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Prostitution et cinéma https://forum.vassilia.net/viewtopic.php?f=80&t=1857 |
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Auteur : | Eddy [ mar. 19 juin 2012, 16:43 ] |
Sujet du message : | Prostitution et cinéma |
Le sujet de la prostitution est abordé au cinéma de trois points de vue différents :
Fichier(s) joint(s) : La_Fiancee_Du_Pirate.jpg [ 18.73 Kio | Vu 2858 fois ] Fichier(s) joint(s) : La_Courtisane.jpg [ 52.11 Kio | Vu 2858 fois ] |
Auteur : | sergio [ mar. 19 juin 2012, 19:10 ] |
Sujet du message : | Re: Prostitution et cinéma |
Dans la 3eme catégorie, on peut mettre "Belle de jour" de Luis Buñuel. Fichier(s) joint(s) : Belle_de_jour.jpg [ 53.77 Kio | Vu 2858 fois ] Citation : Epouse d'un jeune interne des hopitaux, Pierre, Severine n'a jamais trouvé un véritable plaisir auprès de lui. Un des amis du ménage, play-boy amateur de call-girls, lui glisse un jour l'adresse d'une maison clandestine. Troublée, Severine ne résiste pas à l'envie de s'y rendre et ne tarde pas à devenir la troisieme pensionnaire de Mme Anais. Elle y est appelée Belle de jour car ses visites surviennent chaque après-midi de deux à cinq heures.
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Auteur : | georline [ mer. 20 juin 2012, 01:05 ] |
Sujet du message : | Re: Prostitution et cinéma |
Des trois je n'ai pas vu la courtisane, ce que je me promets de faire à la première occasion. Belle de jour m'avait passablement troublé, et puis j'ai du mal avec Deneuve, Mais la fiancée du Pirate, quel plaisir, je l'ai vu à sa sortie, j'étais à l'armée, ça ne nous rajeunit pas tout ça, mais ce film était une véritable bouffée d'air frais |
Auteur : | Eddy [ dim. 08 juil. 2012, 23:16 ] |
Sujet du message : | Re: Prostitution et cinéma |
Je suis allé voir vendredi le dernier Woody Allen : To Rome With love ---> chef d’œuvre ! Fichier(s) joint(s) : Cruz_Rome_Love.jpg [ 40.67 Kio | Vu 2858 fois ] |
Auteur : | Gontran [ lun. 20 août 2012, 19:22 ] |
Sujet du message : | Re: Prostitution et cinéma |
Et n'oublions pas : Fichier(s) joint(s) : Pretty_Woman.jpg [ 33.55 Kio | Vu 2857 fois ] |
Auteur : | Golum [ sam. 03 nov. 2012, 14:14 ] |
Sujet du message : | Re: Prostitution et cinéma |
Citation : ...Et le client n'est pas forcement un pervers macho considérant les filles comme des trous. Voilà qui ne correspond pas du tout aux stéréotypes clamés par certaines féministes, alors évidement celles-ci ont vilipendés le film, ce qui ne l'a pas empêché de devenir un sucées et vingt ans après, il reste exemplaire. lapsus?
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Auteur : | Eddy [ sam. 08 déc. 2012, 16:32 ] |
Sujet du message : | Re: Prostitution et cinéma |
Une prostituée au service du public. Un film d'Italo Zingarelli (1970) Le titre complet est "Une prostituée au service du public en réglé avec la loi". Le rôle principal est joué par Giovanna Ralli qui avec ses faux airs de Claudia Cardinale est absolument splendide. Le film est mauvais, mais possède des côtés intéressants, le scénario est quasi inexistant et n'est que prétexte à nous montrer de façon faussement documentaire des images de la prostitution à Rome en 1970. Le film n'a rien d'érotique (quelques nus vers la fin quand même). Assez pessimiste , assez caricatural, et n'évitant pas toujours les clichés, sans toutefois tomber dans le misérabilisme. Fichier(s) joint(s) :
Commentaire : La très belle Giovanna Ralli
Prostituee_au_service_du_public.jpg [ 26.69 Kio | Vu 2816 fois ] |
Auteur : | Eddy [ lun. 10 déc. 2012, 19:26 ] |
Sujet du message : | Re: Prostitution et cinéma |
Pulsions Brian de Palma 1980 Le réalisateur a confié à Nancy Allen le rôle principal qui est celui d'une prostituée, il a choisi délibérément d'en faire un personnage positif, parfaitement bien dans sa peau et qui s'assume complètement. Fichier(s) joint(s) : Nacy_Allen_Pulsions.jpg [ 15.33 Kio | Vu 2803 fois ] |
Auteur : | Omphale [ sam. 12 janv. 2013, 20:34 ] |
Sujet du message : | Re: Prostitution et cinéma |
Citation : Le sexe est triste, hélas ! Par Thierry Gandillot | 09/01 |
http://www.lesechos.fr/opinions/chroniq ... 526742.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Hasards du calendrier : deux films, cette semaine, traitent des lois de l'offre et de la demande d'amour et de la marchandisation sexuelle, chacun à sa façon ; l'un cru et frontal (« Paradis : amour » de l'Autrichien Ulrich Seidl) ; l'autre chic et glaçant (« Une histoire d'amour » de la comédienne Hélène Fillières, qui fait ici ses débuts derrière la caméra). Au Kenya, on les appelle les « sugar mamas ». Sous le soleil d'Afrique, elles pratiquent le tourisme sexuel, avec plus ou moins de culpabilité ou de désir. Teresa, une quinquagénaire viennoise aux rondeurs aussi épanouies que blanches, tente l'aventure. Au début, elle hésite, s'engage, se dérobe pour finir par surmonter ses scrupules et succomber aux étreintes des « beach boys » kényans. Ils sont beaux, gentils, prévenants, faussement naïfs. « Hakuna mata » - « Pas de problème » en kiswahili - est leur leitmotiv. Si, justement, il y a un problème. On saisit bien le propos du réalisateur : montrer le « désespoir de la femme blanche » ; dénoncer l'exploitation sexuelle des prolétaires africains par la petite bourgeoisie occidentale en mal d'érotisme exotique ; pointer sa vulgarité langagière et son racisme primaire. Mais la crudité des situations produit surtout un malaise qui confine à l'écoeurement. Hélène Fillières opte pour la démarche inverse : ne rien montrer ou presque de la relation sado-maso qu'entretiennent le « Banquier » et la « Jeune Femme », ainsi qu'ils sont nommés dans le générique. (Le film est adapté du roman « Sévère » de Régis Jauffret, lequel s'inspire de l'histoire d'un riche héritier d'une banque privée, retrouvé mort par balle dans une combinaison en latex). Lui, c'est Benoît Poelvoorde ; il a fourni le revolver. Elle, c'est Laetitia Casta ; elle a fourni la combinaison. Ce qui les lie, si l'on ose, le film ne l'explicite pas. La caméra élégante d'Hélène Fillières, la sobriété clinique des décors, la brutalité des dialogues nous tiennent à distance. Mais comme le récite Richard Bohringer (le « mari ») sur une musique envoûtante d'Etienne Daho : « Les histoires d'amour sont des planètes privées/Elles se volatilisent quand leurs habitants les ont quittées/Elles obéissent à des lois inconnues du reste de l'univers/Inconnues même de celles qui les habitaient/On nous jugera au nom de lois qui n'étaient pas les nôtres au moment des faits. » Les lois du code « Sévère ». |
Auteur : | Gontran [ lun. 15 févr. 2016, 23:26 ] |
Sujet du message : | Re: Prostitution et cinéma |
Fichier(s) joint(s) : Dax.jpg [ 26.95 Kio | Vu 2770 fois ] |
Auteur : | sergio [ mar. 16 févr. 2016, 18:18 ] | ||
Sujet du message : | Re: Prostitution et cinéma | ||
Et la "prostitution" côté hommes. Daniel Auteuil devenant un gigolo dans "Mauvaise passe" de Michel Blanc en 1999. https://www.youtube.com/watch?v=83GUq5UDHaY" onclick="window.open(this.href);return false;
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Auteur : | sergio [ jeu. 17 mars 2016, 18:22 ] | ||
Sujet du message : | Re: Prostitution et cinéma | ||
Un autre film très connu sur la prostitution masculine: American Gigolo qui lança la carriere de Richard Gere. Citation : ulian Kay, un beau ténébreux trentenaire, loue ses charmes à des femmes dans le besoin. Après avoir passé la nuit avec l'épouse d'un homme d'affaires, cette dernière est retrouvée morte et les soupçons de la police se portent naturellement sur Julian. Le meurtre semble être un coup monté de toute pièce pour l'incriminer et Julian est bien décidé à le prouver.
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Auteur : | sergio [ jeu. 18 mai 2017, 13:03 ] | ||
Sujet du message : | Re: Prostitution et cinéma | ||
La petite - film de Louis Malle (1978). Citation : En 1917 dans un bordel de La Nouvelle-Orléans, Violet, douze ans, assiste à l'accouchement de sa mère, Hattie, mettant au monde un petit frère. Régulièrement, un photographe vient prendre des clichés des pensionnaires, mais Violet est jalouse lorsqu'il s'occupe de sa mère et des autres filles.
Un jour, la virginité de la fillette est mise aux enchères. Cette dernière prend goût à cette vie. Sa mère quitte la maison close pour épouser un riche client, promettant à Violet de la prendre prochainement avec elle. Lorsque les ligues de décence font fermer les bordels, Violet épouse Bellocq le photographe mais sa mère revient finalement pour lui faire donner une bonne éducation bourgeoise.
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Auteur : | Eddy [ dim. 15 août 2021, 10:19 ] | ||
Sujet du message : | Re: Prostitution et cinéma | ||
Sky Rojo (2021) Série de Álex Pina et Esther Martínez Lobato visible sur Netflix Voici une série complètement paradoxale, et le fait qu'elle soit écrite à deux mains n'y est pas étranger. Parce que nous avons d'une part une vision ultraféministe et caricaturale du milieu de la prostitution (qui entre parenthèse n'existe pas, je veux dire, il n y a pas UN milieu de la prostituion, l'activité recouvrant une variété de situations et de réalités très différentes) avec son lot d'idées reçues habituels sur les proxénètes, les filles, les pratiques, les clients et cela jusqu'à la caricature. D'un autre côté vu comme un thriller, c'est plutôt très bien foutu; la tension est omniprésente, les rebondissements abondent, les actrices sont excellentes à commencer par Lali Espositio qui a du trop regarder Emilia Clarke dans Games of Thrones à ce point qu'on les croirait interchangeables ! Yani Prado est étonnante et Verónica Sánchez montre toute l'étendue de son talent. Côté masculin, ça va beaucoup moins bien, les trois crétins ressemblent plus à des caricatures qu'à des personnages convenablement écrits. (les quelques tentatives visant à les humaniser tombant dans le ridicule) Alors comment faire la balance ? Se rappeler qu'on est au cinéma, que l'environnement dans lequel évoluent nos trois héroïnes est davantage fictif que documentaire, et surtout s'étonner que cette série se regarde avec autant de plaisir.7/10 Saison 2 : c'est bien connu quand on ne sait plus quoi faire on fait n'importe quoi, dans le 1er épisode, on ressuscite les morts, on l'on nous assène un point de vue ultra féministe et misérabiliste sur la prostitution et on fait durer les scènes six fois trop longtemps. Ça continue de plus belle dans le second épisode avec encore du prêchi-prêcha (l'épisode se permet de cracher de façon répugnante sur Pretty Woman) et des scènes d'action d'un ridicule à peine croyable… Stop ! J'en ai vu assez, je ne noterais pas cette saison et préfère rester sur le souvenir d'un premier opus, certes ambigüe, mais dans lequel l'aspect thriller emportait le morceau...
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