire jouir. »

Et la séance ainsi continue elle me tourne et retourne dans toutes les positions qui lui viennent à l’esprit des flots de cyprine ruissellent sur mon corps par moments les contractions de son vagin tendent a me faire gicler à l’extérieur mais à deux mains sur ma tête elle me maintiens et m’enfonce.
Les mouvements désordonnés qu’elle inflige a mon corps activent sa jouissance elle a plusieurs orgasmes successifs, parfois elle remets un petit coup de bague magique augmentant encore un peu mes dimensions.
Quelle connasse elle va finir par se déchirer les membranes, par moments elle pousse des hurlements que je ne peut reconnaître comme étant de plaisir ou de douleur, des jets de pisse jaillissent entre ses cuisses contre ma tête, sa vessie malmenée se vide par à-coups.

Je suis moi-même épuisé ces contraintes, cette pression sur mes os et mes muscles cette chaleur de sauna qui m’enveloppe, heureusement enfin rassasiée elle se calme et m’extrait de sa vulve me laissant baignant dans sa pisse et ses excrétions couché sur le sol entre ses cuisses écartées.
- Help dis-je vous n’avez pas terminé ma résurrection je suis encore trop petit.
- Oui ne craint rien je me repose un instant, et je vais terminer ton retour à la taille normale.

Enfin elle tient parole, utilisant la magie de sa bague elle termine mon retour à l’état normal la même morphologie que ma nature ordinaire, je suppose que mes gênes conservaient ma mémoire biologique de mon apparence.
Je me précipite sous la douche quel bonheur me laver de cette pollution qu’elle m’a infligé en de trop nombreuses fois. Je ne ressent pas le besoin de la remercier pour ce retour à la normalité mais je suis toujours nu, elle me trouve dans ses placards un jean un tee-shirt une paire de godasses qui ont appartenu et oubliés par je ne sais quelque amant.

Je ne désire pas prolonger ce moment, j’ai hâte de sortir retrouver la rue les gens, la vie normale, la liberté enfin, je lui dis adieu et me voila dévalant les escaliers avec joie, c’est fini enfin libre.

_________________
Les gens qui ont peu d'affaires sont de très grands parleurs : moins on pense, plus on parle. Montesquieu

Merci Paul

Ah, ya pas de quoi Mlle, ce n'est pas mon meilleur post, mais vois tu au fil des épisodes je m'apperçois que je me repete un peu sans trop me renouveller.
Bah puisqu'il fallait écrire une fin.
Peut-être si je me recolle à ce chantier pour réécrire quelques chapitres intitulés vengeance, avec les mêmes acteurs, actrices, mais sur un mode moins fantastique plus reel pour un atterissage dans le vécu.
Je vais y refléchir.

_________________
Les gens qui ont peu d'affaires sont de très grands parleurs : moins on pense, plus on parle. Montesquieu

Oups, voila un peut plus de six mois que j'ai terminé cette histoire.
j'avais toutefois l'envie d'y ajouter une suite qui serait le récit d'une vengeance de cet homme, qui réduit à l'état d'un objet fut pendant l'espace d'un week-end humilié à un point impossible à imaginer.
Mais justement c'est un conte cela ne se réalise pas dans la vie réelle, disons que c'est l'expression d'un fantasme que l'on peut même critiquer et juger ridicule par manque de virilité, je vous en laisse le soin.
Mais ayant obtenu avec ce récit quelques satisfecits, je crains de n'être pas au même niveau pour écrire cette suite quand même encore programmée alors je me tâte si l'on peut dire cela.

_________________
Les gens qui ont peu d'affaires sont de très grands parleurs : moins on pense, plus on parle. Montesquieu

Je dois avouer que j'ai mis ton histoire dans mes favoris et ce serait avec grand plaisir que je lirai une suite si tu te sens d'en écrire une

He bien voila, pour répondre à ta demande Melle, mais aussi esperant amuser d'autres lectrices et lecteurs je vais donc essayer d'écrire une suite à cette "histoire de sortilèges", que je vais appeler la revanche, dont je vous propose sur cette page un prologue.

La revanche, prologue

Bientôt six mois que j’ai retrouvé ma liberté et ma dimension d’homme normal, le temps qui passe m’a fait lentement oublier les événements que j’ai précédemment décris ; bien sûr mes sommeils ont été entrecoupés de cauchemars me réveillant couvert de sueur et brusquement assis dans mon lit regardant mes pieds pour me rassurer sur ma taille réelle. Cette pollution de ma mémoire m’a aussi je l’avoue quand je suis bien éveillé donné par réminiscence un trouble érotique qu’il m’est impossible de nier.

Aujourd’hui me promenant sur les boulevards entre les portes Saint Martin et Saint Denis, les étalages de boutiques, et les passants exubérants de ce quartier populeux me distraient. Mes regards s’attardent sur les plaisantes attitudes des jeunes femmes. Le mois d’avril et les beaux jours revenus, les crocus qui parsèment les pelouses des jardins publics, les oiseaux qui pépient dans les branches des platanes. Cela m’a donné cette envie de promenade, et je profité d’un jour de congé pour arpenter les trottoirs, en observant d’un œil attendri les tenues légères des femmes enamourées à la terrasse des cafés.

Me voila donc flânant ici et là, quand soudain je suis interpellé par une femme assise à l’une des terrasses.
« - Hello ! mais c’est mon petit homme ! »

Surpris je m’arrête et regarde qui m’appelle. Ha, mais c’est la grosse salope, la Sylvianne !
« - Bonjour vous, si je m’attendais, vous me reconnaissez, dans ma dimension naturelle ?
- Hé bien sûr mon chéri comment pourrais-je t’oublier, j’ai pris bien du plaisir avec toi, assieds toi un moment, prends une chaise, je t’offre un café. »

Me sentant cette fois en situation d’égalité avec elle, je n’hésite pas pour répondre favorablement à son invitation, cette salope n’étant plus en situation de me dominer, je pense pouvoir satisfaire ma curiosité, concernant ces deux femmes qui m’ont tant martyrisé.
« - Merci pour ce café, comment allez vous chère madame ? »

Disant cela je pensais, grosse salope, mais je n’ai pas honte de ma malhonnêteté de paroles.
« - Hé bien figure toi que je ne vais pas très bien, non pas bien du tout, car Maria mon amie que tu connais, et que j’aime follement ne m’est pas fidèle, bien qu’étant toujours mon amante, elle me trompe effrontément, je me suis aperçue qu’elle a un ami. »

Disant cela des larmes mouillent ses joues.
« - Ha dis-je est ce si grave, je vous croyais copines de sexe mais pas au point d’être amoureuses.
- Mais rends toi compte, Maria est bisexuelle c’est honteux, quand elle se vautre sur mon corps je ne peux m’empêcher de penser que cet homme est peut être passé juste avant moi.
- Maria est bisexuelle, mais vous aussi il me semble, par vos agissements envers moi, vous abusiez bien d’une personne du sexe opposé que je sache.
- Oui peut-être mais ce n’est pas la même chose tu n’étais qu’un petit jouet érotique pour moi comme pour elle ! »
Voila bien la logique féminine pensais-je, étant leur jouet érotique je n’étais peut être pas un homme.
Cela étant Sylvianne essuie ses larmes et posant sa main sur la mienne, elle me dit.
« - Je voudrais punir Maria et justement tu arrive c’est une destinée, tu devrais m’aider car tu as probablement une vengeance en projet toi aussi, accepte tu de m’aider ? »
Pas de complexes la salope, j’aurais donc une vengeance à satisfaire contre Maria et pas contre elle peut-être ? Mais chaque chose en son temps, je me dis qu’en effet j’aimerais bien me venger, et pour cela me servir de l’une contre l’autre.

« - Alors Sylvianne, dis-je passant au tutoiement, nous serions amis toi et moi et je t’aiderais à te venger de Maria, mais la possession de cette bague magique lui donne un énorme pouvoir, et je m’étais juré de plus approcher cette sorcière.
- Oui, dit-elle, elle possède le sortilège mais je pourrai réussir à lui dérober la bague, ensuite nous n’aurons rien à craindre, accepte tu de m’aider seule je ne me sent pas assez forte, mais avec ton aide je me sent capable d’une vengeance effroyable.
- Et bien dérobe d’abord cette bague ensuite je verrai, je vais te donner mon adresse mail Internet afin que tu m’informe de la suite possible, tiens moi au courant. »

Je retire ma main de dessous la sienne et la remerciant pour le café je lui dis au revoir, n’ayant pas pour l’instant une grande amitié pour cette femme ; mais l’envie d’une vengeance, devait dormir dans un coin de mon cerveau, si bien que cette rencontre fortuite est peut-être un clin d’œil du destin.
Deux semaines après cette rencontre, je reçois un mail de Sylvianne, me disant qu’elle a enfin réussi à dérober la bague magique de Maria.
Profitant de la célébration d’un anniversaire elle, a introduit un somnifère dans un des verres d’alcool avalé par sa copine, afin de fouiller tous les recoins, puis cacher cette bague dans un endroit de l’appartement qu’elle prétend être une excellente cachette, donnant à penser que la bague a bien été égarée.
En réponse à ce mail je conseille d’attendre un peu pour endormir tout soupçon éventuel de Maria, avant de mettre au point une stratégie valable.
Puis le moment d’agir arrivant, je prends rendez-vous avec Sylvianne, que j’accompagne chez Maria en prétendant une rencontre fortuite, le mensonge est partiel puisque tout est vraiment survenu fortuitement.

Nous y voila, Sylvianne sonne, et s’étant nommée monte à l’étage moi derrière elle en retrait.

« - Maria chérie regarde qui je t’amène dit Sylvianne à sa copine.
- Ah, oui je vois en effet, je croyais que tu désirais nous oublier, petit homme, et toi chérie pourquoi viens tu ici avec lui c’est une drôle d’idée.
- Oh je buvais un café à la terrasse d’un bar et il passait sur le trottoir, je lui ai proposé de venir te dire bonjour, est-ce que ça te dérange ?
- Non ce n’est pas dérangeant, mais je serais étonnée qu’il ai gardé un tendre souvenir de nous deux.
- C’est exact dis-je ; je n’avais pas trouvé très agréables les événements que j’ai connus avec vous, mais le temps qui passe efface des blessures. Sylvianne suppose que vous seriez toutes deux intéressées par les réflexions que me suggère maintenant votre mutuel comportement de cette époque, je lui ai bien dit que je ne garantissais pas des propos lénifiants, mais elle prétend que ce serait amusant de connaître mon point de vue.
- Oh toi ! Dit Maria à Sylvianne, je ne suis pas certaine que son opinion va nous amuser beaucoup, et j’aimerais bien savoir quelle coquinerie tu prépare. »

Bien me dis-je, ce n’est pas du tout cuit, bof après tout qui vivra verra, les deux femmes m’invitent donc à partager, tout en bavardant un petit repas sans chichis, puisque c’est l’heure
de midi.

Prochainement ébut du récit d’une vengeance.

_________________
Les gens qui ont peu d'affaires sont de très grands parleurs : moins on pense, plus on parle. Montesquieu

Merci Paul, j'attends la suite avec impatience