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 Sujet du message : Un tremblement de chaires.
MessagePosté : jeu. 09 juin 2016, 09:24 
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Membre Timide
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Enregistré le : jeu. 09 juin 2016, 09:16
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Le crépusculaire me suit.

Je marche dans le désert blanc.

Si"Je'', est en pleine lumière, le crépusculaire, lui,est une émanation d'un ensemble plus grand, enfouis sous la surface du monde, dans l'ombre, jamais très loin.

Je marche en direction de la faille.
Une disjonction.
Un espace de quelques centimètres de large qui se prolonge aussi longtemps qu'existe le désert blanc.
Qui le sépare à cet endroit, à cet instant.

La première fissure du monde...il y en a d'autres.

Là...

Son image est nette, son corps entièrement dissimulé sous un voile d'un gris poussiéreux semblable à la texture des ailes de papillon.
Ondoie lentement à la brise légère.
Je distingue sa forme, devine son apparence à travers le tissu.

Faibles reliefs a l'endroit de sa poitrine.

Je m'approche.

Il ne bouge pas.

Devant!

Le fin voile se fragmente en lambeaux, se disperse au gréé du faible vent; laissant apparaître le crépusculaire en plein jour.

un fantasme !

Cheveux long et fin ,blond ,presque argenté, taille moyenne, effilée, glabre et osseuse.
Maigreur athlétique dessinant les muscles.
Peau laiteuse, diaphane, parcourue d'un réseau de veines bleuâtres à peine perceptibles, bras et jambes démesurés, émaciés.
Hanches étroites.
des seins comme de minuscules monticules aux larges mamelles brunes et gonflées, long tétons rigide.

Je peine à appréhender son visage, comme si ma mémoire refusait de capturer complètement ses traits.

Masquée derrière ces distorsions, ses yeux sont la seule constante.

Ils me fixent, de leurs couleur d'azur métallique...le ciel d'ici.

Pure sexualité...matérialisé.

J'approche ma main, touche son ventre chaud, solide... robuste.

Je sens les reliefs de ses abdominaux, les mouvements de sa respiration.

Mon cœur bas trop fort...je tremble un peu !

elle tend ses bras comme des lames vers mon visage, le touche de ses mains graciles...
Long doigt fin me caressant les joues.

Elle m'attire contre elle;
contre sa poitrine, ces seins striés de bleu qui se soulèvent à peine, ses mamelles hautes ;
quelques gouttes de lait blanc perle de ses tétons proéminents.

Appétences primitives !

Souvenir archaïque du premier désir.

Je le goûte...m'en nourris !

J'avale sa douceur maternelle !

Une pensée...
Elle est une force fondamentale des profondeurs du monde, l'empire des atomes .
Je ne peux lui résister, je ne veux pas.

Nous nous enlaçons .

Je sens ses seins sur moi, ses énormes mamelons pressés contre mon torse .

Mes mains caressent son dos, ses omoplates saillantes, le chemin finement bosselé de sa colonne vertébrale, ses côtes fragiles, parcourent ses hanches osseuses, descendent sur la rondeur de ses fesses dures, musclées, les empoigne fermement.

Je bande.
J'ai trop chaud.
Je veux la baiser !
Je veux la dominer !

J'oublie sa nature, son pouvoir.

C'est la vie elle-même qui est là!
Elle est ce qui nous pousse à agir, ce qui nous pousse aux désirs.

Éros de l'ancienne cosmogonie !

Je ne sais plus rien de cela !

Nous tombons !

Sable !

Je suis sur elle, elle me regarde !
Elle sait qui je suis.

Je veux en faire ce que je veux.

Je mets ma main entre ses cuisses, palpe le renflement de son pubis lisse, m'insinue entre ses lèvres fiévreuses et trempées .
Elle écarte les jambes, me dégage le passage.
Je plonge deux doigts dans sa chatte dégoulinante.
Je la travaille...mes doigts s'enfoncent, reviennent, dessinent des cercles, titillent la colline sensible proche de l'entrée de son vagin .
Elle mouille abondamment.
Mes doigts se crispent, je soutiens l'effort, ignore la douleur.
Je mets un autre doigt, puis...tous, jusqu'aux phalanges.
Seul le pouce reste en appui sur son pubis...j'ai envie d'y mettre ma main entière.

Je serre mes doigts les uns contre les autres, y joint mon pouce pour donner à ma main la forme d'une pince .
Je l'introduis avec douceur, elle prend mon avant-bras pour me guider en elle.

Ma main passe les bordures de son bassin, s'engouffre, les chaires se tendent.

Ses eaux renouvelées, je m'enfonce à hauteur de poignet.

Je fouille, ressort, oins son corps de ses sécrétions...explore à nouveau !
J'aimerais être tout entier à l'intérieur .

Ne faire qu'un .

devenir elle .

Je l'embrasse, elle me rend mes baisés, la bave coule sur nos joues.
Sa respiration se fait plus rapide, haletante !
Je m'arrête; sort.

Béance purpurine qui contraste avec la pâleur de sa peau et qui se referme au ralenti.

Je caresse son sexe...à peine...du bout d'un doigt souillé d'elle, effleure son clitoris bombé, en fait le tour, appuis un peu plus, redescend, sinue entre ses lèvres, descend encore jusqu'aux plissures contractées de son anus rosé.

Je touche, fait pression... il ne résiste pas longtemps à mes assauts répétés .

De deux doigts aiguisés par ses humeurs je le pénètre à son tour !

Incursion exploratoire !

Inquisiteurs, j'inspecte ce cul qui m'est offert, je le sonde, en dresse la carte .

Je cabre index et majeur de façons à stimuler sa chatte en même temps.

Je regarde vers sont visage.

Devenu visible, le masque de mémoire fuyante qui le cachait, dissous.

Un peu Allongée, grands yeux au long cilles, légèrement bridés, surmonté d'épais sourcils noirs, Iris bleu métallique, nez fin, pommettes larges, lèvres charnue, rouge comme le sang que j'y vois palpiter, teint fantomatique .
Ses cheveux on changés...devenu sombre comme une nuit sans étoiles.

Un instant...mon cœur manque un battement...

Je l'admire...

Beauté douloureuse !

Je pourrais rester là...la contempler indéfiniment.

Le temps se remet à couler, je m'extrais péniblement du spectacle de son visage pour poser mon attention sur ce monde entre ses cuisses, replie et circonvolutions, ses petites lèvres en pétales d'orchidées.

Mes doigts encore dans son cul étroit, je plonge ma langue dans le paysage de son intimité, chaires molle, tiédeur et humidité, saveur intense .

Je pousse fort dans son rectum en direction de sa chatte puante d'envie, poussant ses muqueuses vers l'extérieur pour que je puisse les sucer les aspirer, presque les dévorer.

N'y tenant plus, le gland sanguin, le sexe dur, veineux .

Je l'empoigne, la frotte contre sa fente, racle ses lèvres roses, le couvre de son humidité .

Je veux qu'elle m'appartienne !

Je veux régner sur son être sublime...

Sans partage !

Je pénètre son vagin en profondeur, quelques va-et-vient puissants, puis je force l'entrée de son cul avec mon membre !

Acte ancestral de domination.

Lentement...
Je sombre dans ses profondeurs.

Autour de nous, le désert plat et blanc s'est mué en dunes jaune pâle et nous sommes maintenant sur le flanc de l'une d'elles.
Sont azur toujours sur moi, un sourire sur ses lèvres .

Me nargue...

Me gêne !

Je place une main sous elle, me cramponne à ses fesses musclées pour y prendre appui et l'enculer plus durement.

Lui faire mal ...lui imposer ma loi!

J'agrippe ses poignets gracieux avec l'autre main, je les maintiens contre le sable au-dessus de sa tête.
Je vois ses aisselles, creux humides constellé de goutte de sueurs brillantes, je sens leur parfum lourd, l'odeur libérée se mélange à celle de son sexe, forte et âcre.

ça pue et ça me plaît !

Bestialité organique.

Je fourre ma tête dans son aisselle, je la lèche avidement .

...puis l'autre.

Ivresse âpre.

Dans mon nez, sur ma langue ne réside plus que ses arômes féminins.

Changement!

Elle se défait de mon étreinte sans effort, se relève en position assise et sans ménagement me repousse d'un pied.
Je suis projeté en arrière et m'écrase contre le sable de la dune.

Une démarche aérienne, comme une danse lascive elle avance jusqu'à moi, me toise...

Salope arrogante !

Toujours ce rictus.

Elle pose un pied fragile sur mon ventre, appuie un peu.
Elle joue, le déplace, approche ses longs orteils osseux de mes lèvres, me les donnes à sucer.

Dans ma bouche ma langue fait le tour de ses doigts de pieds, s'accroche sur leurs ongles longs...goût salé... croquant désagréable des quelques grains de sable qui s'en détache.

Elle les retire à ma bouche et les dirige vers mon sexe, masse et écrase ma queue ,l'enssere des orteils au talon dans le sens de la longueur.

Elle se penche au-dessus de mon visage, me fixe, puis m'attrape les joues violemment d'une main pour m'ouvrir la bouche...

Crache dedans!

J'avale sa salive, c'est humiliant...j'en veux encore !

Roi déchu !

Elle se place à califourchon au-dessus de moi, ramasse quelques lambeaux de son voile pour me ligoter les couilles et la queue...sert fort !

J'ai mal ... et c'est magnifique !

Elle place son sexe gluant contre mon visage et se frotte en mouvements amples, ma langue voyage sur ses monts et ses vaux;
passant son clitoris gonflé, son trou béant, son anus humide.
Le visage noyé je bois ses eaux épaisses.
Elle avale mon sexe emprisonné la main sur une de mes cuisses l'autre torturant mes couilles ceintes.

exquis!

Ses doigts descendent, me tourmente le périnée, griffe, pince, étire;
suce, crache sur mon sexe, encore et encore .

Je suis glissant .

elle descend !

Ses doigts me pénètrent !

Roi n'a jamais régné !

J'ai honte !
Je ne peux rien faire !
Je ne veux rien faire !

Passivité sans entrave .

Tandis que ses doigts coulent dans mon cul, ma honte disparaît, ces gestes redeviennent acte de plaisir sans autres significations .

Mutation .

Dans ma bouche son clitoris grossi, devient pénis.

Je le veux !

S'engouffre dans ma gorge, m'étouffe presque, se retire pour me laisser respirer, reprend ce cycle.

J'entends son souffle, son râle de plaisir !

Un arrêt soudain !

En se retirant des filaments s'étirent entre sa queue et ma bouche...entre sa bouche et mon sexe.

Face à moi elle m'embrasse puis maintien avec ses doigts ma mâchoire ouverte, et, bave dedans !

Elle se relève et fait le tour de mon corps paralysé... m'inspecte .

Je la suis du regard, son corps frêle et menu, ses fesses rondes et blanches sa bite d'homme en érection au-dessus de son vagin battant la mesure au rythme de ses pas .

Elle s'arrête, s'agenouille devant mon entre jambes.

Je la sens qu'y fouille!

Une nouvelle moiteur !

En moi ! ..., à l'intérieur... de nouveau ; pénétré ; autrement!

J'ai un vagin !

Comme si il avait toujours été là.

Je suis humide, je la laisse m'envahir !
Elle introduit sa main en moi ... elle sait ce qu'elle doit faire et me le donne !

Je frissonne, la chair de poule gagne rapidement mon corps entier.
Mes jambes sont prises de mouvements nerveux.

Elle a le contrôle ; l'a toujours eut !

L'orgasme ne tarde pas, elle me l'offre ... contractions et spasmes...me fais jouir par mon nouveau sexe, par sa main experte qui me taraude sans cesse .

M'arrachant râle et gémissements.

L'existence s'y réduit!

S'y amplifie!

Sans même attendre que mon corps, fébrile, se remette de l'onde de choc, elle entreprend de me chevaucher à nouveau ; s'empare de mon falus, l'enfile dans sa chatte visqueuse, traversant ses chaires pour s'écraser au fond.

Va et vient agressif . Sa queue, énorme s'écrasant sur mon ventre à chaque mouvement.

Je la saisis d'une main, la branle comme si c'tait la mienne...

De l'autre je palpe sa minuscule poitrine.

Pendant que mes doigts en scrutent les contours a la manière d'un aveugle, ses seins se mettent à gonfler.

D'abord imperceptiblement, puis de plus en plus... devenus trop lourd ils prennent une forme en goute d'eau, leur treillis vasculaire nettement visible sous la fine peau blanche, les mamelles, doublant de surface se pique de dizaines de petits tubercules alors que les tétons se dardent de plus belle et giclent leurs laits tièdes à la moindre pression.

Elle sourit devant mon incompréhension !

À pleine main, je les masses, les pressent, leurs contenus se déverse sur mon torse, mon visage, en abondante éruptions lactée !

Sur ma queue nouée...en profondeur , elle s'agite, s'excite, toujours.

Ses hanches ; précédemment si étroites se sont élargie également.
Son ventre à son tour croît, s'étire, grossit, en orbe tendu !

Une ligne brune coure de son pubis maintenant couvert de poils épais, noir, jusqu'au nombril qui de creux devient bourgeons...un ventre de femme enceinte.

Cette transformation monstrueuse me projette au sommet de l'excitation.

Sous nos corps secoués, le sable s'est mué en dalle de terre pourpre, anciennes, fissurées, maculé de nos liquides .

Ses seins lourds, son ventre gros, elle est un océan agité de chaire en mouvement, odeur de sexe mêlé, les mamelles suintant leur lait maternel, sa peau blanchâtre luisante comme du plastic.
Contractions ; spasme !

Elle jouit, le souffle court, d'abondants liquides se déverse de sa chatte satisfaite.
Moi je n'éjacule pas, elle maintient la tension au bord de la rupture !
Me contrôle.
Refuse de me libérer !

Elle se retire, nos sexes gélatineux tissant leur toile gluante comme s'ils refusaient d'être séparé.

Elle m'aide à relever mon buste, me donne à téter ses mamelles, je m'abreuve de son lait, je touche, je lèche son ventre rond, elle me caresse lentement le sexe, m'embrasse tendrement.

Tendresse éphémère !

Elle agrippe ma gorge fermement sans m'étrangler, me pousse pour me signifier de m'allonger de nouveau.

Son membre frais frotte contre le miens un instant, puis cogne mes boules attachées, ma chatte, se presse contre mon anus, le gland en forçant l'entrée par petit coup mesuré.

Elle m'encule .

Douleurs et plaisir mêlé;

Douleur de mon pénis ligoté, écrasé sous son ventre gigantesque.

Extase anormale.

Encore des va-et-vient;

sa main droite toujours sur ma gorge.
L'autre en appuie sur le côté délaisse mon sexe près a explosé.

De mon cul, la chaleur m'envahit .
Violence, hystérie des chaires.

Orgasme.

J'éjacule !

Le sperme se déverse en spasmes éruptifs sur mon torse, elle en intercepte les dernières giclées, dans sa bouche, sur son visage.

C'est ce que je veux.

Ça ne me soulage pas pour autant , l'envie est toujours là, insatiable.

Son regard d'azur métallique viole mon esprit, le fragmente.

Je perçois à travers mes yeux et, en même temps comme décentré, à l'extérieur.

Un sourire espiègle apparaît sur son visage dégoulinant de foutre, le bout de sa langue entre ses dents .

Elle s'enfonce en moi plus profondément.
Je sens autre chose se frayer un passage dans mon nouveau vagin.
Entre-temps...je prends conscience que tout mon corps a changée, il a l'apparence de celui qu'elle possédait avant sa transformation, fragile, pâle.

Une autre verge s'est développé au-dessus de la première pour remplir ma nouvelle chatte.

Et, saisissant ma queue qui a pris une couleur violette par ce désir qui ne cesse, par l'entrave qui rend la circulation du sang difficile.

Elle l'introduit dans le nouvel orifice sexuel qui a muté à partir de son nombril boursouflé, une fente étrange à la fois bouche vertical et vagin.

Je baise son ventre !

Mon esprit n'est que sensation brute sans distance, je ne vois pas qu'à travers mes yeux mais aussi globalement; du dessus, les deux perceptions ses combines, sans se confondre.

La pression à mon cou cesse brusquement, elle ne m'a pourtant pas lâché !

Sa main s'est mélangée à ma gorge, de leurs fusions, naît une sensation sexuelle inédite.

Je panique !

Ma respiration s'emballe et bien que je n'étouffe pas je tente de la repousser...

Réflex d'autodéfense !

Aussitôt l'épiderme de la main qui tente de m'arracher à son étreinte sur ma gorge se soude au sien.
Sans réfléchir , j'essaie de m'en défaire en poussant de l'autre main sur sa poitrine .
Celle-ci se colle, s'enfonce tandis que des boursouflures se forment autour de leurs jointures... l'absorbant irrémédiablement a son tour .

J'abandonne !

La peur s'affaiblit, ne résiste pas à ce plaisir immense, fondamentale.

Son corps devient de plus en plus grand à mesure qu'elle me consume...

Plutôt c'est... moi qui rapetisse !

Le réseau vasculaire sous sa peau diaphane, s'étend en motif fractal bleuâtre et la recouvre bientôt entièrement .

Une marré montante de chaires sur moi, je suis absorbé.

Ma conscience s'absente.

Je disparais.

Autour...

Pénombre !

Je n'ai jamais vraiment perdu conscience, mais, ma mémoire est comme manipulée en recomposition opportune.

Apesanteur visqueuse !

Je flotte !

Respire ce liquide !

L'espace d'une cavité immense.

Je distingue à peine , au loin, la paroi, arborant des fractales qui donne aussi bien l'impression d'ordre que de chaos.
Le temps se mesure au rythme d'un coeur lointain.

Pulsations de basse sourdes comme celles de la grosse caisse d'un orchestre démesuré, faisant trembler le monde a chaque coup.

Ma bouche est reliée à un cordon de chaires blanchâtres qui se prolonge en direction des faibles lueurs de la membrane, derrière laquelle... j'imagine; le reste du monde est contenu.

À l'endroit de mon sexe, mon vagin, mon anus, et, de façon aléatoire sur mon corps, les mêmes câbles vivants sont soudés, attachés à la barrière palpitante de cet univers organique.

En elle !

Le calme ...

Puis...

Des mouvements dans ce monde, le temps cardiaque devient ératique, des ondes de contractions et dilatations, de plus en plus fortes ...jusqu'à la fureur.

Un tremblement de chaires !

Une lumière intense au-dessus de ma tête, mes yeux non pas le temps de s'y habituer!

Je détourne le regard, baisse les paupières !

Les chaires tumultueuses me transmettent leurs secousses sensuelles!

Un orgasme, une douleur, une jouissance, une souffrance...un absolu, un cataclysme.

Foudroyé !

L'esprit suivant le rythme des chaires expansion, dilatation... contractions effondrement.

Je ressens son plaisir, son affliction comme les miennes.

Elles sont miennes !

Je suis elle!
Elle est moi!
Elle est ça!

Les corps s'opposent s'étirent, les liens se déchirent !

La membrane s'écorche en me bannissant.

Les liquides se déversent, boue épaisse translucide et sang mêlé.

Gravitation !

Je tombe sur les dalles sans âge.

Ma chute est amortie par les épaisseurs organiques torturées de ses espaces internes.

Je vomis les restes de ce monde, maintenant perdu, pour me remplir d'un air neuf et hurler mon existence.

Meurtrie, traumatisée, gisant là sans bouger, sans penser, le regard embué de miasmes, perdu dans le noir Zenith percé d'étoiles pâle du ciel d'ici.

Née à nouveau !

Peu à peu mon corps reprend sa forme. mon esprit, sa place.

Terminé !

L'orage est passé !

Les exigences cosmiques se taisent .

Les rhizomes des ères sous la surface du monde...en paix.

Désert blanc et plat .

Le crépusculaire est redevenu une image floue, humanoïde.

Il s'éloigne un peu plus chaque fois que je cligne des yeux.

Sa beauté, sa féminité...évaporées à jamais.

Une tristesse infinie me submerge, non parce-que je l'ai perdu mais parce-qu'elle n'a jamais existé.

Les larmes me coulent sur les joues.
J'ai failli l'aimer.
Failli m'aimer.
Failli seulement!

Les ombres se ramassent;
Frontières rectiligne de la nuit avançant vers moi, la moitié du ciel obscurci laisse voir un champ d'étoiles et de gaz interstellaire rouge, jaune, vert.

Le crépusculaire s'y laisse engouffrer, ainsi qu'à sa nature.

loin...

Je le vois comme un trait ténu vertical qui se reflète dans le mirage liquide tremblotant du sol surchauffé à l'orée du terminateur, fine ligne séparant le jour et la nuit en dégradé arc-en-ciel pâle.

Il disparaît, s'évanouit dans l'incommensurable indicible .

Je m'assois.

J'attends que l'onde de nuit soit sur moi .

Champs d'étoiles sur profondeurs obscures.


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 Sujet du message : Re: Un tremblement de chaires.
MessagePosté : jeu. 09 juin 2016, 10:37 
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Membre Loquace
Membre Loquace

Enregistré le : mer. 26 janv. 2011, 11:29
Messages : 414
Sexe et orientation sexuelle : Passif et soumis, parfaite salope mâle.
Jamais deux sans trois ??? :D :D :D :D


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