très intéressant ce petit bout d'article
Je suis bien persuadée qu'effectivement celà a des effets positifs sur notre santé,
les effets sont déjà positifs sur le moral...
D'ailleurs,d'autres le disent,,
cf site "psychologie, com" par exemple
Citation :
Pourquoi le sexe est bon pour la santé
Regain d’énergie générale, sensation de rajeunir, meilleure santé : le plaisir sexuel agit comme un remède naturel et la libido prolonge la vie. Explications.
Marie-Anne Garcia Bour
De nombreuses études le confirment : le désir, cette pulsion de vie contribue à notre longévité. Tout simplement parce que le plaisir de faire l’amour rend heureux, et que l’état de félicité est excellent pour le système immunitaire. Le plaisir physique, source d’énergie, favorise un meilleur équilibre hormonal. L’explosion des endorphines dans le cerveau au moment de l’orgasme crée cette sensation d’euphorie, puis de bien-être : calme, réduction du stress et de l’anxiété et sommeil récupérateur à la clé.
L’hormone du câlin
L’hormone qui nous met dans cet état et nous rend accro l’un à l’autre, c’est l’ocytocine. Boostée par les caresses et les baisers, elle atteint son maximum dans le sang au moment de l’orgasme. Bien connue pour déclencher l’accouchement et développer l’attachement mère-enfant, l’ocytocine joue également un rôle dans la protection contre le cancer du sein. Libérée par la stimulation des mamelons lors des échanges sexuels, elle aiderait à éliminer les éléments carcinogènes des glandes mammaires. « Les femmes dont la poitrine est régulièrement caressée pendant les échanges sexuels sont mieux protégées du cancer du sein. C’est ce que révèle une étude de 1995, explique Sylvain Mimoun, gynécologue, et sexothérapeute. Faire l’amour booste la circulation générale et locale. Des relations sexuelles régulières abaissent ainsi les risques de phénomènes inflammatoires qui font le lit des cancers et des maladies cardio- vasculaires. En cas d’abstinence, il est donc conseillé de se caresser. »
Les hommes aussi concernés
« Du côté masculin, une étude américaine, réalisée sur 30 000 hommes et confirmée par une étude australienne, montre que des éjaculations fréquentes abaissent le risque du cancer de la prostate », explique Frédéric Saldmann, cardiologue, nutritionniste et auteur de La Vie et le temps (J’ai lu, “Poche”, 2012). Les statistiques sont plus que précises : à partir de douze éjaculations mensuelles la prévention devient significative et vingt et une éjaculations par mois réduisent ce risque d’un tiers. En effet, le massage prostatique effectué lors du rapport et l’émission de sperme contribueraient à éliminer les cellules carcinogènes. Et il réduirait aussi les microcalcifications qui s’accumulent dans la prostate. Là encore, les études soulignent qu’en l’absence de rapports sexuels, la masturbation protège la prostate.
Les besoins du coeur
À la trappe l’idée que l’activité sexuelle est dangereuse pour le coeur. Au contraire. Chez les femmes c’est l’abstinence, mais aussi l’insatisfaction qui augmenterait les risques d’infarctus du myocarde. Chez les hommes, selon une étude de l’université de Bristol de 1997, le risque de mortalité cardio-vasculaire est divisé par deux pour les amateurs de plaisir sexuel. Excellent exercice physique, l’activité sexuelle augmente la fréquence cardiaque, élimine les toxines par la sueur et tonifie les muscles.
Mais faut-il vraiment comptabiliser les échanges sexuels, pour s’assurer santé et longévité ? « On peut avoir l’orgasme triste, purement électrique, sans aucun sentiment de plénitude et de réalisation, déplore Alain Héril, psychothérapeute et sexothérapeute. Ce qui fait l’alchimie d’une sexualité épanouie, ce n’est pas la quantité, mais la qualité de nos échanges. » La sexualité qui équilibre corps et esprit est avant tout affaire de désir. « Et c’est ce désir, sexuel ou non, qui est fondamentalement réparateur », insiste le psychothérapeute.
Le sentiment d'être reliés
« Nos célébrations amoureuses reposent sur un toucher délicat, presque spirituel, explique Willy, 70 ans, ancien banquier. Des rituels sur la table de massage et des gestes quotidiens. J’enlace Anne, ma femme, quand elle fait la vaisselle et je lui masse les épaules, le dos, les hanches… “Regarde, dit-elle, mes poils se hérissent, je bande !” Une maladie l’handicape et nous avons maintenant une sexualité sans pénétration. Mais nous sommes dans la réjouissance. Une gratitude envers la vie par les contacts, la respiration en conscience, la communication et surtout le sentiment d’être reliés. »
Comment entretenir son désir quand on est seul ? En prenant du plaisir à ressentir, tout simplement ! En se plongeant dans des lectures sensuelles. « Frissons érotiques garantis », promet Galya Ortega, thérapeute holistique et auteure de Pratique du massage taoïste (Marabout, “Poche”, 2012). On n’hésite pas non plus à s’épancher entre amis sur le sujet. Enfin, on joue en permanence avec sa sensualité, en se masturbant, en se faisant masser ou en se massant. L’idée est d’extravertir ses sens, en se parfumant, en se délectant à table, en roucoulant quand on chante, en faisant la fête sensorielle avec la nature, le vent sur la peau, le sable sous les pieds, les bras autour des arbres…
Entretenir l’attirance
Ils vivent ensemble depuis quinze ans, vingt ans et plus, et pris par leurs obligations professionnelles et familiales, ils ont mis peu à peu leur sexualité entre parenthèses. Ce n’est pas pour autant la fin de l’amour. Selon un sondage TNS Sofres réalisé pour Notre temps, « les trois quarts des retraités en couple sont amoureux ». Alors quand on s’aime, on se demande comment profiter de cet amour. On peut déjà donner du temps à sa relation. Partir seuls en week-end. Noter, chacun de son côté, les cinq critères qui faisaient « que c’était bien avant ». Et oser se parler de ses fantasmes.
« Parler estompe la gêne et les malentendus, souligne Philippe Baschoux, sexothérapeute. Le grand ennemi du désir c’est le silence. » On peut aussi réapprivoiser le rapport de peau à peau. « Les massages sont une bonne idée, mais sans enchaîner sur un rapport sexuel, du moins au début, note Alain Héril. Il faut prendre le temps de voir ce qui se remet en place dans l’attention du corps de l’autre. »
L’équilibre par la créativité
La sublimation, la capacité de réinvestir son énergie sexuelle dans une activité créative peut être une excellente solution à l’absence de sexualité. Exercice physique ou artistique, danse, écriture, théâtre etc. « Plus on va prendre du plaisir dans une création, avec du partage et des échanges, plus le désir, sexuel ou non, va se renforcer et nous rééquilibrer intérieurement », souligne Alain Héril.
« J’ai traversé des périodes d’abstinence liées à une absence de partenaire, confie la comédienne et vidéaste Myrtille Chartuss. Mais j’en ai souvent profité pour démarrer de nouvelles créations. Dans ces moments de forte créativité, je n’ai pas souffert de solitude sexuelle. Au contraire, j’étais dans la stimulation des projets. »
Abandonnée par son mari, dépressive, Sylvie ne voulait pas rencontrer d’autres hommes. Mais elle a senti que quelque chose en elle voulait éclore et elle s’est mise à l’aquarelle. Lors de séances avec son groupe, elle a pu décrire « des moments d’émotions proches de sensations de plaisir sexuel ». Bien sûr, on n’a pas d’orgasme en peignant !
Quoi que… Mais Sylvie a pu faire plus facilement le deuil de son ancienne relation. Autre excellent moteur du désir, le théâtre amateur qui engage le corps, l’imagination et la créativité. Sur scène, on ne voit pas ce qu’on fait, mais on est accrédité par l’autre. Quelqu’un vous regarde. Et voir dans d’autres yeux qu’on est apprécié, cela renarcissise. C’est le fondement même du désir.
Le sexe, ça s'apprend
« “Ne te touche pas, c’est sale”, “Fais plaisir” : ces mots ont marqué mon éducation. Adulte et amoureuse, j’étais toujours tournée vers l’autre et coupée de moi-même, raconte Nathalie Giraud, sexothérapeute et fondatrice du site Piment Rose. C’est l’auto-érotisme qui m’a permis de défricher cette partie de moi à l’abandon. J’ai découvert les sex-toys avec des amies américaines à l’aise dans leur sexualité. Elles m’ont offert mon premier vibro et la bible américaine de la masturbation féminine. Je suis passée aux travaux pratiques. Je me sentais ridicule, mais je percevais une pulsion de vie qui m’attirait et me faisait peur. Pratiquer régulièrement m’a permis d’avoir mon premier orgasme à 38 ans. Il faut de la douceur et du temps pour apprivoiser son corps. Parce que j’ai appris à me connaître, j’ai pu me connecter à l’autre en toute conscience. »
source :
http://www.psychologies.com/Couple/Sexu ... r-la-sante" onclick="window.open(this.href);return false;