Si les médecins évoquent une prise de médicaments à vie, c'est que ce dont souffre votre mari est plus qu'une dépression, et qu'il ne faut en aucun cas, qu'il arrête ce traitement, même s'il a des inconvénients graves pour votre couple. Beaucoup ont tendance à le faire, et rechutent plus sévèrement à la première occasion.
Dans les traitements psys, on observe quasiment les mêmes effets indésirables, ce qui est dommage, c'est qu'aucune recherche ne semble être faite pour les supprimer. Etre malade est déjà suffisamment lourd à porter sans en plus être condamné à une double peine en n'ayant plus de vie sexuelle possible !
Dans un tout autre registre, j'ai souvenir que pour des douleurs sciatiques/cruralgies (douleurs sévères), les médocs prescrits assommaient complètement et détruisaient la libido. J'étais retournée voir mon toubib justement car cela me gênait, et il l'avait très bien compris. Il m'avait alors prescrit autre chose en me disant "vous verrez, ça anesthésie moins la bête" ! Il avait raison, là c'était le pied... Mais ô joie, ô bonheur, on vient d'interdire la prescription de ce médicament au 1er janvier, il reste désormais exclusivement réservé aux patients souffrant d'épilepsie ! Autrement dit, aujourd'hui, pour les grosses douleurs persistantes, soit on souffre, soit on renonce pour plus ou moins longtemps à toute vie sexuelle ! L'est pas belle la vie ?
Dans mon cas, si jamais je viens à avoir de nouveau ce type de douleur, ça voudra dire qu'il me faudra en prime des anti-dépresseurs car pas de libido me plonge inévitablement en état dépressif... Où est le bénéfice ?
_________________ Isa
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