Citation :
Louise Bourgeois - Passage dangereux- Hamburger Kunsthalle, Glockengießerwall
Du 10.02.2012 au 17.06.2012
L’oeuvre de Louise Bourgeois (1911-2010), singulière à plus d’un titre, échappant à toute classification esthétique, oscille entre géométrie abstraite et réalité organique, l’artiste usant de toutes les formes et de tous les matériaux au gré de ses besoins d’expression. Elle passe ainsi de la rigidité du bois dans les années 50, à la liquidité du plâtre et du latex dans les années 60, pour se consacrer au marbre et au bronze dans les années 70-80. À partir des années 90, elle constitue des environnements intitulés Cellules, faites d’objets trouvés et suggérant des émotions, des sensations ou des souvenirs d’enfance. Depuis le milieu des années 90, elle a recours au tissu, aux vêtements, pour fabriquer d’étranges figurines, des couples enlacés, des colonnes et des têtes.
Fille de restaurateurs de tapisseries anciennes, les motifs de la couture, du fil, de l’aiguille sont présents tout au long de son oeuvre et aboutissent à la figure maternelle et protectrice de la grande fileuse que représente pour elle l’Araignée. Une version monumentale de l’araignée, intitulée Maman, 1999, sera présentée sur le toit de la Kunsthalle. Ses thèmes de prédilection sont la maternité, le couple, l’enfance, le corps, la sexualité, l’ambivalence féminin-masculin : autant de problématiques d’ordre intime et autobiographique qui en font une référence majeure pour l’art contemporain.
L’art et la vie sont pour Louise Bourgeois indissociables : « Ma sculpture est mon corps, Mon corps est ma sculpture ». La création artistique est une façon de revivre ses émotions, de leur donner forme de les exorciser. « Il faut abandonner le passé tous les jours ou bien l’accepter. Et si on n’y arrive pas, on devient sculpteur ».
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