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Religion, chasteté et Cie
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Auteur :  porkygentil [ mar. 20 sept. 2011, 19:09 ]
Sujet du message :  Religion, chasteté et Cie

Citation :
Une autre fois, je draguais alors sur réseau téléphonique, et me suis pointé chez un mec qui était l’évêque du coin.
Je ne le connaissais pas, mais l'avais déjà vu.
Cette situation était très excitante, il était monté comme un âne !
Un eveque c'est sur ????? un qui passe souvent à la télé ?

Auteur :  ellenlui [ mer. 21 sept. 2011, 11:40 ]
Sujet du message :  Re: Se trouver en face d'une connaissance vanille ou pro...

Oui, c'était bien un évêque, shocking ?
Cela m'avait fait tout drôle au début, mais il avait un argument massue...
On s'est revu 2 fois, peut-être 3, bonnes discussions, ça change des plans culs basiques, et très doux en préliminaires.
C'était en province, il n'était pas une célébrité nationale, désolé du peu... et n'est plus en fonction.
Mais ça reste tout de même plus classieux que le chef scout qui m'a pécho juste avant de partir en séminaire... Let it bite.
Depuis, je rêve de me faire défoncer dans des sacristies (ou mieux: sur un autel), l'appel est lancé :clin:

Auteur :  porkygentil [ mer. 21 sept. 2011, 12:02 ]
Sujet du message :  Re: Se trouver en face d'une connaissance vanille ou pro...

eh beh ! il ta benit au moins ? pour se faire pardonner ?

Auteur :  ellenlui [ mer. 21 sept. 2011, 12:37 ]
Sujet du message :  Re: Se trouver en face d'une connaissance vanille ou pro...

La morale te tuera...
j'avais abordé avec lui le sujet de la chasteté au sein de l'église, mais il m'a répondu qu'à son niveau la question ne se posait pas (ou plus ?).
Au moins je ne m'étais pas déplacé pour rien...
mais rassure-toi, il m'a bien arrosé de son goupillon foutrement béni.
L'abstinence chez les hommes d'église est une belle encule-rit (huuummmmm ! Ha! Ha! Ha!)

Auteur :  porkygentil [ mer. 21 sept. 2011, 20:23 ]
Sujet du message :  Re: Se trouver en face d'une connaissance vanille ou pro...

non il fait ce qu'il veut ce bonhomme, mais bon vendre de la chasteté a tout le monde et s'en foutre royalement dans leur dos, c'est quand meme un peu malhonnete!
c'est comme si je pronais le jeune a des disciples et que le soir j'aille en douce à la brasserie chez M....... pour m'empifrer( ah non ca y est je suis repartis à parler de cette maudite brasserie, au secouuuuuuuuuuuuuuuuurs aidez moiiiiiiiiiiiiiiiiii!)

Auteur :  Mlle [ mer. 21 sept. 2011, 20:45 ]
Sujet du message :  Re: Se trouver en face d'une connaissance vanille ou pro...

Euh.... tout les prêtres ne prônent pas l'abstinence sexuelle mais ils insistent surtout sur l'amour et le respect entre les partenaires. Ils encouragent à avoir une vraie relation stable avant le sexe. Ce que je trouve assez louable et plus difficile qu'il n'y paraît. Après chacun ses aspirations.

Auteur :  ellenlui [ mer. 21 sept. 2011, 21:08 ]
Sujet du message :  Re: Se trouver en face d'une connaissance vanille ou pro...

Porky, il te reste "le pied de cochon"...
Un peu malhonnête, la religion ? Rhôôô ! C'est vrai, t'es gentil.
Une brebis galeuse pour en guider d'autres égarées, et qui plus est montée comme un âne, huummm, faut pas se leurrer, y'en a d'autres...
Je les comprends, c'est dur (surtout le matin).
je vous attends, les spirituels vicieux !!!!

Mlle, vous pouvez répéter la question ???

Auteur :  Mlle [ jeu. 22 sept. 2011, 08:59 ]
Sujet du message :  Re: Se trouver en face d'une connaissance vanille ou pro...

Je répondais aux propos de Porkygentil:
Citation :
non il fait ce qu'il veut ce bonhomme, mais bon vendre de la chasteté a tout le monde et s'en foutre royalement dans leur dos, c'est quand meme un peu malhonnete!
Mes propos sont basés sur les confidences d'une amie qui est très croyante et pratiquante (mais qui n'a pas attendu le mariage pour avoir du sexe)

Auteur :  ellenlui [ jeu. 22 sept. 2011, 09:18 ]
Sujet du message :  Re: Se trouver en face d'une connaissance vanille ou pro...

Hello ! (himself)
Haaa ! Là (akbar), d'accord... (citez vos sources, bon dieu !)

Et comme il est partout, il nous voit faire nos cochoncetées, un sacré vicelard ce lord...

Auteur :  Tosh [ jeu. 22 sept. 2011, 11:27 ]
Sujet du message :  Re: Se trouver en face d'une connaissance vanille ou pro...

Citation :
j'avais abordé avec lui le sujet de la chasteté au sein de l'église, mais il m'a répondu qu'à son niveau la question ne se posait pas (ou plus ?).
En fait les hommes d'Église font uniquement vœu de célibat, mais pas de chasteté, contrairement aux moines. Cependant, vu que la Bible condamne la fornication (c'est-à-dire les relations sexuelles hors-mariage) le célibat des prêtres implique implicitement leur chasteté (du coup je n'ai jamais vraiment compris pourquoi ils font cette subtile distinction entre ces deux « corps » de l'Église).

Voilà pour les précisions à ce sujet... :ruf:

Auteur :  ellenlui [ jeu. 22 sept. 2011, 11:53 ]
Sujet du message :  Re: Se trouver en face d'une connaissance vanille ou pro...

Extrait Wiki:

Les prêtres catholiques de rite latin font, le jour de leur ordination, une promesse de célibat selon l'interprétation des conseils évangéliques d'obéissance, de pauvreté et de chasteté.

Les prêtres catholiques font promesse de célibat et d'obéissance à leur évêque, tandis que les moines suivent les trois conseils évangéliques en faisant vœu d'obéissance, de pauvreté et de chasteté.

Cependant, ce serait une erreur grossière d'opposer en quelque sorte l'obligation de célibat et le vœu de chasteté.
Un célibat qui ne serait pas chaste n'aurait aucun intérêt spirituel, ce serait une incitation à des fautes graves, et ce serait un scandale et un sacrilège : cette obligation du célibat est une conséquence de l'obligation de chasteté parfaite ou continence parfaite.
Le Code de droit canonique de 1983 précise : "Can. 277 – § 1. Les clercs sont tenus par l’obligation de garder la « continence parfaite et perpétuelle » à cause du Royaume des Cieux, et sont donc astreints au célibat, don particulier de Dieu par lequel les ministres sacrés peuvent s’unir plus facilement au Christ avec un cœur sans partage et s’adonner plus librement au service de Dieu et des hommes.
§ 2. Les clercs se conduiront avec la prudence voulue dans leurs rapports avec les personnes qui pourraient mettre en danger leur devoir de garder la continence ou causer du scandale chez les fidèles."


A quand le coming out en prêche ? :mdr2:

Auteur :  Isa [ jeu. 22 sept. 2011, 14:38 ]
Sujet du message :  Re: Se trouver en face d'une connaissance vanille ou pro...

Tous ces échanges sur la religion ne font-ils pas dévier le cours initial de ce sujet ? Et voilà que l'on s'aperçoit que le fil créé avant le hacking par Ecodu sur la religion manque cruellement... :D

Auteur :  ellenlui [ jeu. 22 sept. 2011, 14:55 ]
Sujet du message :  Re: Se trouver en face d'une connaissance vanille ou pro...

OOoops ! C'est le crucifié qui va pas être content qu'on traverse en dehors des clous...
Chaussééé-éééée aux moines !..

Auteur :  georline [ jeu. 22 sept. 2011, 23:42 ]
Sujet du message :  Re: Religion, chasteté et Cie

pour élever un peu le débat http://www.sacristains.fr/2010/03/30/vi ... s-fausses/" onclick="window.open(this.href);return false; c'est un peu long, mais c'est intéressant, j'ai appris plein de choses, même si je pense que le célibat des prêtre est une perversité. La Chasteté en tant que perversion a donc droit à une rubrique à elle toute seule sur Vassilia en tant que sexualité alternative :mdr2:
Citation :
Six idées fausses ou discutables sur le célibat des prêtres

1. Le célibat des prêtres date du XII° siècle

Presque tout le monde a entendu cette idée. Le problème, c’est qu’elle est simplement fausse à force de simplisme. Cette question à elle seule mériterait un article.

Dire que le célibat des prêtres remonte au XII° siècle, c’est lui donner comme origine le premier concile oecuménique du Latran, en 1123. Ce concile a en effet déclaré invalide le mariage des clercs. Les ordres majeurs deviennent un empêchement dirimant au mariage, ce qui veut dire que si un sous-diacre, un diacre, un prêtre ou un évêque se marie, son mariage est purement et simplement invalide.

Mais il faut faire attention, on le voit souvent dans l’histoire de l’Église, l’apparition d’une norme, d’une décision conciliaire, ne permet pas forcément de dater le phénomène qu’elle sanctionne. Un concile peut entériner ce qui est déjà vécu depuis des siècles comme il peut promouvoir une chose qui n’entrera dans les faits que bien plus tard. Alors, regardons d’un peu plus près.

D’abord, il y a le célibat du Christ qui est une question centrale, sur laquelle il faudra évidemment revenir. Ensuite parmi les apôtres, saint Pierre au moins a été marié puisqu’il a une belle-mère. Son épouse n’est jamais mentionnée dans les évangiles. Saint Jérôme (347-420) écrit : « Apostoli vel virgines vel post nuptias continentes » : les apôtres étaient soit vierges, soit continents après un mariage (veufs, donc).

Jusqu’au IV° siècle, il n’y a pas de règle générale, mais la pratique du célibat des clercs est souvent louée par les pères de l’Église. Nous avons, en Orient comme en Occident de nombreux témoignage d’estime pour cette pratique.

Au concile de Nicée (325), on n’impose pas la continence aux évêques, aux prêtres et aux diacres mariés avant l’ordination. Mais, « en vertu d’une ancienne tradition de l’Église », on leur interdit de se marier après l’ordination. Cette règle restera absolue et universelle, en Orient comme en Occident.

Autre repère important, le Concile In Trullo (692), convoqué par l’empereur Justinien II, qui ne rassemble que des évêques orientaux. Il fixe la discipline qui reste encore aujourd’hui celle de la plupart des églises orientales, même catholiques : l’évêque est tenu à la continence, les prêtres et les diacres ne peuvent se marier après l’ordination. Ceux qui sont mariés ne doivent pas quitter leur femme. Ils peuvent « user du mariage », sauf lorsqu’ils doivent dire la messe (j’y reviendrai). Tout en recommandant toujours le célibat des prêtres, les papes ont accepté ensuite que les Églises orientales qui revenaient à la communion avec Rome conservent cette discipline.

Revenons un peu en arrière. En Occident, au IV° siècle, le célibat des clercs, encouragé par les papes, se généralise progressivement. Il est ratifié par des conciles locaux : Elvire, vers 300, Rome en 386, etc. Il y a pourtant des résistances et on peut dire que si elle est souvent enfreinte est mal acceptée, la règle est au moins connue de tous au IV° siècle.

On sait que de la fin du IX° au début du XI° siècle la règle du célibat est très mal suivie, le mariage ou le concubinage du clergé semble presque normal. Vient alors, au XI° siècle, la réforme grégorienne. On se souvient de s. Pierre Damien (+1072) et surtout le grand pape Grégoire VII (+1085) qui lutte contre l’inconduite des clercs, la simonie (le commerce de choses saintes), les investitures laïques, etc. La règle du célibat rentre à nouveau dans les moeurs. C’est dans la suite de saint Grégoire que, sous Calixte II, le 1er Concile oecuménique du Latran déclare invalide le mariage des clercs.

La suite a moins de rapport avec notre propos, je cite seulement pour mémoire :

La réforme protestante : les réformateurs déclarent nuls les voeux de chasteté et promesses de célibat.
Le Concile de Trente (1545-1563) confirme l’invalidité du mariage des clercs sans fonder l’obligation du célibat sur le droit divin. (24° session, 1563)
Au XVII° siècle l’organisation des séminaires pour former les prêtres favorise la mise en vigueur de la règle du célibat.
Au XVIII°, il y a un grand mouvement anticlérical, de nombreuses attaques contre le célibat. Finalement, en 1791, la Révolution française permet, puis encourage et impose presque, sous la Terreur, le mariage des prêtres.
Le Code civil de Napoléon ne prévoit pas l’empêchement au mariage des prêtres, mais il est appliqué de fait jusqu’au 25 février 1878 (arrêt de la Cour de cassation).
Au milieu des événements qui secouent en particulier l’Europe, l’Église maintient sa position. Il arrive, rarement et pour des raisons graves, qu’elle dispense de célibat des prêtres, mais jamais des évêques. Les prêtres dispensés doivent renoncer à tout ministère.

Finalement, le Concile Vatican II confirme la règle du célibat des prêtres dans l’Église latine par le décret Presbyterorum ordinis de 1965, au n°16. Il le fait en des termes solennels, qui, à mon sens, tranche la question pour longtemps :

« C’est donc pour des motifs fondés dans le mystère du Christ et sa mission, que le célibat, d’abord recommandé aux prêtres, a été ensuite imposé par une loi dans l’Église latine à tous ceux qui se présentent aux ordres sacrés. Cette législation, ce saint Concile l’approuve et la confirme à nouveau en ce qui concerne les candidats au presbytérat. »

En 1967, Paul VI publie une encyclique sur le célibat sacerdotal, question disputée à l’époque. En 1971, le synode des évêques se pose la question de déclarer que le Souverain Pontife peut, en cas de nécessité, autoriser l’ordination de viri probati, d’hommes mariés à la vie éprouvée. La proposition qui pouvait paraître séduisante est pourtant rejetée par 107 voix contre 87, j’y reviendrai. Ensuite, les papes successifs ont confirmé leur attachement au célibat des prêtres.

Pour conclure sur cette question, nous voyons qu’il est pour le moins simpliste de dire que le célibat des prêtres date du XII° siècle. S’il ne ressort pas de la loi divine mais de la loi de l’Église, c’est pourtant une tradition qui, dans son principe, remonte aux origines de l’Église. Sa réalisation concrète a été progressive comme pour bien des choses dans l’Église.

2. Puisqu’il y a un clergé marié en Orient, il n’y aurait aucun inconvénient à adopter cette discipline en Occident

Qui n’a jamais entendu cet argument ? Là encore, il faut regarder de plus près.

Premier point, il est bien entendu que la discipline des Églises orientales unies à Rome est reconnue comme légitime. Cela fait partie de leur histoire et l’acceptation par Rome de la discipline du Concile in Trullo a facilité leur retour à la communion.

Pour autant, le principe même du célibat est contenu dans la discipline orientale puisqu’il est obligatoire pour les évêques. On peut donc dire qu’il y a une convenance universellement reconnue du célibat des clercs, qui est depuis l’origine connue si ce n’est vécue. On remarquera aussi que l’idéal du célibat sacerdotal semble bien compris en Orient. Il y a, en dehors des moines, des prêtres orientaux célibataires et quelques Églises orientales ont même adopté la discipline latine au XIX° et XX° siècle.
et ça continue encore pas mal... De toute façon, tous ces corbeaux sont bien incapable de sortir cette règle des Évangiles, puisqu'elle n'existe pas, tout comme le tchador n'existe pas dans le Coran.

Auteur :  ellenlui [ ven. 23 sept. 2011, 02:44 ]
Sujet du message :  Re: Religion, chasteté et Cie

Heu... t'aurais pas un copier/coller en BD ? s'te plait :fou:

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