Quatrième de couverture
Que faire quand on habite la petite ville de C*** et que l’on trouve le temps désespérément long ? Margaux, dix-huit ans, est partagée entre les copains, les livres, l’art de la vanne sèche et les soucis vestimentaires. Et ce n’est pas dans sa famille – mère démissionnaire, père absent et sœur frappée de mysticisme et d’acné juvénile – qu’elle trouvera un divertissement à son ennui. Apparaît alors une solution – temporaire – à son désoeuvrement. Histoire de s’oublier, elle se jette dans les bras de la bonne bourgeoisie d’Avignon, la grande ville toute proche qui, elle, ne l’oubliera pas. Et la payera, cher. Call-girl de hasard, elle dépense ce qu’elle gagne en s’achetant fanfreluches et accessoires, notamment le Mac sur lequel elle raconte sa lamentable, joyeuse et trop véridique existence. Entre heurs et malheurs, une histoire faite d’amours vénales, et sans joie. Évidemment, cela ne peut que mal finir.
Margaux Guyon a 21 ans, elle est étudiante à Paris – loin de C***. Latex, etc. est son premier roman.
Mon avis
Que dire de ce livre témoignage ? Il a le mérite d’exister et l’on y découvre les motivations qui ont poussé l’auteure à se livrer à la prostitution à l’âge de 18 ans. En dehors de cela, le ton employé me déplaît au plus haut point. Il y a beaucoup de mépris affiché envers les autres, un cynisme qui ne prend pas la peine de se voiler, bref, tout ce que je déteste. Comment on peut se prostituer à 18 ans (et ça n’est pas un jugement de valeur) pour des raisons telles que l’ennui et le désir quasi compulsif de posséder des objets de grand luxe… J’avoue que je n’ai pas la réponse.
Le mérite de ce livre est cependant d’être franc, et c’est peut être le seul.