Citation :
Je ne me permets pas de juger qui que ce soit, ni d'etre pour un contre un camp, ni dire publiquement ce que je pense de genre de faits , je ne regarde et prends en compte que les souffrances des victimes qui sont parfois insoutenables en cas de pédophilie.
La pédophilie ne concerne que les rapports sexuels avec des enfants NON PUBERES... C'est très tendance de l'étendre à tout les mineurs depuis un certain temps, mais c'est faux. Pour un pédophile, un jeune de 13 ou 14 ans sera trop vieux. Passée la puberté, on parle de pédérastie.
De plus, nous jugeons avec nos valeurs actuelles, des pratiques historiques, ce qui est ridicule. Comme l'a souligné georline très justement, à l'époque où l'on mariait des enfants (parfois même pas pubères), rares étaient ceux qui voyaient leur quarante ans, et les femmes mouraient en couches bien souvent avant l'âge de 20 ans.
La majorité sexuelle, en France (et dans beaucoup de pays d'Europe) est fixée à 15 ans révolus (soit seizième anniversaire + un jour il me semble). Si donc un jeune de cet âge a une relation consentie avec un majeur, celui-ci n'aura aucun problème avec la justice, puisque le délit de détournement de mineur ne pourra pas lui être appliqué (sauf dans le cas de relations tarifées, la prostitution étant interdite aux mineurs, et dans les cas où le majeur est représentant d'une autorité -professeur, médecin-). Autrement dit, malgré la majorité sexuelle à 16 ans, si l'affaire Gabrielle Russier avait lieu aujourd'hui, il y aurait également condamnation puisqu'elle était professeur de son élève-amant, et elle serait sûrement révoquée de l'Education Nationale. J'en profite pour rajouter que l'interdiction de rapports amoureux entre profs et élèves est valable même après la majorité de ces derniers. Idem pour les rapports médecins/patients.
16 ans, je ne pense pas que cela soit trop jeune, et surtout ça ne veut pas dire qu'à cet âge là, on doit absolument avoir une relation sexuelle. C'est avant tout une question de maturité. Mais il faut bien fixer une limite, c'est comme ça. Rien ne dit que dans 20 ans ou 100 tout cela n'aura pas bougé, dans un sens ou dans l'autre. Rien n'est jamais figé, l'Histoire nous le démontre bien.
Je rajoute néanmoins une réflexion personnelle quant à la capacité de consentir ou pas d'un mineur de 15 ans (donc mineur sexuel) : la loi française réfute toute idée de consentement d'un mineur, par contre elle reconnaît l'entière responsabilité pénale d'un enfant de 13 ans... Il n'y a pas quelque chose qui vous choque là ?