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Je voudrais savoir si l'éducation sexuelle que vous avez reçu a influencé votre sexualité actuelle.
Et est ce que le fait d'avoir une sexualité alternative influence votre manière d'aborder la sexualité avec vos enfants (pour ceux qui en ont)? Et selon vous qui doit éduquer les jeunes sur les tout les aspects du sexe: les parents, l'école, les magazines, etc.?

Quelle éducation sexuelle? on n'a jamais parlé de ça à la maison.

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La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln
alors qu'est ce qu'on attend ?

Chez moi non plus.
Mon education sexuelle s'est faite naturellement, en écoutant les potes, en lisant des magazines pour adolescentes de ma soeur, en bouquinant les BD de Q que mon père cachait? etc...
Et je ne suis pas traumatisé.


J'ai beaucoup lu les aventures du Commissaire Boris Corentin des "Brigades Mondaines" de Gérard Devilliers, c'est certainement la que j'ai découvert des sexualités alternatives. Bin... Deux, comme tout le monde

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".

Si on écoute mes parents ils diront qu'ils ont toujours été ouvert à la discussion . Dans les faits j'ai découvert le sexe pas les potins de ma meilleure amie puis avec mon ex compagnon. Par contre les sexualités alternatives je les ai découverte sur Vassilia et j'en pratique certaines depuis ma séparation et surtout avec mon nouveau compagnon.

Pour ce qui est de l'éducation que je donne à ma puce (3 ans) pour l'instant ça se cantonne à lui dire qu'elle a le droit de se caresser le minou que dans sa chambre . Et je reprend systématiquement les gens (surtout son père) quand ils lui disent qu'un jour elle aura un petit copain. Ben oui elle pourrait très bien n'avoir jamais d'homme dans sa vie et n'aimer que les femmes

"Le monsieur met son zizi ans la zezette de la dame. Ils s'aiment très fort, ca leur fait beaucoup plaisir et y a des petits spermatozoïdes qui sortent du zizi du monsieur et qui vont sur une graine qui est dans le ventre de la dame, puis plus tard ça fait un bébé. "

Réponse de ma mère à ma question: " Comment on fait les bébés " (j'avais 5 ans) C'est la seule fois, discussion que j'ai eu à ce sujet avec mes parents.

Ah non! Il y a eu une autre fois! Ma mère toute gênée a essayé de m'expliquer la chose vers mes 18ans: "maintenant que tu es grand il faut que je t'explique quelque chose. il se peut que parfois tu aies du liquide blanc qui sorte de ton zizi et ..." " Maman, ça fait 5ans que j'ai des préservatifs dans mon porte-feuille et je ne m'en suis pas servi qu'une fois "

Sinon, je dirais aussi les revues érotiques et porno, les BD pour adultes.

A l'école j'ai eu droit de la part du prof de Svt :" Concernant l'éducation sexuelle, vous lirez le bouquin chez vous. Je préfère utiliser le temps qu'il nous reste dans l'année pour vous vous parler des mécanismes et facteurs de formation des minéraux de la croûte terrestre tel que les Les feldspaths " :coi:

Le plus gros de mon éducation sexuelle s'est faite via "L'encyclopédie de la famille" trouvée au fon d'une armoire, je devais avoir 12 ans. Plusieurs tomes, apparemment destinée aux jeunes couples dans les années 70. Surement un cadeau de mariage fait à mes parents par les leurs ^^ Ca parler de recette de cuisne , de secourisme, de l'art de tenir un foyer,etc et de sexualité . Je me rappelle qu'on y parlait du kamasutra,de la masturbation,de l'homosexualité de façon très ouverte. Une encyclopédie très intéressante pour l'époque.

Je n'ai pas d'enfants... Mais si je dois en avoir un jour, je leur parlerai sans doute avec beaucoup moins de gêne que mes parents. Peut être que je leur offrirais un ouvrage dans le genre de cette fameuse encyclopédie en les invitant à me poser des questions s'ils en ont... Ça serait peut être moins gênant pour eux... Vu que beaucoup de profs de svt restent plus de 40 à leurs postes, je ne ferait aucunement confiance au système scolaire

Nada de la part de la famille... et quelle famille! Mais c'est une autre histoire.
Auto formation approximative en fonction des rencontres, à partir de littérature et de films olé-olé. Autant dire que je débarquais de la planète Mars. En résumé, j'ai perdu beaucoup de temps et d'occasions d'évoluer comme je le fais depuis quelques années avec Doña.

J'ai essayé de transmettre le respect de l'autre à mes fils. Respect qui, ne se cantonnant pas au sexe, est un préalable à toute rencontre.
J'ai été très explicite à la demande de l'aîné et il en a tiré le meilleur parti.
Le cadet est plus réservé, mais j'ai posé les jalons pour qu'il sache que je suis disponible et je lui a passé un bouquin non moins explicite qui a inauguré la sexualité de Doña.

Dans ma famille, c'était assez spécial. Ce n'était ni un sujet tabou ni un sujet banal, mais un mélange des deux. Je m'explique: quand il nous arrivait d'aborder le sujet, on n'appelait jamais un chat "un chat", on le faisait toujours de façon imagée où par des expressions inventée pour l'occasion, du genre "faire des choses" pour "faire l'amour".

Sinon, je me suis bien entendu régalé avec les BD pour adultes des années 70 (dont le mythique raaah lovely). Mes parents savaient très bien que nous (moi et mes sœurs) lisions ce genre de BD (pourtant, nous étions jeunes), mais bizarrement, ils passaient tour à tour de la tolérance de cet état de fait à de grosse engueulades, comme quand mon père me reprochait de lire certaines BD seulement pour leurs passages "hum hum" (comme il disait), où qu'il reprochait à la BD précitée de m'avoir un jour poussé à l'exhibitionnisme (j'avais juste montré mon tuyau à une copine), je n'ai jamais compris pourquoi.

Bien que j'y avais déjà pris plaisir, je n'ai appris que très tard que le sexe servait à autre chose qu'à faire des enfants. à cause de cela, j'ai souvent été très dubitatif, comme quand j'ai vu pour la première fois une image de couple homosexuel sur un emballage de préservatif, où quand l'affaire Dutroux a éclaté.

Sinon, j'ai aussi eu une période où j'étais accro au porno et aux sites payants. Je vous dis pas l'humiliation quand mes parents ont découvert la facture. Ils ont donc eu l'idée de me "sevrer", comme par exemple en me recommandant de ne plus raconter des blagues cochonnes à mes amis (ils croyaient que ça avait été un facteur aggravant) où en mettant un mot de passe sans me le dire, et à me rappeler l'affaire en permanence jusqu'à ce que je rembourse.

Sinon, en ce qui concerne l'école, ça ne devait pas être très poussé car aucun souvenir ne me revient.

Enfin, si un jour j'ai des enfants (pas envie pour le moment), je crois bien que je ferai comme Xtype.

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Kangourophile qui aime les quéquettes pas humaines.
Cupidon vous déteste ? Moi, il se paye ma tête.

Pas d'éducation, ah si avec les newlook de Papa, les Sas du grenier et les Xaviera Hollender de mon oncle.
Absolument d'accord sur le respect: se respecter soi et respecter l'autre, c'est ce qu'on s'efforce d'inculquer. Et puis aussi dissocier le plaisir de la fonction reproductrice, insister sur le droit au plaisir et aussi le droit de dire non.

Le souci, c'est que moi j'ai appris avec les bouquins mais aujourd'hui... quand j'ai lu sur un forum le témoignage d'une nana qui disait qu'en 5ème elle avait vu à la récré sur un téléphone portable les images d'une autre se faire défoncer par un cheval

Si leurs premières images de sexualité c'est ça, y'a intérêt à adapter son discours avant le collège.
Il me reste un an...

Je crois que nos enfants ne sont pas plus bête que nous a leur âge. Si l’éducation de base va vers certaines valeurs, ils sont déjà sur une belle voix.
le respect n'a rien à voir, pour moi, avec l'education sexuelle. C'est l'un des piliers de la vie et il ne doit pas commencer avec le sexe, mais des le plus jeune âge avec toutes sortes de personnes.

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".

Une mère hyper croyante et un père trop occupé! J'ai pas véritablement eu de coup de main de leur part!
Bizarrement, c'est avec le frère de ma mère, qui est plus âgé que moi de quatre ou cinq ans, que j'ai eu de réelles discussions sur le sexe.
Sans compter l'école et les découvertes par moi-même!

Petit point commun avec Dudule :clin:
Les Xaviera Hollander que j'ai trouvé dans le grenier de la maison!
C'est peut-être dans certains de ses textes que j'ai découvert l'existance de la bisexualité, j'avais 14/15 ans à peine!

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Chose paradoxale: c'est avec les gens intelligents qu'on déconne le mieux. [Fréderic Dard]

J’ai pas mal hésité avant de répondre car c’est un sujet vraiment intime.
Mais entre gens de bonnes compagnies …
La mienne à été intégralement dispensée par des femmes, pas des gamines de 16 ans, plutôt entre 30 et 40 et a démarrée à un âge dont je me souviens pas.
Il y avait souvent à la maison des soirées entre filles (sauf moi, je rappelle que j’ai une pompe et des sacoches) et après 2 ou 3 verres et 2 ou 3 pétards, elles oubliaient que j’étais là, les discussions pouvaient commencer sur n’importe quoi … invariablement cela aboutissait à des discussions sur le sexe et ensuite elles avaient du mal à en sortir. Depuis tout petit, je suis curieux de tout, et bien avant d’être réellement intéressé par le sujet, je posais plein de questions ... et elles y répondaient le plus simplement du monde, sans prosélytisme malsain, ou envie d’exhibition. C’était parfois une occasion de débats car elles n’étaient pas toujours d’accords sur la réponse et c’est très intéressant pour un gamin de comprendre que les adultes ne sont pas tous pareils et pas tous d’accords C’était pas du tout un milieu libertin ou échangisme, c’est juste un peu baba cool. Quand je dis, qu’elles oubliaient que j’étais là, c’est surement plutôt qu’elles oubliaient mon âge et mon sexe (ce qui évidemment était lié).
Il y a eu aussi une lecture assidue de « UNION » qui circulait facilement à la maison…
Quant à savoir ce que je fais avec mes enfant s… pas du tout la même chose. C’est plutôt en libre service, ils peuvent me demander ce qu’ils veulent, je dis ce que je sais du sujet ET ce que je ne sais pas, sur le sexe comme sur le reste. Mais force est de constater, qu’ils ne demandent pas grands choses et que parfois je les entends débiter (entre copain ou entre eux) des sacrées conneries mais s’ils ne demandent rien je ne fais pas d’ingérence.

Je sais que c'est un sujet intime c'est pour ça que je sais que peu de monde répondra à mes questions. J'ai ouvert le sujet car je me demandais si l'ouverture d'esprit en ce qui concerne le sexe avait un rapport avec l'éducation que l'on a reçut et si elle influence la manière dont on en parle à nos enfants.

J’ai toujours eu du mal avec une ouverture d’esprits limitée à certains sujets.

Je crois que l'on peut parler de tout avec moi

Pour notre fils (15 ans), ma femme préfère me laisse répondre. Elle ne se sent pas à l'aise sur le sujet avec un garçon. Elle n'avait eu que des filles (4) d'un autre mariage.
Ces questions sont rares. Certainement pas pudeur aussi.

Je dis souvent des conneries sur les femmes, me faisant passer pour un "macho" devant certaines qui me connaissent pas ou mal. Mon fils en rigole beaucoup, mais il prend leurs défenses. Ce qui est bien. Il a compris la différence entre ce que l'on peut dire sans le penser et ce que l'on dit en le pensant. Et je suis assez fier de constater cela.

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".