Beau témoignage, AnjouCP.
Je ne force jamais quelqu'un à boire chez moi. La (les) bouteille (s) est (sont) sur la table et je sers toujours après avoir demandé si la (les) personne (s) en veux encore.
J'avais un ami qui avait tendance à lever le coude. Il venait nous voir le week-end ou un soir lors d'une invitation. Je me disais q'il se sentait bien et que c'est pour cette raison qu'il ne refusait ni le second, ni le troisième Whisky; avant la bouteille de vin.
Puis nous sommes partis en vacances ensemble et là.... Ma femme et moi avons compris qu'il était alcoolique. Pas à se saouler tous les soirs, non. Mais il lui fallait sa dose d'alcool (vin, bières, autres) par jour. Nous avons éviter d'acheter des alcools forts pour les aperos pendant cette période de congés. Nous avons découvert un autre homme que celui que nous connaissions. Plus chiant, plus directif, plus 'je sais tout" et nos vacances ne nous ont pas laissées un souvenir impérissables.
Et au retour de vacances, je rangeais la bouteille de whisky après le premier tour. Il n'osait pas en demander un second. Puis il a du sentir que nous avions découvert son problème et que son comportement m'avait gentiment agacé. Il a subitement arrêté de nous donner des nouvelles et a changé de N° de portable. Cela fait trois ans que nous ne savons plus rien de lui. Pourtant il savait pouvoir compter sur nous pour l'aider s'il l'avait souhaiter. Il a préféré fuir.
De l’extérieur, il n'y a pas grand chose à faire tant que le "malade" ne veut pas prendre conscience de sa "maladie". Cela a déjà été dit ici d'ailleurs.
Chez moi, les gens doivent se sentir à l'aise. Si on me dit "pas d'alcool", je ne sers pas d'alcool. Que se soit pour sa religion, son addiction, une maladie ou autres.