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Dépendance au sexe
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Auteur :  kun [ dim. 21 août 2011, 11:44 ]
Sujet du message :  Dépendance au sexe

Etes vous accro au sexe , comme une drogue.
Impossible durant une journée de ne pas se connecter à des sites " sexe" ou/et de ne pas se masturber, y penser tout le temps , en faire son loisir voir son hobby prefére.
En bref ne penser qu à ça !Je ne parle pas forcément d avoir des rapports avec un/une partenaire mais vivre le sexe comme une obsession !
Si c est le cas , en souffrez vous ?

Auteur :  corleone [ dim. 21 août 2011, 11:51 ]
Sujet du message :  Re: Sexe et dépendance

C'est mon cas, j'ai l'impression parfois de ne penser qu'au sexe... Je ne passe pas une journée sans plusieurs connexions sur des sites de sexe. Cela n'entraine pas 1 besoin masturbatoire mais j'ai ce besoin.
C'est pour cela que les vacances me font en général du bien car loin de toute connexion pendant quelques jours ou semaines, c'est mon sevrage...
Mais dés mon retour je replonge... :D

Auteur :  jeanne exhib 83 [ dim. 21 août 2011, 13:16 ]
Sujet du message :  Re: Sexe et dépendance

Oui, complètement accro. Tous les jours, je regarde des sites pornos et me masturbe, de nombreuses fois par jour.

Auteur :  ichi4mu [ dim. 21 août 2011, 16:45 ]
Sujet du message :  Re: Sexe et dépendance

Euh l’addiction, c’est de manière générale quand on ne peut se passer d’une pratique, qui pourtant provoque des problèmes de santé ou de relation sociale.
Respirer en permanence n’en est pas une
Le tabac en est une, si elle provoque des problèmes de sante, ce qui n’est pas le cas de celui qui fume 3 cigarettes / semaine.
L’alcool en est une si cela perturbe les relations sociale et /ou si cela cause des problèmes de santé, pas si c’est une consommation modérée.

Pour le sexe, c’est la même chose, peu importe la fréquence (pensés, masturbations, …), les problèmes de santé sont rares, en revanche, la vie sociale peut-être gravement perturbée, dans certains cas … et là c’est bien une addiction.

Auteur :  kun [ dim. 21 août 2011, 19:07 ]
Sujet du message :  Re: Sexe et dépendance

Citation :
Euh l’addiction, c’est de manière générale quand on ne peut se passer d’une pratique, qui pourtant provoque des problèmes de santé ou de relation sociale.
Respirer en permanence n’en est pas une
Le tabac en est une, si elle provoque des problèmes de sante, ce qui n’est pas le cas de celui qui fume 3 cigarettes / semaine.
L’alcool en est une si cela perturbe les relations sociale et /ou si cela cause des problèmes de santé, pas si c’est une consommation modérée.

Pour le sexe, c’est la même chose, peu importe la fréquence (pensés, masturbations, …), les problèmes de santé sont rares, en revanche, la vie sociale peut-être gravement perturbée, dans certains cas … et là c’est bien une addiction.
D ou ma question.

Auteur :  ichi4mu [ dim. 21 août 2011, 20:05 ]
Sujet du message :  Re: Sexe et dépendance

Bah oui justement, il n’y à que toi qui saches si cela te pose ou non des problèmes de relations sociales. Si tu poses la question, c’est peut-être que tu as déjà des éléments de réponses.
Parle en avec un médecin, je doute que tu trouves ici, ou ailleurs sur le net, la réponse à ta question qui est pourtant une bonne question.
Il existe des centres spécialisés dans les dépendances mais sinon un bon médecin généraliste peut faire un premier diagnostique et t’orienter vers les bonnes personnes … à supposer que cela soit nécessaire.
J’arrête là ma participation à ce sujet, je ne suis pas médecin, je ne te connais pas, nous sommes sur un forum, je ne peux pas t’aider d’avantage.
Je ne veux ni t’inquiéter, ni te rassurer au dela du raisonnable.

Auteur :  Caramielle [ jeu. 24 nov. 2011, 21:02 ]
Sujet du message :  Re: Sexe et dépendance

Citation :
Addict au sexe : «Réapprendre le sens du désir vrai»
Par Agnès Leclair - le 23/11/2011
INTERVIEW - Marc Valleur, psychiatre, est médecin-chef de l'hôpital Marmottan à Paris, centre de soins et d'accompagnement des pratiques addictives. En juin, il a publié un essai sur les thèmes des addictions contemporaines, Le Désir malade (Éd. JC Lattès), avec Jean-Claude Matysiak.
Le Figaro.


En France, il existe des consultations pour les dépendants sexuels mais il n'y a pas de centres spécialisés comme aux États-Unis.
Sommes-nous en retard ?

Marc VALLEUR. - Il faut se méfier des cures de désintoxication «à l'américaine», effectuées dans des cliniques privées pour un coût exorbitant. Quand le golfeur Tiger Woods va dans un centre, le fait-il pour soigner une vraie addiction ou pour se racheter une conduite et améliorer son image ?
En France, plusieurs hôpitaux prennent aujourd'hui en charge des «sex addicts», qui dans leur grande majorité sont dépendants aux sites pornographiques sur Internet. L'addiction au sexe commence à être mieux reconnue, comme l'ensemble des addictions dites sans drogues. À Marmottan, une consultation existe depuis cinq ans. Nous avons une psychologue qui s'est spécialisée sur ce sujet et suit une centaine de patients. Il arrive que ces derniers soient hospitalisés mais pour dépression, et non directement pour leur dépendance.

Comment pose-t-on le diagnostic ?
Le dépendant au sexe n'est pas forcément une personne à la vie sexuelle intense. C'est une personne qui ne parvient pas à arrêter ces pratiques alors qu'elle le souhaite et cette compulsion détruit sa vie professionnelle, affective… Nous avons parfois des demandes de consultation de personnes qui pensent à tort être dépendantes au sexe. Des maris qui ont trompé leur femme par exemple. Ils se sentent très coupables et imaginent qu'ils sont malades.

Comment soigne-t-on une addiction au sexe ?

La base du traitement est la psychothérapie, avec une dimension comportementale dans un premier temps afin de trouver les déclencheurs des pulsions et réfléchir à la manière de les faire cesser. Puis il faut comprendre pourquoi la sexualité est surinvestie et si l'addiction masque une dépression. Cela peut prendre plusieurs mois comme plusieurs années. Mais en parler, c'est déjà commencer à sortir de la spirale addictive et à briser la solitude, un facteur dépressogène. Cette première étape est essentielle. Il ne s'agit pas de faire du sevrage. Lors de ce travail, les patients doivent réapprendre à voir l'autre comme une personne et non comme un objet pour retrouver le sens du désir vrai.

Groupes de paroles, traitements médicamenteux : que pensez-vous des autres formes de prise en charge ?
Il existe un groupe d'entraide sur le modèle des alcooliques anonymes : les Dasa (dépendants affectifs et sexuels anonymes), qui appliquent un programme en douze étapes pour le maintien de l'abstinence. Ce mouvement, d'origine protestante, est né en 1935. Il n'implique ni argent ni relation de pouvoir et n'entre pas en concurrence avec la psychothérapie. Ce type de groupe peut aider les patients à se sentir moins seuls.
Par ailleurs, il n'y a pas de traitement chimique spécifique pour l'addiction sexuelle, mais les antidépresseurs peuvent être indiqués car elle est souvent associée à une dépression. Les médicaments peuvent aussi aider à éliminer les pensées obsédantes, répétitives.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011 ... desir-vrai" onclick="window.open(this.href);return false;

Citation :
Le sexe, une addiction comme une autre ?
Par Agnès Leclair, - le 23/11/2011
PSYCHOLOGIE - Des spécialistes de la dépendance sexuelle racontent la mécanique de cette maladie encore taboue.
Depuis l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, à New York, en mai dernier, le cabinet du psychanalyste Jean-Benoît Dumonteix ne désemplit pas. «L'affaire DSK a servi de révélateur, estime ce spécialiste de l'addiction sexuelle. Je reçois des hommes qui me disent : “Quand j'ai vu DSK devant la justice américaine, j'ai eu l'impression d'être jugé à sa place.” Cette affaire a eu un rôle salvateur pour un certain nombre de personnes dépendantes au sexe, qui ont présumé que l'ancien directeur du FMI était atteint de la même pathologie qu'eux et sont sorties du déni.»
Jusqu'à récemment, en France, l'addiction au sexe avait l'image d'une pseudo-pathologie, réservée à quelques stars américaines comme Tiger Woods, David Duchovny ou Michael Douglas, adeptes du mea culpa et pris en charge dans des centres spécialisés. «Il y a aujourd'hui une prise de conscience, mais le phénomène n'est pas en expansion», précise Jean-Benoît Dumonteix.
La dépendance sexuelle est répertoriée comme un dysfonctionnement dans le DSM, manuel de référence publié par l'Association américaine de psychiatrie (AAP). Le concept est apparu durant les années 1970 avant d'être décrit en 1980 dans un livre par le docteur Patrick Carnes. Les travaux du psychiatre américain Aviel Goodman, qui a développé la notion de dépendance sexuelle, font également référence. «Mais n'oublions pas que Freud a également décrit la masturbation comme l'addiction originelle», rappelle le psychiatre Marc Valleur.
Angoisse ou stress Entre 3 et 6 % de la population sexuellement active pourrait être concernée, et cette pathologie toucherait essentiellement des hommes, selon une étude de 2011 du Pr Florence Thibaut, du service de psychiatrie du CHU de Rouen et de l'Inserm. «On s'intéresse peu à l'addiction sexuelle, car il y a encore beaucoup de tabous en France sur la question», estime-t-elle.
Dans la vie, ce besoin irrépressible peut aussi bien se traduire par la multiplication des conquêtes sexuelles ou des partenaires, que par le recours régulier à la prostitution ou la fréquentation compulsive des sites ou de films pornographiques.
Mais comment faire le distinguo entre une sexualité très active, un besoin de séduction frénétique et une dépendance pathologique ? «Cette addiction consiste à privilégier le comportement sexuel à toute autre forme de comportement social ou à toute autre activité, car le dépendant ne peut pas s'arrêter. Comme pour l'alcool ou le tabac», explique le Pr Thibaut. À chaque fois que la personne dépendante est assaillie par l'angoisse ou le stress, elle va chercher à fuir ce sentiment en passant par un acte sexuel. Après un moment de soulagement, cette pratique va lui renvoyer une mauvaise image de soi et relancer le processus. Le cercle vicieux est enclenché, et les comportements vont s'intensifier dans une fuite effrénée vers un apaisement toujours plus difficile à obtenir.

» INTERVIEW - «Réapprendre à l'addict le sens du désir vrai»
Les «sex addicts» finissent ainsi par se couper du monde. «Certains peuvent passer la journée à se masturber devant des films, se font renvoyer car ils n'ont pas pu s'empêcher de fréquenter des sites spécialisés durant leur travail, d'autres se ruinent en escorts girls, leur femme les quittent…», décrit Jean-Benoît Dumonteix. Leurs points communs ? Un isolement progressif, un état dépressif et une estime de soi au plus bas. «Le sexe sans émotion produit une addiction», estime le D r Catherine Solano (Cochin), auteur de La Mécanique sexuelle des hommes (Robert Laffont).
Des milieux propices ? Selon Jean-Benoît Dumonteix, dont la clientèle est masculine à 95 %, «il y a presque toujours un traumatisme d'enfance à l'origine de ces comportements». Parfois un viol, un attouchement, mais souvent une intrusion dans l'intimité de l'enfant ou une exposition à des images ou des comportements déplacés. En consultation, Jean-Benoît Dumonteix voit défiler une majorité de jeunes hommes âgés de 25 à 35 ans, qui ont découvert le porno sur Internet et n'arrivent pas à en décrocher. «Certains ont commencé à 15 ans et ont déjà dix ans d'addiction derrière eux», raconte-t-il. «Ceux qui ont des rencontres physiques avec des prostitués sont moins nombreux», confirme Marc Valleur. Une réalité à mille lieues du mythe de Don Juan.
«Je reçois aussi quelques avocats, chirurgiens ou hommes d'affaires qui gèrent une telle charge de stress qu'ils tombent dans ce type d'addiction. Mais eux aussi souffrent avant tout d'un traumatisme», décrit Jean-Benoît Dumonteix. «Les milieux de pouvoir sont des terrains propices pour l'hypersexualité, car il y est beaucoup plus facile de séduire et de conquérir», rappelle le Dr Catherine Solano. Selon le Pr Florence Thibaut, la célébrité ne saurait être un facteur déterminant. «Les cas des célébrités sont médiatisés, mais nous voyons arriver des gens lambda qui souffrent exactement de la même chose. C'est exactement comme pour la drogue», conclut-elle.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011 ... omme-autre" onclick="window.open(this.href);return false;

Auteur :  georline [ ven. 25 nov. 2011, 00:34 ]
Sujet du message :  Re: Sexe et dépendance

Il va falloir que j'aille me faire soigner, je passe beaucoup de temps sur Vassilia TOUS LES JOURS :horr: :lol:

Auteur :  Eddy [ dim. 08 janv. 2012, 11:00 ]
Sujet du message :  Re: Dépendance au sexe

:slt: Tout ce tapage médiatique autour des prétendus addicts sexuels, m'ayant passablement agacé, je me suis fendu d'un petit éditorial que vous lirez ici !

Auteur :  analatitude [ ven. 20 janv. 2012, 11:05 ]
Sujet du message :  Re: Dépendance au sexe

Intéressant et tellement vrai ton éditorial Eddy !!

Sex-addict...quel vilain mot !

J'avoue, j'y pense tous les jours, je pratique, avec femme et homme, autant que je peux, et quand je n'ai pas de partenaire (s), je me masturbe avec délectation !!

"il n'y a pas de mal à se faire du Bien" dans le respect de l'autre...

Il existe encore en France, et ailleurs, des pseudo-censeurs de la Moralité qui estiment que la Décadence de la société moderne est due à l'essor de la Pornographie et du Relâchement des mœurs...

On rencontre ces "coincés du Cul" sur le Net, forums, sites...ils viennent attaquer les pratiquants de "sexualités alternatives", en brandissant le drapeau de la normalité...

Pour eux, si vous prenez votre plaisir en dehors du cadre du mariage, à plus de deux et d'un sexe différent, vous êtes un Monstre, un Pervers sexuel, une Bête ignoble qu'il faudrait enfermer, soigner ou castrer...(je sais, j'y vais fort mais...j'en ai rencontré un paquet sur mes blogs, sur doctissimo ou autres sites).

Non, nous ne sommes pas Différents, nous sommes Normaux et eux sont une espèce en voie de disparition, la recherche du Plaisir, c'est humain !

Bon, j'ai craché mon venin (à défaut d'autre chose) !!

Auteur :  Mlle [ ven. 20 janv. 2012, 23:12 ]
Sujet du message :  Re: Dépendance au sexe

Sans pour autant être dépendante mais jouir ou me faire jouir avant de m'endormir me permet de mieux dormir donc pour moi c'est quotidien. Par contre pas d'autre site que celui-ci puisque les vidéos ne m'excitent pas. Je ne me considère pas comme dépendante, par contre mon ex dit que je suis une nympho car selon lui une ou deux fois/jour c'est trop donc une dépendance.
Tant que ça n'empêche pas de vivre normalement et que la personne n'est pas en souffrance je ne vois pas où est le problème de mater du porno ou baiser 8 fois par jour :koi:

Auteur :  georline [ sam. 21 janv. 2012, 01:12 ]
Sujet du message :  Re: Dépendance au sexe

Citation :
Je ne me considère pas comme dépendante, par contre mon ex dit que je suis une nympho car selon lui une ou deux fois/jour c'est trop donc une dépendance.
Typique des hommes qui ne supportent pas qu'une femme puisse aimer l'amour ou comme ceux qui traitent de salope toute femme qui se conduit comme eux. Mais mets toi à sa place, 2 fois par jour, sauf aux alentours de la vingtaine peu d'homme sont capable d'assurer ça quotidiennement, donc si pour toi c'est ce qui te convient, tu es forcément une dépravée :mdr2:

Auteur :  Mlle [ sam. 21 janv. 2012, 10:47 ]
Sujet du message :  Re: Dépendance au sexe

Mon homme qui a 35 ans y arrive parfaitement :mauve: voir plus :oops:
Je n'y peux rien..la journée j'ai besoin de ma dose de caféine et de sexe :koi:

Auteur :  sergio [ sam. 21 janv. 2012, 11:07 ]
Sujet du message :  Re: Dépendance au sexe

Georline a écrit:
Citation :
...peu d'homme sont capable d'assurer ça quotidiennement...
Ce n'est pas un problème pour moi. :) C'est plus difficile pour ma femme. :roll:
Citation :
sauf aux alentours de la vingtaine
C'est vrai que je suis encore autour de cet âge. :mrgreen:

Mlle a écrit:
Citation :
...la journée j'ai besoin de ma dose de caféine et de sexe
Encore deux points communs. Va falloir que l'on pense sérieusement à nous pacser. :mdr2: :mdr2: :mdr2:

Auteur :  Mlle [ sam. 21 janv. 2012, 19:51 ]
Sujet du message :  Re: Dépendance au sexe

Citation :
Georline a écrit:
Citation :
...peu d'homme sont capable d'assurer ça quotidiennement...
Ce n'est pas un problème pour moi. :) C'est plus difficile pour ma femme. :roll:
Citation :
sauf aux alentours de la vingtaine
C'est vrai que je suis encore autour de cet âge. :mrgreen:

Mlle a écrit:
Citation :
...la journée j'ai besoin de ma dose de caféine et de sexe
Encore deux points communs. Va falloir que l'on pense sérieusement à nous pacser. :mdr2: :mdr2: :mdr2:

Tu m'étonnes Sergio à te lire je croyais que tu étais plutôt après la trentaine :oops:
Effectivement ce n'est pas la première fois que l'on se trouve des points communs mais pour le pacs je doute que mon homme et ta femme soient d'accord :mdr2:

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