Il courrait de toutes ses forces. Les fourrés avaient déjà déchiqueté à belles épines ses fins vêtements, et étaient sur le point d’entamer leur festin de chair lorsqu’enfin il vit poindre le jour. Bientôt il écarta le dernier rideau de végétation et s’arracha à cette sylve maudite.
Quand tout à coup, le flash total ! Une véritable déesse était tout simplement plantée devant lui, totalement dénudée, ses longs cheveux bruns dégoulinant sur ses épaules et son dos jusque dans le bas de ses reins cambrés, ses longues boucles brunes chatouillant les fossettes si bien dessinées.
Il resta interdit devant cette apparition… Mais que fichait cette fille divinement dénudée dans ce parc, en pleine après-midi ? D’accord, c’était une zone particulièrement sauvage et peu fréquentée, mais quand même…
Hélas, de colériques aboiements le firent bien vite dégringoler de son petit nuage rose… Avisant une modeste cabane de jardinier, il s’écria :
— Faut pas rester là, venez !
Et, attrapant le bras de la belle inconnue, il se rua dans cet abris providentiel en l’entraînant à sa suite. Un instant plus tard, ils en claquaient la porte à la truffe du minuscule molosse qui venait de surgir des bois, écumant de rage. Ils étaient à l’étroit mais en sécurité dans cet espace confiné et sombre…
Dehors, les aboiements continuaient de plus belle. Ils étaient coincés là pour un bon moment. La jeune femme restait silencieuse, le dos plaqué contre la paroi de bois, elle le fixait avec un regard qui trahissait une certaine excitation. Un sourire se dessina sur ses lèvres…
Elle se déhancha avec nonchalance, le regard brûlant toujours dirigé vers lui. Puis écarta les jambes laissant le rayon de soleil qui filtrait par la petite fenêtre éclairer son triangle d'amour. De jolies reflets jouaient dans sa toison brune bien dessinée. La lumière mettait en exergue l'excitation qu'elle ne pouvait décidément plus cacher...
Il en allait d’ailleurs de même pour lui – et ses short et t-shirt lacérés par les épines ne le dissimulaient guère plus aux yeux de sa compagne de circonstance. Rougeoyants sous sa longue et fine chevelure neigeuse, ses yeux rubis se fixèrent dans les deux améthystes qui lui faisaient face, scellant un pacte muet. Délicatement, il tendit le bras et posa le bout de doigts au teint de porcelaine sur la joue féminine, puis les fit glisser lentement vers sa gorge, grisé par la chaleureuse douceur de sa peau bronzée…
Dehors le fauve hurlait toujours sa rage amenant un certain sentiment de danger à l'intérieur de la cabane. La belle avait les yeux à demi fermés, laissant les doigts faire le tour d'un sein puis s'approcher d'une pointe toute dure.... Quand dans un craquement terrible la porte se fendit laissant pénétrer une sorte de gnome hirsute, celui-ci empoigne le bras de la fille et d'un geste lui couvre le corps d'une cape incongrue par cette température. Le chien effrayé par cette arrivée avait pris la fuite. L'horrible se mit à parler
- ma Chérie tu es folle de te laisser enfermer seule avec un clone, regarde ses yeux rubis, c'est celui qui est en fuite, il a déjà fait mourir de plaisir 3 femmes avant toi, tu veux donc être la quatrième?
suite
- Mon minou, répond la belle,
- tu es jaloux, comme c'est mignon. Mais tu n'as pas le droit de m'empêcher de m'amuser, tu as vu la taille de sa queue? miam. Mais si tu veux, joins toi à nous, une bite pareille, je veux bien partager. Et puis tu as eu raison d'amener ma cape, ce sera plus confortable. et s'adressant au clone complètement ahuri
- et toi qu'est-ce que tu attends pour me la mettre, mon mari est un peu fruste, mais tu verras, lui aussi il aime les gros engins comme le tien.
_________________ La plupart des gens sont heureux pour autant qu'ils aient décidé de l'être
Abraham Lincoln
alors qu'est ce qu'on attend ?
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