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MessagePosté : ven. 24 déc. 2021, 00:44 
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Enregistré le : ven. 27 août 2021, 16:53
Messages : 66
Sexe et orientation sexuelle : Sissy - travestie - bisexuelle
Comment le garçon que j'étais est définitivement mort: la dernière chute
Suite de ce récit:
viewtopic.php?f=35&t=9789&sid=4426ad588 ... 404e952898


ou comment un garçon pas vraiment viril, pas très doué et pas vraiment gâté par la nature devient travestie.

Chapitre 2: la dernière chute.

Suite à mes mésaventures avec Agnès et son "ex" Clément, je rentrais donc chez moi à pieds, en couche trempée par l'urine de Clément et Agnès, l'anus un peu endolori par le plug qu'on m'avait fait porter, mais surtout...l'égo complètement pulvérisé. Une âme noire comme un morceau de charbon. Humilié, en colère, dégoûté, haineux.
Si j'avais pu avoir les pouvoir de la Carrie de Stephen King à ce moment là, je vous garantis que Paris aurait brûlé jusqu'au portes de la banlieue.
C'est bien simple: la seule analogie qu'on peut trouver à mon état d'esprit à ce moment précis, c'est l'avant-dernier épisode de la série Game of Thrones, lorsque Daenerys Targaryen ravage Port-Réal à dos de dragon: flammes, gens qui brûlent et hurlements.

Donc résumons: à peine dépucelé à plus de 19 ans, cocu par ma première fois, réputation de petite bite, éjaculateur précoce auprès de toutes les filles de la fac, et pire que tout: ma meilleure amie Hélène dont j'étais (très) secrètement amoureux, du moins le pensais-je, qui connaît tout de mes vrais sentiments, de mon anatomie et de mes performances sexuelles, et qui a déjà couché avec tout le monde dans cette fac à part moi, ma soit-disant petite copine comprise. Et son soit-disant ex avec, bien évidemment...
Et le type en question qui veut faire de moi "sa salope"...Heu attends là, je couche pas avec les mecs moi, hein!
Bon, c'est vrai qu'il est "beau gosse", comme disent les filles...De là à faire des trucs avec un mec, il y a un pas...putain, non, y'a carrément une randonnée ouais!
Non mais qu'est-ce qui m'a pris! de lui lécher le gland! De lécher son sperme sur la chatte de ma copine! Non mais ça ne va plus là!
Bon, il faut que je rentre.

J'enlève ma couche puante, pleine de pisse; je la fourre direct dans un sac poubelle, puis le sac poubelle dans un autre sac poubelle...
Je me douche pendant une bonne heure, je vide le chauffe-eau. J'en profite pour pleurer une dernière fois sous la douche. Et me dire qu'il faut que j'oublie cette salope et son connard. Et Hélène, encore une salope à oublier. Ça commence à faire beaucoup de monde.

Hasard du calendrier, on est le premier week-end des vacances de pâques. J'ai 15 jours pour me changer les idées. Et mes parents sont en vacances dans les Dom-Tom, j'ai donc un grand appartement pour moi tout seul pendant 15 jours.
Je pensais faire du sexe torride avec Agnès pendant 2 semaines...Heu...Bon bah je vais me masturber torridement sur des sites pornos pendant 2 semaines...

Le lendemain, 11h.

Un sms d'Agnès: "salut, au fait, tu penseras à venir récupérer ton paquet de couches pendant les vacances, je ne voudrais pas que mes parents me posent des questions".
Mais VA CREVER SALE P-U-T-E! Et ton connard de Clément avec! bouffe-les les couches, et étouffe-toi avec, ça ne sera pas dommage!
Bref, je ne réponds pas.

Le lendemain. Midi.
Nouveau SMS d'Agnès: "Bon, tu me réponds, pas, tu me fais la gueule...Ok. Ben dommage pour toi, tu perds des occasions de t'amuser. Non mais sérieux, c'est TOI qui n'est MÊME PAS AMOUREUX de moi, et tu prends mal qu'à 20 ANS une fille comme moi veuille s'amuser? Tu croyais quoi, que j'allais être fidèle à ta petite bite alors qu'en plus c'est même pas moi que tu aimes en vrai? Ah oui ta chère Hélène, l'amour secret de ta vie! lol Ben ta chère Hélène, elle était chez moi cette nuit, on a baisé comme des folles, et quand elle a vu un paquet de couches pour adultes et qu'elle a demandé ce qua ça foutait là, tu crois que j'ai répondu quoi, CONNARD? Tu crois que j'allais mentir pour toi? Ah ah! Encore une bonne occasion pour nous de se FOUTRE DE TA GUEULE! T'avais qu'à pas faire ton FDP!"

Je ne réponds toujours pas.

Troisième jour des vacances. 15h. SMS de Clément. Putain, j'avais oublié de le bloquer ce con là. Etrangement gentil: "Salut c'est Clément. Ecoute, Agnès dit que tu ne donnes plus aucun signe de vie. Je comprends que tu puisses te sentir blessé. Mais on devrait en parler. Tu as à peine 19 ans, bordel, faut rigoler de ces choses-là. On s'inquiète en tous cas, rappelle-là, ou rappelle-moi, qu'on en discute."
Mec, si tu savais à quel point t'es la dernière putain de personne à qui j'ai envie de parler...Mais c'est bizarre: il fait le gentil. Il ne me menace pas de montrer les photos que lui et Agnès ont fait de moi. C'est chelou.
Qu'ils aillent se faire foutre!

Cinquième jour des vacances (Vendredi). Hélène m'appelle. Alors toi aussi, meuf, j'ai juste aucune envie de te parler. Mais bon. Je ne sais pas pourquoi, je décroche, instinctivement. Une partie de moi s'est imaginé que j'allais la pourrir, la traiter de tous les noms, lui dire ses 4 vérités en face histoire d'en finir. Mais la réalité, c'est que comme toute personne polie, je dis juste "Allo".
-"Salut, ça fait longtemps que j'ai aucune nouvelles? Je croyais qu'on allez carrément se voir et faire la fête pendant les vacs? Agnès m'a appelé limite en pleurs en disant que tu ne lui parles plus? C'est quoi cette histoire? Vous vous êtes disputés?"

Attend, c'est quoi cette embrouille là? Elle me prend pour un con? Elle connaît tous mes secret les plus sombres, elle se FOUT DE MOI depuis genre mon premier jour à la fac, et là elle fait genre elle est au courant de rien? J'ai envie de l'incendier. Je vais essayer de jouer son jeu, voir jusqu'où elle va.

-"Disputés? Ah c'est pas vraiment le mot, non. Mais bon, tu m'appelles justes pour te foutre une dernière fois de ma gueule ou bien t'as juste besoin que je te rendes un service, comme d'habitude?"
-"Hein? De quoi tu parles, là? Je me suis jamais foutu de ta gueule de ma vie! Non mais tu délires!"
-"Bon laisse tomber, ok? Agnès m'a tout raconté. Tu te paies ma gueule littéralement depuis qu'on se connait, et au fait, elle t'a appelé pour te raconter ça avant, ou après que vous vous soyez envoyées en l'air en vous foutant de moi???"
-"QUOI? Non mais t'as bu ou quoi??? J'ai jamais couché avec Agnès! Non mais et puis quoi encore? C'est vrai qu'on est bi toutes les deux, mais il s'est jamais rien passé entre nous! Putain mais qu'est-ce que tu racontes? Je comprends rien, ta copine m'appelle super inquiète pour toi, moi j'ai pas de nouvelles de toi depuis 1 semaine alors qu'on était limite censés passer les vacances ensemble, j'ai crains le pire, et toi tu m'accuses de tous les maux de la terre? Non mais ça va pas mieux là?"
Elle commence à sangloter au téléphone "C'est pas possible il se passe quoi là? Tu fais une dépression? J'ai besoin de te voir, tu me manques et toi tu m'engueules alors que j'ai rien fais de mal putain, ça fait une semaine que j'ai besoin d'un calin de toi et je me fais limite traiter de connasse manipulatrice qui couche avec ta meuf, non mais sérieux??? Qui t'a dis ça? Agnès? Vous étiez bourrés? Tu as cru des trucs qu'elle t'a dit comme ça, et paf, notre amitié d'un an elle est rayée d'un trait de plume et tu ne veux plus me voir? Si vous avez des problèmes entre vous réglez-les mais ne me mélange pas à ça. J'ai rien à voir avec tes problèmes de couple, ok?". Elle sanglote de plus belle.

Je redescend un peu. D'un côté, je n'ai jamais supporté de l'entendre pleurer alors que je l'aime éperdument. D'un autre côté, "elle veut un calin", "notre amitié d'un an"...Meuf, moi ce que je veux, dans ma tête, c'est t'écarter les cuisses, et puis alors "notre amitité d'un an", si tu savais comme je m'en cogne... Je veux juste te rouler des pelles parce que je t'aime, en fait...

Je ne sais pas quoi lui dire. Si je tentes le moindre mouvement offensif, elle apprendra mes sentiments véritables. Et je sais qu'ils ne sont pas réciproques. Aucune envie de me faire friendzoner OFFICIELLEMENT par Hélène, alors que je viens déjà de me faire cocufier par Agnès.

Et si elle disait vrai? Qui a confirmé les propos d'Agnès et de Clément à propos d'Hélène? J'ai jamais vu Agnès et Hélène discuter ensemble à la Fac, elles n'ont aucun cours en commun. J'ai jamais vu discuter Hélène et Clément non plus. J'essaie de me rappeler vite-fait les plannings de la fac, je crois qu'ils n'ont aucune cours en commun non plus. Et si ces deux connards m'avaient menti depuis le début? Et si Hélène ne savait rien à mon sujet? Je suis bloqué, bordel. Quoi que je fasse d'offensif, je risque de perdre Hélène définitivement alors que ça fait 20 minutes qu'elle pleure en m'assurant qu'elle n'y est pour rien dans cette histoire.

Si j'avance trop, je suis un malade qui a décidé du jour au lendemain que sa meilleure amie était une salope, sans preuves. Si elle dit vrai mais que je suis trop honnête avec elle, c'est la friendzone assurée. Je suis bloqué.
J'accepte de discuter avec elle, alors qu'elle pleure un peu moins.

Au bout d'une demi-heure de ballade dans un champ de mines sentimentales, j'arrive à lui faire croire que ce n'est pas elle le problème. Toute cette histoire est bizarre. Il faudrait que je sois sur.

Elle me propose une soirée, "Juste entre nous, juste pour nous". Ca me casse. Ces mots qu'elle choisi: "Juste pour nous"...Comme si il y avait un "nous". L'espace d'une seconde, ce "nous" anéanti toute envie de lui reprocher quoi que ce soit. Sa voix légèrement grave, chaude, qui me dit "juste pour nous"...A ce stade là de ma vie, c'est comme si elle me roulait une pelle directement dans le téléphone. J'accepte évidemment. Je les connais, les soirées de mon Hélène: on boit beaucoup, on s'enlasse, on se fait des calins...Parfois des bisous dans le cou si l'alcool le permet... Et puis cette fois, je suis célibataire. Peut-être qu'enfin, il va se passer quelque chose de plus intéressant entre nous? Au point où j'en suis sentimentalement, un vulgaire roulage de pelles me satisfairait largement!

J'arrive le lendemain chez elle. Il est 20h. J'ai pris une bouteille de Tequila. Et une capote, on ne sait jamais.
Ma belle Hélène. Ses cheveux noirs, denses, ses gros seins à larges aréoles (je les ai vu une fois sous son maillot de bain par transparence). Son mignon petit visage de petite fille qui a grandi trop vite.

On se fait un gros calin, on s'installe, on commence à la Tequila. Bien vite, la bouteille se vide...J'essaie d'être le plus proche d'elle...De lui faire un maximum de bisous...Sur les joues, espérant qu'en cours de soirée, ça glisse sur son cou, sur ses lèvres. Elle me pose plein de questions au sujets d'Agnès, que j'évite soigneusement. Pas envie qu'elle apprenne que je suis cocu. Pas envie qu'elle apprenne les détails de mon "cocufiage". J'explique qu'en gros je ne suis pas vraiment amoureux d'elle (tiens, pour une fois, un truc vrai, que je dis fièrement et à haute voix), que j'ai plus envie de lui parler.
La bouteille de tequila est complètement vide. On va sur le canapé. J'essaie de me rapprocher d'elle le plus possible. Elle se lève du canapé "Je vais chercher de la vodka, je reviens".
Ouf, ce n'est pas parce que je me suis rapproché d'elle qu'elle se lève. Mais en revenant avec la bouteille de vodka glacée, elle ne se rassoit pas à côté de moi, elle change de siège...
On continue à picoler, on est bientôt complètement carbonisés l'un comme l'autre.
"J'en ai un peu marre d'être célibataire, en ce moment", lance-t-elle, en me regardant dans les yeux.
Je suis brulant. C'est peut-être enfin ma chance. je m'approche au maximum d'elle malgré la distance qui sépare le canapé de son fauteuil, je suis prêt à me lancer pour aller l'embrasser.
Mais son téléphone sonne. Elle regarde l'écran. Son visage s'illumine d'un large sourire. Elle décroche.
"Allo? Romain? Ouais super! Alors ça va?" (elle se lève et s'éloigne un peu) "Alors tu l'as enfin quitté ta mégère qui te faisais des misères? Ouais? Ah ah c'est la valse des nouveaux célibataires en ce moment! Ouais je suis avec un pote, là, on est en train de picoler...Lui aussi il vient de revenir sur le marché...Ouais...Ah ah ah...Ah Ouais? Ce soir? Ben je sais pas, passe alors? Ouais ce serait cool...? Ok à tout à l'heure" Elle raccroche.

"Je suis avec un pote". "Un pote".

Putain. De. Bordel. De merde. Donc, non seulement mon élan est éclaté au sol, mais en plus y'a un mec qui va se pointer. Un célibataire. Chier!

"Vincent, ça te dérange pas? Y'a un pote qui va passer, il vient de se séparer de sa meuf lui aussi, il est complètement déprimé..."

Je suis complètement bourré. J'ai envie de me barrer, mais on ne sait jamais...Le gars, je ne le connais pas, donc c'est pas un ami proche...Pas aussi proche que moi en tous cas... Peut-être qu'il va rester seulement un petit moment et se barrer? Peut-etre que je vais pouvoir me rattraper en deuxième partie de soirée?
C'est trop con, j'étais trop proche, il faut que je reste.

"Tu le connais bien ce Romain? " je lui demande.
-"Ouais, tu sais c'est un mec cool, je l'ai rencontré en week-end d'inté, on a baisé une fois ou deux, rien de sérieux".
Mon coeur est en train de s'écrouler. En 5 minutes, on est passé de deux célibataires bourrés prêts à se sauter dessus (surtout moi) à "y'a un mec qui va passer"; "y'a un mec CELIBATAIRE qui va passer" à "y'a un mec célibataire qui m'a déjà sauté qui va passer".

QU'EST-CE QUI POURRAIT MAL SE PASSER, PUTAIN?

Une demi-heure qu'on attend. Les discussions ont repris, mais l'ambiance n'est plus la même: 70% de moi a envie de se barrer. Les 30% restant ont envie que le mec ne vienne pas, rappelle pour s'excuser, qu'en fait il a une autre soirée. Ou bien pour qu'il vienne 20-30 minutes chouiner sur la pétasse qu'il vient de quitter et qu'il se barre. Je suis pétrifié. Je n'arrive plus à bouger.

On sonne à la porte. Le gars rentre, beau gosse, on dirait un clone de Clément, mais en brun. Elle le prend dans ses bras. Comme pour moi. Elle lui dit "allez, viens, c'est pas grave". Elle lui fait un smack. Pas comme pour moi. Ils échangent deux ou trois mots, le regard complice.

Bon, là, c'est trop, il faut que je me barre, ou bien après m'être cocufier par ma meuf officielle, je vais assister à la fille dont je suis amoureux qui se fait baiser quasiment devant moi, une semaine plus tard, jour pour jour. Je regarde me montre: 1h30 du matin. Putain. Plus aucun métro. Je suis étudiant: pas un centime pour un taxi. Bref, il faut que je "dormes" ici.

Hélène revient vers moi, un peu gênée, mais le regard pourtant pétillant: "écoutes, Romain et moi on a des choses à se dire...On va aller dans la chambre, tu comprends...? Je sais que t'as plus de métro, alors, dors sur le canapé si tu veux? Ok? Ca risque de prendre un peu de temps.".

Malgré l'alcool, je suis encore capable de comprendre que ça va mal finir, cette histoire...Mal pour moi.
J'enlève mes chaussures, je m'allonge sur le canapé, guettant le moindre bruit suspect...Mais je n'entends rien. Quelques rires, parfois, mais rien d'inquiétant. Je ne suis pas rassuré pour autant...

Madame s'enferme dans sa chambre, bourré, avec un mec très beau gosse, qui est nouvellement célibataire et qui l'a déjà sauté...Des rires montent
"Oh non quelle conne je croyais qu'il en restait". dit la voix d'Hélène.
La porte s'ouvre. J'entends Hélène marcher rapidement, pieds nus.
Je la voix apparaître, en culotte et soutien-gorge, transpirante, décoiffée.

"Heu... c'est un peu génant, Vincent...C'est la libido, tu comprends? Heu...En fait...T'aurais pas....une capote à me dépanner, là?"

Je ressens soudain une sensation étrange. Désagréable. Une sensation que j'ai ressenti récemment...Comme l'impression de ne soudain plus être un être humain mais autre chose...Quelque chose qu'on peut traiter pire qu'un meuble, qui n'a aucune importance, aucun avis à donner, qui n'a juste qu'a assister au déroulé des évènements et se taire, comme si c'était normal. Aucun son ne peut plus sortir de ma bouche.
Machinalement, je sors mon portefeuille. Mais je ne suis plus présent à ce moment là. Il y a bien un robot qui déplie son portefeuille, qui en sort un préservatif, qui le tend à Hélène, mais ce n'est plus moi. Je n'existe plus.

Elle prend la capote. Se rapproche de moi, m'embrasse sur la joue, souris, et là, me lâche une bombe atomique, à voix feutrée: "merci Vanes' t'es adorable. Allez dors bien".

Dormir. lol. La première fois de ma vie que je voix Hélène en culotte et soutien-gorge. La première fois que je suis à deux doigts de me jeter sur ses lèvres pour l'embrasser. Et en une demi-heure de temps, Hiroshima dans ma gueule.
Elle fait venir un mec, me relègue au statut de sac poubelle, me dit clairement qu'elle va se le taper, me demande même une capote pour le faire, capote que j'avais prévu pour ELLE et MOI. Pour NOUS. Ce NOUS qui m'a fait me jeter dans la gueule du loup. Et en plus, juste avant de partir se faire baiser par un autre que moi, à quelques mètres de moi, elle me confirme qu'elle sait. Elle sait tout. Elle sait pour mes sentiments. Elle sait tous les détails pervers de ma vie intime. Elle sait que je porte des couches. Que je me suis fait pisser dessus par mon "ex" et son amant. Que j'ai avalé son sperme. Que j'ai une petite bite, etc, etc...

Et moi je reste là, assis sur le canapé. Comme mort-vivant, les yeux exorbités. Je les entends baiser juste à côté.
Je n'oublierai jamais ce son. Ce n'est pas un "ah", ni un "oh oui", comme dans les films porno. C'est un "hin". "Hin, hin, hin..."
La fille que j'aime le plus depuis que j'ai quitté le lycée est en train de se faire défoncer à côté, elle gémit comme si je n'étais pas là. Et je suis obligé d'assister à ça parce qu'il n'y a plus de putain de métros et que je n'ai pas un rond en poche pour un taxi.

Je suis mort. Je n'aime plus personne. Je n'aimerai plus jamais personne. Je suis mort cette nuit là sur ce canapé.

Ils ont baisé toute la nuit.

5h. Dans 20 minutes, le premier métro passe à la station la plus proche. Si je pars maintenant, il faudra que j'attende un peu, mais la station devrait être ouverte.
Je me lève, me dirige vers la porte d'entrée de l'appartement. La porte de la chambre s'ouvre. C'est Hélène qui va pisser.

"Ah, c'est toi? T'as bien dormi? "Elle s'approche de moi, m'embrasse sur la joue. Sa bouche sent le sperme. "Tu t'en vas? Ok mais c'est dommage, j'ai pas eu le temps de te demander: il faudra que tu me racontes: c'est vrai que tu portes des couches et que tu te pisses dessus? Allez je te laisses rentrer, on se rappelle vite, ma petite pédale!".

Je sors en fermant la porte, encore assommé.

Je me traine jusqu'au métro. Il faut que je trouve quelque chose, sinon je vais me pendre. Ou sauter d'un toit. Peu importe. Partir en Australie. Au Canada. N'importe où mais loin de cette vie ratée, à peine commencée. Je sors mon téléphone. Il faut que je fasse la liste de toutes les personnes qui doivent être au courant de tous mes sales petits secrets...Il y en a tellement.

Mon doigt glisse. Au lieu d'appuyer sur "Contacts", j'ouvre les messages. le message de Clément est encore ouvert. Ce fils de pute, qui jouait les gentils à base de "faut qu'on parle, je m'inquiètes pour toi"....

Machinalement, mon doigt fait défiler les messages...La photo de son sexe...Très impressionnant. J'en sait quelque chose pour avoir eu son gland en bouche, il rentrait à peine...
Et la photo de moi, travestie... Je me trouve belle...En fille, maquillée, en rose, pleine de pisse dans une couche...

Je clique sur "répondre". "Tu as raison, il faut qu'on se parle, je ne vais pas bien". Il est 5h15. Le gars est un fêtard, il doit dormir. Vu le ton de mon message et l'heure qu'il est, il devrait comprendre que je ne vais vraiment pas bien lorsqu'il lira le message à son réveil.

5h20. Le premier métro arrive, vide. Mon téléphone vibre. C'est Clément qui répond à mon message. 4 sms tombent les uns après les autres:

"Je sais ma chérie, mon pote Romain vient de me raconter comment il a passé la nuit à baiser ton amoureuse alors que tu étais juste à côté."
"Il paraît même que tu leur a fournis de toi-même une capote. Il en avait déjà une mais il voulait enculer Hélène en plus, alors il lui en fallait une autre."
"Enfin c'est gentil de ta part d'avoir fourni un préservatif. Si tu es aussi gentille avec moi, je serais gentil avec toi moi aussi.".
"Agnès m'a donné une culotte et un soutien-gorge qui devraient être à ta taille, et j'ai récupéré tes couches de pisseuse. On se voit ce soir? Je vais te consoler de tes mésaventures."

La veille, ses propos m'auraient donné envie de lui casser la gueule, propre et net. Mais j'ai besoin de câlins. J'ai besoin qu'on m'aime, qu'on me prenne dans les bras, qu'on m'aime vraiment, pas comme un "pote" (salope!). J'ai pas envie d'être dans les bras de Clément. Mais je ne serai plus jamais dans ceux d'Hélène, ni d'Agnès. Alors...

Un MMS suit: c'est son sexe, en demi-molle, pas décalotté. Ca m'excite. Il me parle comme à une fille, mais gentiment. Après ce que je viens de vivre, j'ai besoin d'une séance en couches. Rapidement. Je ne sais pas ce qui m'arrive. Je n'aime pas les garçons.
Mais après la nuit que je viens de passer, j'ai envie de prendre ce sexe dans ma bouche, une couche saturée de pipi sur mes fesses, et de sentir son sperme couler sur ma langue. J'ai une érection.

-Fin-

Vanessa reviendra dans le prochain Episode: "Vincent devient Vanessa et découvre l'amour".


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MessagePosté : dim. 09 janv. 2022, 10:50 
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Membre Loquace
Membre Loquace

Enregistré le : mar. 12 août 2014, 16:06
Messages : 414
Sexe et orientation sexuelle : masculin hétérosexuel
Hmmm tout ça me semble très excitant, une "femboi", gurl, "shemale"? très soumise qui devient la fiotte et la putain de mâles virils..


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