Oui Isa, c'est tout à fait ça , le syndrome de l'infirmière, exactement ça, parce que j'en avais pitié, même si je trouve que dans une relation la pitié est le pire des sentiments que l'on peut éprouver. Si un jour quelqu'un avait pitié de moi, je préfèrerais vraiment qu'il me haïsse plutôt.
Il était plus jeune que moi, pour cette raison, entre autres, je supportais la pression de son entourage, qui m'encourageait à ne pas le laisser tomber, pensant que mes années de plus me donneraient la recette miracle pour l'aider à mieux se soigner. En vain. La goutte qui a fait déborder le vase,
(pardon pour ce mauvais jeu de mots), c'est la fois où, lors d'une discussion au cours de laquelle je n'étais pas du même avis que lui sur un sujet mineur, j'ai vu le revers de sa main se lever en direction de mon visage, ce n'était pas la paume de la main qui allait atteindre ma joue, mais la vraie "mandale" envoyée de toutes ses forces d'un revers de main du haut de sa hauteur. C'est mon regard révolver qui arrêté la course de cette main levée.
Mais si je continue à développer là-dessus, on va vraiment sortir du sujet.
Donc pour en revenir au topic, je me souviens très bien de l'état d'esprit dans lequel j'étais en fin d'année 2007 lorsque j'ai rédigé ce post que je n'ai pas retrouvé. Celles et ceux qui l'avaient lu à l'époque doivent se souvenir qu'à quelques mots près, c'est pratiquement le même texte que celui que j'ai posté dans ce topic il y a quelques jours.
A l'époque, j'avais pris connaissance de ce topic qui était déjà bien entamé, lu avec attention les posts de Georline qui, de mois en mois, faisait remarquer que pas grand monde n'avait posté à la suite, mais que le nombre croissant et impressionnant de visiteurs signifiait bien que le sujet était important.
Ce qui m'avait décidé à me mettre derrière mon clavier ce soir de 2007, c'était pas mal de posts d'hommes qui se targuaient de rester en pleine possession de leurs moyens malgré le nombre de verres ingurgités, ou qui avançaient l'aide bénéfique de l'alcool pour avoir réussi à oser draguer et à passer à l'acte. J'avais pensé alors
"mais ils ne se rendent pas compte qu'ils ne sont vraiment pas des cadeaux dans ces moments-là !".
Je reviens aussi sur le post de Dudule, dans lequel l'alcool sert de prétexte, d'excuse, parce que l'homme saute sur celle qui se trouve à sa portée, qui que ce soit.
Se rendent-ils compte, les hommes qui ont bu un peu trop, que leur haleine est épouvantable, que la plupart du temps la femme se la prend en pleine figure parce que l'homme n'est pas assez en bon état pour faire des fantaisies dans ses positions, il s'abat souvent lourdement sur le corps de la femme qu'il tente de pénétrer ? Se rendent-ils compte qu'en général ils sont pressés de conclure, donc pas de préliminaires, la femme perd toute envie en voyant ce comportement et donc ne mouille pas, et donc ça fait mal, et ça fait d'autant plus mal que ça dure parce que l'éjaculation est soi-disant tout près, mais qu'elle met un sacré temps à venir ?
Bien entendu, ce que je décris est dans le cas d'une femme qui n'a pratiquement ou pas du tout absorbé d'alcool au cours de cette soirée. Celle qui est autant alcoolisée que son compagnon ne se sentira pas concernée.
Il y a aussi des hommes qui n'ont pas peur d'avouer qu'ils ont un peu trop bu, risquent de ne pas pouvoir assurer ou ne seront pas un cadeau et s'abstiennent, en promettant une autre fois dans des conditions normales avec des mots rassurants.
Georline avait peur de plomber l'atmosphère, j'ai cette crainte aussi, en plus en me relisant j'ai vraiment peur d'être moraliste.
Ce n'est pas pour faire de la morale que j'écris tout cela, mais juste pour montrer l'envers du décor.
Allez,
à celles et ceux qui me liront