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Je te dédie mes mots…
Il fait froid ce soir, j’ai allumé un feu de cheminée, je m’enroule dans mon plaid tout doux en polaire et je rêve en regardant les flammes. Mes pensées vagabondent dans mes souvenirs, je sens mes paupières se faire plus lourdes…
Nous entrons dans une pièce aux murs rouges, des hôtes nous accueillent, je comprends que nous sommes dans un donjon, mais je suis à l’aise pour moi, ce n’est pas la 1ere fois que nous y allons. Le donjon est sur 2 étages, tous les murs sont rouge et or et les salons sont en cuir noir.
Il y a plusieurs pièces toutes faites un peu sur le même modèle, un canapé en cuir en forme de demi-lune avec une table basse, un coin repos avec de gros coussins sur le sol et une toute petite table adaptée. Sur le mur est fixée une croix de Saint-André avec des menottes et juste à côté se trouve un cheval d’arçon. Sur le mur sont accrochés divers accessoires; chambrières, fouets, cravaches, paddles pouvant servir aux dominants et dominas qui sont là.
La pièce principale de la maison est composée d’un bar rond en bois d’acajou placé au centre de la pièce autour sont disposées des tables et des chaises. L’éclairage diffus et un peu ambré donne une ambiance intime, les hôtes sont aux petits soins pour les participants.
À un moment je me regarde comme si je voyais mon reflet dans un miroir. Je suis habillée avec une robe corset, le corset est rouge tout en velours et le bas de la robe est noir, je vois mes jambes, j’ai des bas et des escarpins rouges à talons, à mon doigt brille la bague que tu m’as offerte il n’y a pas si longtemps. Je te vois aussi, toi, mon guide, mon amant, mais je n’aperçois que tes yeux verts qui brillent dans la pénombre.
Tu nous fais monter au 2e étage, c’est souvent la que sont nos amis, des dominants ou domina accompagnés de leurs soumis (es) avec qui nous avons fait connaissance. Nous saluons les gens que nous croisons, nous traversons des pièces, tu me tiens par la taille d’une main ferme et chaude.
Puis enfin dans une pièce au fond de la maison, tu trouves un groupe de dominant que tu apprécies, nous saluons tout le monde et tu vas t’assoir près d’eux sur le canapé. Tu m’embrasses et tu me dis d’aller rejoindre mes amis (es). La plupart des soumises et soumis sont sur les gros coussins, ils papotent, rient ensemble et bien sûr disent des « cachotteries » sur leurs dominants et dominas. Quelques-uns préfèrent rester assis aux pieds de leurs dominants.
De temps en temps une soumise ou un soumis à une punition qui pimente un peu la soirée, mais toi tu ne «joues » pas à me punir, tu ne le fais que lorsque je le mérite et c’est pour cela qu’entre nous il y a une si grande complicité.
Je suis donc assise sur ces gros coussins violet foncé, j’ai une boisson dans la main je me sens sereine et détendue. Les soumis (es) peuvent se déplacer et aller là où ils le veulent, ils ne sont pas obligés de rester auprès de leurs dominants.
Nous parlons tranquillement entre soumise lorsque arrive dans le groupe un jeune soumis que j’ai du mal à supporter. Il rit avec une voix de poule qu’on égorge et je commence à m’échauffer, il m’horripile.
Du coin de l’œil je vois que tu me regardes, tu sais sentir quand je m’agace, je gigote, je ne reste pas en place tranquillement et d’un seul coup, le voila qui se lève et pars de la pièce en disant « tu vas voir espèce de peste ». Je me relève et je me précipite à genou entre tes cuisses et je te supplie de me protéger.
J’entends ta voix douce, mais ferme me demander :
- Qu’as-tu fait Vanille ?
- Mais il m’énerve, tu comprends…
Toujours très calme, mais avec une voix très autoritaire tu me répètes ta question, je te répète ce que je lui ai dit : « qu’il ressemblait à une poule qu’on égorge avec sa voix de fausset et qu’il en avait le cerveau ».
Au même moment entre dans la pièce sa domina, le jeune soumis la suit avec un sourire de satisfaction. Tu me murmures de ne pas me relever et de rester à genou. Tu te lèves du canapé et je mets mes deux bras autour de ta cuisse.
La Domina à un sourire un peu cruel sur le visage, je sens dans ton attitude que tu ne l’apprécies pas beaucoup, elle a la réputation d’être très dure avec ses soumis. Elle est juchée sur des talons aiguilles d’au moins 12 cm, habillée toute en cuir noir et elle a toujours sa cravache avec elle, elle me fait peur et tu sens que je tremble contre ta cuisse, tu poses ta main sur ma tête.
La Domina te raconte toute l’histoire et je l’entends te dire :
- J’exige une punition exemplaire que je mettrais moi-même à votre soumise pour lui ôter l’envie de recommencer de jouer aux dépens de mon soumis qui lui est bien dressé !
Bien sûr le silence est total dans notre salon, la pièce a côté a tout entendu et nous rejoins et la domina fait exprès de parler fort pour rameuter du monde sachant que tu ne peux te soustraire à sa demande. Je me serre contre ta cuisse, tu sens ma peur. Tu lui réponds :
- Je ne peux que vous donnez raison ma soumise a été particulièrement peste mais je ne peux vous laisser lui administrer une correction, par contre ce que je vous propose c’est de choisir l’emplacement et l’instrument avec lequel je lui mettrais moi-même la punition méritée.
Elle ne peut rien exiger de plus, la bienséance du lieu ne lui permet pas de le faire. Elle désigne la croix de st André, tu me menottes les poignets et les chevilles et tu écartes les pans de ma robe, bien sûr je ne porte pas de culotte. Puis elle te désigne l’objet, je t’entends marcher tu vas le décrocher du mur, j’entends une voix de soumise étouffée qui dit « o mon dieu ». Tu reviens vers moi et me montre tes mains, cette garce a choisi la cravache, l’instrument le plus dur qui soit en terme de fessée et qui fait le plus mal.
Comme j’ai peur, tu te penches vers moi et me murmures des paroles rassurantes, me disant que tu dois le faire que je dois être punie et que je dois l’accepter. Tu te positionnes derrière moi et tu me donnes 10 coups de cravache et comme à chaque fois dans le cas ou tu me punis, tu ne fais pas semblant. Les coups tombent, sec et puissant sur mes fesses, je sursaute à chaque fois, je suis en larme, ça me fait très mal. Tu me détaches enfin, je reste debout à côté de toi un peu sonnée de la punition, la douleur sur mes fesses est puissante et brulante.
La domina va pour quitter la pièce, mais d’une voix extrêmement autoritaire tu luis dis :
- Deux minutes Madame, c’est au tour de votre soumis de recevoir une correction pour être allé se plaindre pour des broutilles de soumis qui très honnêtement n’en valent pas la peine.
Elle ne peut rien dire elle sait aussi qu’elle doit se plier à ta demande, tu désignes le cheval d’arçon et le martinet. Le soumis, qui ne s’attendait pas à cette demande, se jette au pied de sa Domina la suppliant de ne pas le faire qu’il n’a rien fait et moi je te hurle « tu vois qu’il a une voix de coq castré ».
Mais cette fois-ci je viens de dépasser les bornes je le vois dans tes yeux mais tu restes très calme. Je fais un pas en arrière, ton regard froid parle pour toi. Tu ne dis pas un mot, tu m’attrapes pas le bras et tu m’emmènes dans le coin de la pièce, tu sors de ta poche un bandeau.
- Cette fois-ci, tu as été trop loin, je vais te bander les yeux, tu vas te mettre à genou dans le coin. Tu as interdiction de poser tes fesses sur tes talons.
C’est la pire des punitions pour moi, celle que je n’arrive jamais à tenir. Dans le salon, les dominants présents ne disent rien, mais approuve ta décision. Pendant ce temps le soumis s’est tu, toujours a genou au pied de sa maîtresse il regarde la scène, ravi de la tournure des évènements.
Je m’agenouille, tu me mets le bandeau et tu écartes ma robe pour que mes fesses, brulante de la punition d’avant soient visibles pour tout le monde, tu sais que je déteste ça. Automatiquement je mets mes mains derrière ma tête, tu n’as pas besoin de le demander.
Dans le coin des soumis (es), il n’y a pas un mot, ils (elles) ont tous baissé la tête, se rappelant leur condition et ce qu’il en coute de défier leur guide.
Puis tu te retournes et regarde la domina et tu lui dis :
- J’attends Madame.
Elle n’a pas le choix, elle attrape son soumis et le relève, il ne veut pas et essaye de se débattre, mais elle lui met un coup de cravache ce qui le calme tout de suite. Il se met en position sur le cheval d’arçon, une jambe de chaque côté, elle lui lie les mains dans le dos avec des menottes. Puis elle décroche du mur le martinet que tu avais indiqué et son soumis reçoit sa punition. Je ne vois rien de la scène mais je l’imagine très bien et je suis plutôt ravie. Je ne te vois pas me regarder et que tu es en train de voir que je rigole d’imaginer la poule prendre une punition. Tu attends que la Domina est finie de corriger son jeune soumis et qu’ils aient quitté la pièce.
Puis tu t’approches de moi et me murmures à l’oreille en baissant mon bandeau : « ça t’amuse ? Réponds en me regardant dans les yeux » j’accroche mon regard au tien et je te dis « non pas du tout » tout en riant à moitié alors tu me dis « je vois, 15 minutes sans bouger » et tu pars en ayant pris soin de replacer le tissu sur mes yeux.
Au bout de plusieurs minutes, l’inconfort de ma position commence à me faire réfléchir, je gigote d’un genou sur l’autre, je sens que je tiens moins bien la position, que mes fesses descendent naturellement vers mes talons. Je m’oblige à me redresser, j’ai l’impression que les 15 minutes n’en finiront jamais.
Je sens dans mon dos le bout d’une cravache, tu es la et me dit :
- Redresse-toi mieux que ça. Puis tu t’approches et me murmures à l’oreille tout en baissant mon bandeau : « ça t’amuse ? Réponds en me regardant dans les yeux », j’accroche de nouveau ton regard et je te dis « non pas du tout », mais je ne ris plus cette fois, nos regards ne se lâchent pas je ne suis pas prête à faire ce que tu sous-entends alors tu me dis « je vois, 10 minutes de plus » et tu repars, toujours après avoir remis ce maudit bout de tissu sur mes yeux.
Par fierté je me redresse, je puise en moi pour rester dans la position, j’essaie de penser à autre chose en écoutant les conversations assourdies dans la pièce, j’ai l’impression d’un arrêt du temps. Puis une chaleur commence à envahir mon ventre, je sais que je suis en train de lâcher prise, de me soumettre à ta décision. Je ferme les yeux sous mon bandeau, je veux me laisser prendre par cette sensation de bien-être, mes membres se font plus légers, je m’engourdis.
Et la même scène se reproduit pour la 3e fois, tu me murmures à l’oreille tout en baissant mon bandeau: « ça t’amuse ? Réponds en me regardant dans les yeux », je te regarde, les larmes sont montées, je baisse enfin les yeux et te murmure « non pas du tout ».
Tu attrapes mon visage entre tes mains et m’embrasses doucement, tu me dis un simple « c’est bien » mais pour moi ce mot est plus important que tout le reste. Je sais que tu aimes ta soumise dans ce cas la. Tu glisses discrètement une main entre mes cuisses, tu veux constater le résultat de ta punition. Tes doigts te confirment que je suis mouillée.
Tu me laisses m’assoir par terre, je suis ankylosée et je ne peux pas me relever tout de suite. Comme tu constates que tout va bien, tu retournes t’assoir dans le canapé avec les dominants, la soirée touche presque à sa fin. J’arrive enfin à me relever, je reste debout et je te fixe. Tu sens mon regard sur toi mais tu ne veux pas y répondre tout de suite, tu sais très bien ce que je veux pour finir cette soirée mais la patience fait aussi partie de mon éducation. Enfin tu le lèves, annonçant que la soirée est finie, tu prends tout ton temps pour dire bonsoir, finissant des conversations, serrant des mains.
Puis tu t’approches de moi, tu me regardes et je vois dans tes yeux la promesse que la soirée ne fait que commencer pour nous deux, que tu vas finir d’enlever cette tension que j’ai dans le corps. Tu me prends par la taille et nous retraversons le donjon pour partir.
Enfin nous sommes dans la voiture, je m’assois cuisses écartées comme je sais le faire à présent, et je remonte bien haut ma robe sur mes cuisses pour que mon sexe rasé et nu soit visible, je gigote un peu mes fesses me brulent toujours. Tu démarres et mets aussitôt ta main entre mes jambes, caressant nonchalamment du bout de tes doigts ma chatte mouillée et gonflée par l’envie. Je gémis, alors tu appuies un peu plus fort, passant tes doigts entre mes lèvres et tu me demandes ce que je veux.
- J’ai envie que tu me lèches
- Je n’ai pas compris, répète moi ce que tu veux
Comme d’habitude les mots triviaux ont du mal à sortir de ma bouche, je dois prendre sur moi pour les prononcer. Tu attends, tu es patient, tu sais que je vais finir par le dire surtout que tes doigts continuent de me caresser, mais tu fais exprès de ne pas toucher mon clitoris, je suis à la limite de jouir. Au bout de quelques minutes, je me lance enfin :
- J’ai envie que tu me bouffes la chatte
- Voilà qui est bien mieux petite Vanille
Nous sommes arrivés à notre hôtel, nous sommes enfin dans notre chambre. Tu me regardes, tu tends ta main vers moi, je la saisis et enfin je suis dans tes bras, ta bouche se colle à la mienne et ta langue exige une réponse. Mes lèvres s’ouvrent et ma langue s’enroule autour de la tienne, je me colle contre ton torse j’ai envie de te sentir en moi, je brule d’impatience de sentir ta queue me fouiller et me limer sans relâche jusqu'à ce que mon plaisir explose.
Tu me murmures à l’oreille de me mettre nue devant toi, mais de garder mes bas et mes escarpins. D’habitude j’hésite toujours à me déshabiller comme cela, mais ce soir mon envie de te sentir jouer avec mon corps est la plus forte, je me tourne, tu délaces le haut de ma robe corset et je la laisse tomber à mes pieds.....
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