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Tendance 2012 : la lingerie couvrante
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Auteur :  Caramielle [ ven. 03 févr. 2012, 15:57 ]
Sujet du message :  Tendance 2012 : la lingerie couvrante

Citation :
27 janvier 2012
Les dessous se rhabillent Par EDOUARD LAUNET

Rengaine. Adieu strings et soutiens-gorge push-up : le week-end dernier au Salon international de la lingerie, à Paris, la tendance était aux sous-vêtements couvrants.
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Des modèles Julie Léger au dernier salon de la lingerie de Paris. - Photo Pierre Verdy. AFP

Il est désormais patent que la lingerie épouse, dans ses évolutions, une courbe plus ou moins parallèle à celle de la théorie littéraire, quoique avec un peu de retard. Ce curieux phénomène reste à expliquer. Ainsi, côté dessous, l’époque est au retour au sujet, à la fiction et à une narration quasi balzacienne des formes. En d’autres termes, «la tendance est à la gaine, aux culottes hautes, à la lingerie couvrante et moulante», nous a assuré Cécile Vivier-Guérin, directrice du Salon international de la lingerie, événement qui a réuni quelque 30 000 professionnels à Paris le week-end dernier.

Proportion. Cécile avait déjà livré ce constat à mille consœurs, mais nous avions du mal à le croire. Car, dans le fond, qu’en sait-elle, cette femme, de ce que nos copines mettent sous leur prêt-à-porter ? Il y a deux ans, les experts avaient annoncé la mort du string et des soutiens-gorge push-up, articles qui firent remonter les seins et le reste à des altitudes surnaturelles. Or, force est de constater - sur un échantillon dramatiquement limité, en ce qui nous concerne - que ces accessoires rôdent encore sur les corps de nos amies.

Cécile Vivier-Guérin, qui dispose de sources plus solides que les nôtres, affirme qu’il n’y a plus guère qu’un quart des femmes pour avoir des strings dans leurs tiroirs, sinon sur elle, alors que cette proportion était montée naguère jusqu’à 50%. Temps héroïques où la lingerie, qui n’avait jamais été aussi fine, affichait des prix au gramme proches de ceux de la cocaïne. Mais tout cela, c’est fini. Non que les prix se soient calmés : dans le haut de gamme, on trouve encore des parures ahurissantes à 500 euros. Non, ce qui est terminé, c’est le numéro de strip-tease. Remballez vos appas, les filles. «Stop au grand déballage de l’intime, stop au trop exposé, stop au voyeurisme», dit l’enquête «Secret d’initiés» du NellyRodiLab, qui prévient : «Comme l’été dernier, où la capacité de l’homme à l’adaptation était mise à rude épreuve, il s’agit pour l’hiver 2012-2013 [celui que préparait le Salon, ndlr] de se préserver, tant physiquement que mentalement.» Une dernière phrase sibylline, mais on comprend qu’au train où allaient les choses, les femmes étaient à deux doigts de sortir à poil, le trouble à l’ordre public allant finir par être caractérisé.

Le Salon de la lingerie est sans doute l’événement le mieux chauffé de la saison parisienne : les dizaines de mannequins qui se baladent en sous-vêtements dans les allées ne risquent pas de prendre froid. Mais les visiteurs ont vraiment chaud : en aucun autre point de la planète, à aucun moment, on ne trouve une telle concentration de jolies filles en petite culotte. Pour restreindre l’accès aux seuls professionnels, sinon où va-t-on, les organisateurs se sont résolus à mettre en place un complexe système d’accès par badge et bracelet combinés. Une fois entré et calmé, on découvre d’assez jolis stands sur lesquels des mannequins en slip et soutien-gorge discutent avec des types en costard-cravate : on se croirait dans un film du regretté Alain Robbe-Grillet.

Le chiffre d’affaires de la lingerie en France est de l’ordre de 2,6 milliards d’euros, ce qui est à peu près équivalent au marché du livre : voici un deuxième point commun avec la littérature. Un troisième est que la lingerie peut passer pour une écriture sympathique et paradoxale : elle se cache pour mieux se révéler. Or, dès qu’elle se révèle, celle qui la porte et celui qui la contemple passent immédiatement à des activités récréatives, parfois même reproductives, après que l’élément mâle a plus ou moins bien séparé «en deux portions cinquante-cinq kilos de chair rose de cinquante-cinq grammes de nylon», comme le chantait feu Nougaro en 1962 (les Don Juan). C’est vraiment du gâchis, d’autant que la Française est, sur cette planète, la première consommatrice de lingerie avec un panier moyen annuel de 97 euros (la moyenne européenne est de 79 euros, et l’américaine de 74 euros). Heureusement, la fonction fantasmatique de ces articles est nettement plus durable. Notez aussi que le nylon nougarien est passé de mode. On dispose aujourd’hui de textiles techniques rudement intelligents : chez Wacoal, la collection Beauty Secret Slim de la lingerie «sculptante» contient des agents actifs intégrés dans les fibres qui luttent contre la cellulite !

Mode d’emploi. Comme le roman, encore, la lingerie est un vecteur de culture et de rapprochement des peuples. Tout au fond de l’immense hall 1 de la Porte de Versailles se cachait le stand de «Revanche de la Femme». La créatrice de cette société sise à Berlin a vu un jour son mec se tirer avec une autre fille. Elle s’est alors mise à dessiner des corsets vendus entre 109 et 400 euros sous ce beau nom de Revanche. Nom qui fait aussi office de mode d’emploi, peut-on supposer. A l’opposé, il y avait le stand de Petit Bateau où le slip fabriqué en France, à Troyes précisément, coûte 5 euros. Le bas de gamme ? «Non, Monsieur, nous répond-on, c’est ce que nous proposons de plus cher côté culotte.» Côté body, cela peut monter jusqu’à 12 euros. L’ambiance était tristounette sur le stand Lejaby.

Parmi les visiteurs et les mannequins dénudés circulaient deux femmes voilées de la tête au pied : deux «acheteuses» venues de Dubaï, nous a-t-on indiqué. Que pensaient-elles de la tendance néogaine ? «Speak to our brother», nous ont-elles répondu en désignant un type assez peu engageant. L’hiver 2012 risque de ne pas être folichon dans les Emirats, où le panier moyen de la femme reste un mystère vaste comme le désert.

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Auteur :  Mlle [ ven. 03 févr. 2012, 19:38 ]
Sujet du message :  Re: Tendance 2012 : la lingerie couvrante

Personnellement je n'aime pas ce type de sous vêtements qui me font penser à ce que peut porter ma grand-mère. Il y a toutefois une grande marge entre le micro string et la culotte gainante.

Quant à : «Stop au grand déballage de l’intime, stop au trop exposé, stop au voyeurisme» Ce n'est pas parce qu'on est une adepte du string et du soutien gorge pigeonnant que ça veut dire que la femme va les montrer à tout va.

Auteur :  georline [ sam. 04 févr. 2012, 01:25 ]
Sujet du message :  Re: Tendance 2012 : la lingerie couvrante

Deux remarques à propos des images plus haut
- les porteuses de ces housses n'ont nul besoin de prendre la pilule, personne ne risque d'avoir envie d'être intime avec ça
- ou c'est une tentative insidieuse pour préparer nos compagnes au prochain port de la burqa :devil:

Auteur :  Luc Surr [ sam. 04 févr. 2012, 18:28 ]
Sujet du message :  Re: Tendance 2012 : la lingerie couvrante

Bouhou… J’ai envie de pleurer… Que ça a l’air triste, tout ça ! :cry:

Enfin, entre ces défilés de mode et ce qu’on trouve réellement en magasin (à des prix décents, pas 100€ le string), y a heureusement un monde…

Auteur :  Dudule la tarentule [ dim. 12 févr. 2012, 23:47 ]
Sujet du message :  Re: Tendance 2012 : la lingerie couvrante

Tendance qui ne m'étonne pas du tout...

De toute façon, le string ne me va pas :mrgreen:

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