vassilia.net

Bonjour,

Comme prévu je commence un sujet là-dessus.
Cela fait suite à la réflexion de Georline sur le topic Réflexions sur le masochisme
En fait, sans jouer avec les mots je crois pouvoir dire que : "soumis maso" et "dominateur sadique" vont en général ensemble, que ce soit dans la littérature, dans les films, dans l'imaginaire et aussi dans les soirées spécialisées.

Cependant, le fait d'être soumis ou dominateur tiens du fait que l'on aime lors des jeux "avoir le contrôle". Le fait d'être masochiste ou sadique tiens à notre "position vis à vis de la douleur" dans les jeux.

L'on peut imaginer un repère du plan gradué en abscisses avec contrôle (Positif, lorsqu'on aime être en charge, négatif lorsqu'on aime subir), en ordonnées avec douleur (positif lorsque l'on aime infliger de la douleur, négatif lorsque l'on aime subir la douleur).
Ainsi, nous pouvons tous nous placer dans ce plan.
N'oublions pas non plus que les axes peuvent être utilisés :
Sur l'axe des ordonnées, les personnes aimant jouer avec la douleur (dans un sens ou l'autre) sans aimer que quelqu'un soit en charge du contrôle.
Sur l'axe des abscisses, les personnes aimant contrôler ou subir mais n'étant pas intéressées par la douleur.

Donc, pour en revenir au sujet les associations soumis/maso et dominateur/sadique sont très répandues et aussi facilitent les jeux.
Mais se restreindre à ces deux associations tient pour moi de la tendance naturelle à "se ranger dans des boites".

Il est bon pour chacun de se placer sur ce plan. Est-ce que cela est facile ensuite de trouver des jeux qui collent à cela... Non pas vraiment.
L'accusation habituelle données à un "soumis dominant" est en anglais est "you're topping from the bottom" qui est un peu difficile à traduire, mais qui se comprends sachant que être soumis en anglais c'est littéralement être en dessous (bottom) et dominer c'est littéralement être en dessus (top). Donc, l'accusation est à peu près "tu agis en-dessus depuis la position au dessous"...
Enfin la position de dominant, maso n'est pas non plus facile, j'ai récemment entendu une maîtresse tv être accusée par des autres maîtresses tv de se dé-crédibiliser en demandant à ses soumis de jouer avec sa douleur.

Voila, mes réflexions sur le sujet, j'espère entamer un ébat fécond.

J'ai parlé de douleur sur un axe, il est classique que cet axe au lieu d'être appelé douleur soit appelé "sensation", mais cela ne change pas beaucoup le discours.

Bonjour,
C'est le genre de discours qui m'intéresse, car je me sens plutôt maso, dans le sens où j'aime certaines formes de douleur, et que se les faire infliger par d'autres ne doit pas être désagréable.
Par contre je ne suis absolument pas soumis, et avoir une relation avec quelqu'un qui me dit de faire ce qu'il veut, sans dialogue n'est absolument pas mon truc.
Cela n'empêche pas qu'une relation sado-maso pourrait être suivie, au même titre qu'une relation amicale, mais que l'un n'impose tout à l'autre.
Plus le temps passe, plus je me dis qu'il doit être possible d'être à fois sado et maso alternativement, avec peut-être un avantage, le fait d'avoir subi la souffrance doit amener à mieux en apprécier les limites sur un autre.

Et pourquoi tu ne trouverais pas un (une) partenaire qui te ferait "souffrir" sans passer par la case D/s?
Dans le sexe, toutes les combinaisons sont possibles du moment que chacun y trouve son plaisir.

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"Vaut mieux rater un baiser que baiser un raté".

C'est tout simplement dans ce sens là que je cherche, mais le fétichisme et la domination sont souvent omniprésents, mais je ne désespère pas !

Tu as bien raison de ne pas desesperer.
L'on peut être tout et son contraire et trouver un(ou des) partenaires qui nous comblent...

Pour ma part, je ne suis pas attiré par l'idée de dominer en humiliant une autre personne, j'aime par contre prendre le rôle de meneur de jeu et procurer des sensations fortes, là où la douleur est presque insupportable, et engendre une intense excitation voluptueuse.
Si je suis devenu sado, c'est sans doute parce que j'étais maso en puissance, que je fantasmais sur l'idée de subir des "supplices" et que je n'avais pas eu l'occasion de vivre cette situation.
Maintenant, j'ai la chance de pouvoir parfois passer de l'autre côté du miroir : j''ai encouragé mon épouse à "martyriser" des hommes, et de temps en temps, c'est sur moi qu'elle exerce ses talents. Et j'aime cela... Mais je ne suis pas du tout tenté de le subir d'une autre personne.