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La poésie érotique https://forum.vassilia.net/viewtopic.php?f=76&t=1856 |
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Auteur : | Eva [ mar. 19 juin 2012, 14:53 ] |
Sujet du message : | La poésie érotique |
Un peu de Poésie que diable !! D'la poésie érotique (il ne me semble pas avoir vu de topic ouvert sur ce sujet..) Théodore Hannon - Sherry Cobbler - Elle avait une bouche énorme et compliquée, Ses lèvres bien en chairs aux rouges capitons, Avec une verdeur aisément expliquée, Faisait bondir les noeuds et sauter les boutons! - Viens - ça ! criais-je en rut, ce suçoir que tu vantes, Je le veux pour mon dard, et mon foutre pressant, Arrosera de feu ta bouche, fleur de sang ... Laissons l'amour, ce tir monotone, aux servantes! Que ta main fôlatrant alentour de mes couillons Y fasse s'élancer le sperme à gros bouillon. Embouche à fond mon gland pour que rien ne se perde. Tourne sept fois ta langue et selon le codex, Plonge dans mon anus un pétulant index. Va bien, - rentre la dent, - je jouis, - halte ! ah ! merde ! |
Auteur : | Eva [ mar. 19 juin 2012, 14:58 ] |
Sujet du message : | Re: La poésie érotique |
Rimbaud, Verlaine et Cros - Sonnet du trou du cul - Obscur et froncé comme un oeillet violet Il respire, humblement tapi parmi la mousse Humide encor d'amour, qui suit la fuite douce Des fesses blanches jusqu'au coeur de son ourlet. Des filaments pareils à des larmes de lait Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse, A travers de petits caillots de marne rousse, Pour s'aller perdre où la pente les appelait. Mon rêve s'aboucha souvent à sa ventouse; Mon âme, du coït matériel jalouse, En fit son larmier fauve et son nid de sanglots. Cest l'olive pâmée et la flûte câline, C'est le tube où descend la celeste praline, Chanaan féminin dans les moiteurs enclos! |
Auteur : | sophie [ mar. 19 juin 2012, 15:03 ] |
Sujet du message : | Re: La poésie érotique |
merci pour ce poème |
Auteur : | georline [ mar. 19 juin 2012, 15:31 ] |
Sujet du message : | Re: La poésie érotique |
Foutredieu, que ces quatrains sont joliment troussés |
Auteur : | Eva [ mer. 20 juin 2012, 08:33 ] |
Sujet du message : | Re: La poésie érotique |
Alice Godel (grand mère du chanteur Mathieu Chedid) Recueil: L'aube ne ressemble pas à l'aube J'aime le fruit de l'homme Sur quoi je peux poser Mes lèvres et mes mains J'aime cueillir la grappe Et m'enivrer de sève Dans la fournaise des vendanges. J'aime tout prendre, et rien donner |
Auteur : | Eva [ mer. 20 juin 2012, 10:16 ] |
Sujet du message : | Re: La poésie érotique |
«L’a prise dans ses mains La belle L’a prise dans ses mains La bite L’a mise entre ses seins La belle L’a mise entre ses seins La bite Quand elle fut bien rouge La bite L’a plongée en sa bouche La belle L’a plongée en sa bouche La bite Et bouge bouge bouge La belle La belle et la bite Habile habile habile La bête, la grosse bête La bite et la belle Dit Bite ah bite habite Moi vite L’a montrée au bouton La bite L’a frottée au bouton La belle Elle rentre dans le con La bite La belle la belle la belle Bite.» Aragon - 1929 |
Auteur : | sophie [ mer. 20 juin 2012, 12:32 ] |
Sujet du message : | Re: La poésie érotique |
merci pour ces instants de poésie chaude |
Auteur : | georline [ mer. 20 juin 2012, 13:38 ] |
Sujet du message : | Re: La poésie érotique |
c'est un Aragon que j'aime bien, là |
Auteur : | Don Diego [ mer. 20 juin 2012, 19:39 ] |
Sujet du message : | Re: La poésie érotique |
Je l'envoie derechef par SMS à Doña en déplacement sur Angoulême. Elle va très certainement adorer! Merci Eva! Citation : Alice Godel (grand mère du chanteur Mathieu Chedid)
Recueil: L'aube ne ressemble pas à l'aube J'aime le fruit de l'homme Sur quoi je peux poser Mes lèvres et mes mains J'aime cueillir la grappe Et m'enivrer de sève Dans la fournaise des vendanges. J'aime tout prendre, et rien donner |
Auteur : | Eva [ mer. 20 juin 2012, 20:20 ] |
Sujet du message : | Re: La poésie érotique |
Citation : Merci Eva!
Avec grand plaisir !
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Auteur : | Eddy [ mer. 20 juin 2012, 22:54 ] |
Sujet du message : | Re: La poésie érotique |
Madame de Grignan était la fille de Madame de Sévigné. La plus grande parties des fameuses lettres de la Marquise de Sévigné fut adressé à Madame de Grignan. Cette dernière répondait, mais on dit que le plupart de ses réponses ont été brûlés par la famille. Reste celle-ci d'un érotisme savoureux 'peut-être apocryphe) Ah ! vous dirais-je Maman,
à quoi nous passons le temps avec mon cousin Eugène ? Sachez que ce phénomène nous a inventé un jeu auquel nous jouons tous les deux. Il m'emmène dans le bois et me dit : "déshabille-toi !". Quand je suis nue tout entière, il me fait coucher par Terre, et de peur que je n'aie froid il vient se coucher sur moi. Puis il me dit d'un ton doux : "écarte bien tes genoux !" Et la chose va vous faire rire, il embrasse ma tirelire ! Oh ! vous conviendrez, Maman, qu'il a des idées, vraiment.... Puis il sort, je ne sais d'où, un petit animal très doux. Une espèce de rat sans pattes qu'il me donne et que je flatte. Oh ! le joli petit rat ! D'ailleurs il vous le montrera.... Et c'est juste à ce moment que le jeu commence vraiment. Eugène prend sa petite bête et la fourre dans une cachette qu'il a trouvée, le farceur, où vous situez mon honneur.... Mais ce petit rat curieux très souvent devient furieux. Voilà qu'il sort et qu'il rentre, et qu'il me court dans le ventre. Mon cousin a bien du mal à calmer son animal. Complètement essoufflé, Il essaye de le rattraper. Moi je ris à perdre haleine devant les efforts d'Eugène. Si vous étiez là, Maman, vous ririez pareillement. Au bout de quelques instants le petit rat sort en pleurant. Alors Eugène qui tremblote le remet dans sa redingote. Et puis tous deux nous rentrons sagement à la maison. Mon cousin est merveilleux, il connaît des tas de jeux. Demain soir sur la carpette, il doit m'apprendre la levrette. Si vraiment c'est amusant, je vous l'apprendrai en rentrant. Voici ma chère Maman, comment je passe mon temps. Vous voyez je suis très sage. Je fuis tous les bavardages. J'écoute vos leçons, je ne parle pas aux garçons. |
Auteur : | corleone [ jeu. 21 juin 2012, 09:32 ] |
Sujet du message : | Re: La poésie érotique |
Excellent et fort bien écrit ma foi!!! |
Auteur : | Don Diego [ dim. 24 juin 2012, 09:53 ] |
Sujet du message : | Re: La poésie érotique |
... Ici et maintenant, une femme se branle ouvre un con en dents de scie vagina dentada tropical aux senteurs de cantal jeune (c'est elle qui parle en humant ses doigts) ni le savon de mer ni l'algue poivrée ni... le(s) doigt(s) préféré(s) à frénésie en pleine nature ce bas pli parallèle au pli de l'aine faille aînée qui sève d'être vue... Sophie Loiseau |
Auteur : | Isa [ lun. 25 juin 2012, 11:46 ] |
Sujet du message : | Re: La poésie érotique |
La Fourrure Je hume en frémissant la tiédeur animale D’une fourrure aux bleus d’argent, aux bleus d’opale ; J’en goûte le parfum plus fort qu’une saveur, Plus large qu’une voix de rut et de blasphème, Et je respire, avec une égale ferveur, La Femme que je crains et les Fauves que j’aime. Mes mains de volupté glissent, en un frisson, Sur la douceur de la Fourrure, et le soupçon De la bête traquée aiguise ma prunelle. Mon rêve septentrional cherche les cieux Dont la frigidité m’attire et me rappelle, Et la forêt où dort la neige des adieux. Car je suis de ceux-là que la froideur enivre. Mon enfance riait aux lumières du givre. Je triomphe dans l’air, j’exulte dans le vent, Et j’aime à contempler l’ouragan face à face. Je suis fille du Nord et des Neiges, --- souvent J’ai rêvé de dormir sous un linceul de glace. Ah ! la Fourrure où se complaît ta nudité, Où s’exaspèrera mon désir irrité ! --- De ta chair qui détend ses impudeurs meurtries Montent obscurément les chaudes trahisons, Et mon âme d’hiver aux graves rêveries S’abîme dans l’odeur perfide des Toisons. Renée Vivien |
Auteur : | Eddy [ jeu. 19 juil. 2012, 17:55 ] |
Sujet du message : | Re: La poésie érotique |
Je vous propose les vers n° 444 à 450 d'Horace de Pierre Corneille, (1606-1684) S'attacher au combat contre un autre soi-même, Attaquer un parti qui prend pour défenseur Le frère d'une femme et l'amant d'une sœur Et rompant tous ces nœuds, s'armer pour la patrie Contre un sang qu'on voudrait racheter de sa vie, Une telle vertu n'appartenait qu'à nous ; L'éclat de son grand nom lui fait peu de jaloux... Rien de bien folichon, me direz-vous... sauf qu'il s'agît d'un acrostiche ! Relisez uniquement la première lettre de chaque vers ! Alors pas rigolo, le père Corneille ? |
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