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«A ceux qui m'ont tenu éveillé toute la nuit en faisant l’amour. Fermez la fenêtre la prochaine fois! Vous êtes maintenant sur Internet pour que tout le monde puisse vous entendre», a écrit sur une petite feuille un certain Nebber qui ne supportait plus les ébats bruyants de ses voisins.
Postée la semaine dernière sur le forum Reddit, la photo de ce petit mot a été vue plus d’un million de fois, tandis que le son, sur Soundcloud, a également été très écouté. Malheureusement, au bout de quelques jours, Nebber l’a supprimé. Il est toutefois toujours possible d’écouter le remix (ci-dessous) qu’il a composé à partir des fréquences vocales de la jeune femme. On imagine assez bien l’ambiance chaque soir.
L’un des blogueurs du site Gizmodo, qui relaie cette anecdote, note qu’il est «tout à fait pour les paroles cochonnes, les gémissements, les grattements ou tout ce que vous pouvez imaginer. Mais quand cela dure un peu trop longtemps, que c’est un peu bruyant et que vous gardez éveillés vos voisins, c’est le moment de fermer les fenêtres!»
Dans les grandes villes, où les appartements sont petits et l’insonorisation souvent mauvaise, il n’est pas rare d’entendre dans son immeuble d’autres gens apprenant à se connaître bibliquement. Nebber n’est pas le premier à enregistrer les sons de ses voisins. Sur la vidéo ci-dessous, qui date de 2009, l’auteur a voulu «montrer à quel point les cris et les râles de la voisine faisant l’amour réveillent tout l’immeuble».
Le très amusant Tumblr Chers voisins, lancé par deux journalistes de Rue89, recense lui les nombreuses récriminations affichées par les habitants dans les halls d’immeuble. Toutes ne sont pas liées à une sexualité bruyante, loin de là, mais on en trouve quelques-unes. Certaines ne manquent pas d’humour.
Ainsi: «Comme c’est la crise, j’envisage de me reconvertir dans l’industrie du film X. Etant le privilégié témoin auditif de vos impressionnantes aventures sexuelles, je voudrais savoir s’il est possible d’installer chez vous une caméra de type «Go Pro», demande l’un.
L'article complet de Quentin Girard