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La Castafiore s’ennuie, elle décide d’appeler Tintin. Elle lui propose de venir boire un verre. Très vite cela dérape, le jeune reporter est très excité, on s'inquiète un peu, les deux corps se mêlent. Milou n’hésite pas non plus à apporter un coup de langue pour rendre service. La vie sexuelle de Tintin (1980), de Jan Bucquoy, est un classique parmi les classiques de la parodie érotique. L’album se retrouve logiquement cité dans l’Anthologie de la bande dessinée érotique de Vincent Bernière. «Le 9ème art, à la frontière du texte et de l’image, est le médium idéal pour générer des fantasmes», juge l’auteur, directeur de la collection Erotix chez Delcourt. A l’inverse des sites pornos qui, selon lui «proposent peu de scénarios et encore moins de préoccupations esthétiques», on peut trouver ces «qualités dans une bonne bande dessinée érotique».
L’anthologie n’est pas organisée chronologiquement mais par genre: soft, chic, trash, rigolo, autobio. Plutôt bien vu, cela permet d’éviter une lecture linéaire et de varier au fil de l’ouvrage les styles et les auteurs. La classification est subjective et tout le monde ne sera pas forcément d’accord. Mona Street de Leone Frollo, où un vieux notable lèche la raie des fesses d’une femme éplorée, est classé en chic, alors que Troubles Fêtes de Régis Loisel et Rose Le Guirec, où une nymphe se sert d’une excroissance d’un arbre comme godemichet, est classé en trash. Or, le premier est bien plus vicieux que le second, on en conviendra tous...
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